Publié le 20/04/2014 Dans PlayStation 4
Il était une fois.
Final Fantasy XIV : A Realm Reborn prend place sur les terres de Hydaelyn, une contrée divisée en plusieurs provinces. L'intrigue se déroule cinq ans après le FFXIV d'origine, après que le royaume d’Eorzéa ait été ravagé par la colère de Bahamut, le plus puissant des Primordiaux. Après avoir créé votre avatar virtuel, il faudra choisir sa classe (Archer, Arcaniste, Pugliste, Maraudeur, Gladiateur, Maître d'Hast, Occuliste et Elémentaliste) et sa race (Elézen, Miqo'te, Lalafell, Hyur, Roegadyn), bref du classique pour un MMORPG. Ce qui l'est moins, c'est le système d'évolution dans la partie. Il est tout à fait possible de passer d'un genre à l'autre grâce au système d'Arsenal, en équipant tout simplement votre personnage de l'arme adéquat. Une trouvaille intéressante mais qui risque de nuire à la coopération entre joueurs, puisque vous pourrez donc accomplir des quêtes tout seul. Mais en groupe, le jeu est naturellement plus intéressant et permet de multiplier les talents pour concevoir des armes, des armures, attaquer des monstres impressionnants, etc. Une option PvP est également de la partie, mais elle passe rapidement au second plan. Comme à l'accoutumée, il faudra toujours s'acquitter d'un abonnement une fois le premier mois passé, un abonnement qui reste identique aux précédentes versions (12,99€ mensuel). Lors de l'installation le PlayOnline Viewer est activé, et permet de choisir la langue que vous souhaitez (il est même possible de la modifier dans la partie).
Jouable tant au clavier qu’à la manette, FFXIV : A Realm Reborn demeure néanmoins un MMORPG à l'ancienne. Malgré le travail de développement supplémentaire (trois en tout de même), on multipliera les allers-retours sur la carte, et les évènements aléatoires (appelés ici ALEAs). A partir du niveau 10, il vous sera possible donc de développer une autre classe, d'accéder au donjons au niveau 15, de chevaucher un chocobo au niveau 20, ou encore vous offrir un job au niveau 30. Quelque soit votre profession (forgeron, menuisier, etc), vous devrez faire évoluer l'expérience dans ce travail comme s'il s'agissait d'une classe particulière (on part du niveau 1 au niveau 50). Outre des quêtes classiques, FFXIV Version 2 propose des mandats vous demandant d'accomplir des objectifs précis (éliminer des ennemis, escorter un personnage, etc). Pour y participer, il faudra bénéficier d'une autorisation, sachant que vous en recevrez seulement trois toutes les 12 heures. Dans les donjons, les missions sont en temps limité forcément, les opérations de guildes permettent d'enseigner une technique à un groupe entier.
Une réalisation resplendissante.
Le grand point fort de Final Fantasy XIV : A Realm Reborn vient pourtant de son aspect technique. Le titre est d'une rare finesse graphique, avec des décors superbes, un environnement riche et détaillé, ainsi que des effets d'ombres et lumières très crédibles. Sur PS4, le rendu est logiquement très proche de l'édition PC, avec des textures très fines, un aliasing très discret et des effets de lumières brillamment rendus. Les animations s'avèrent assez réalistes, et le jeu bouge assez bien en général. L'interface, bien que remaniée, manque encore de souplesse, même par rapport à celle de FF XI, et risque de surprendre plus d'un joueur habitué aux productions occidentales, même si on peut compter sur une barre rapide mieux élaborée qu'auparavant. Le système de combat est lui très classique et s'adapte à tous les publics. Final Fantasy oblige, des très jolies compositions sonores accompagnent la progression, par contre les bruitages sont un peu trop répétitifs. Sur PS4, la jouabilité a également évolué depuis l'édition PS3. Le système de verrouillage de la cible est plus réactif, et l'interface est plus abordable. Le pavé tactile peut également émuler la souris, même si cette fonctionnalité n'est pas la plus intéressante. Bien sur, FF XIV est également compatible Remote Play pour être jouer sur la PlayStation Vita, même si on perd forcément en confort durant les combats.
Le scénario est plutôt intéressant, mais il faut savoir qu'il faudra passer de nombreuses heures sur FFXIV pour en tirer sa quintessence. Au tout début, on ressent une certaine "coolitude", comme se fut le cas dans le jeu d'origine, et on passe plus de temps à découvrir ce monde virtuel qu'à concourir contre des ennemis. Rappelons au passage que le jeu propose désormais une action simultanée sur PC, PS3 et PS4 permettant d'associer les forces des différents joueurs. Quoiqu'il en soit, les développeurs ont réalisé un important travail pour mettre à jour leur MMORPG, même si on pourra trouver l'ensemble encore un peu répétitif. Enfin, signalons que cette édition PS4 intègre d'office les mises à jour 2.1 et 2.2, ce qui ajoute des donjons en mode brutal, des fonctions PvP (Antre des Loups), une recherche automatique de joueurs plus évidente, ou encore l'arrivée de l'esthéticien (qui permet de changer le look de votre avatar).
VERDICT
Final Fantasy XIV : A Realm Reborn est un MMORPG qui a un potentiel évident. Guidé par une réalisation technique de toute beauté, le jeu affiche un gameplay finalement très classique, et solutionne les nombreux défauts de jeunesse de son prédécesseur (notamment en matière d'interface et de stabilité). Reste que le choix d'un abonnement mensuel à l'heure du free to play à foison, risque de diminuer drastiquement sa potentielle cible.
Final Fantasy XIV : A Realm Reborn prend place sur les terres de Hydaelyn, une contrée divisée en plusieurs provinces. L'intrigue se déroule cinq ans après le FFXIV d'origine, après que le royaume d’Eorzéa ait été ravagé par la colère de Bahamut, le plus puissant des Primordiaux. Après avoir créé votre avatar virtuel, il faudra choisir sa classe (Archer, Arcaniste, Pugliste, Maraudeur, Gladiateur, Maître d'Hast, Occuliste et Elémentaliste) et sa race (Elézen, Miqo'te, Lalafell, Hyur, Roegadyn), bref du classique pour un MMORPG. Ce qui l'est moins, c'est le système d'évolution dans la partie. Il est tout à fait possible de passer d'un genre à l'autre grâce au système d'Arsenal, en équipant tout simplement votre personnage de l'arme adéquat. Une trouvaille intéressante mais qui risque de nuire à la coopération entre joueurs, puisque vous pourrez donc accomplir des quêtes tout seul. Mais en groupe, le jeu est naturellement plus intéressant et permet de multiplier les talents pour concevoir des armes, des armures, attaquer des monstres impressionnants, etc. Une option PvP est également de la partie, mais elle passe rapidement au second plan. Comme à l'accoutumée, il faudra toujours s'acquitter d'un abonnement une fois le premier mois passé, un abonnement qui reste identique aux précédentes versions (12,99€ mensuel). Lors de l'installation le PlayOnline Viewer est activé, et permet de choisir la langue que vous souhaitez (il est même possible de la modifier dans la partie).
Jouable tant au clavier qu’à la manette, FFXIV : A Realm Reborn demeure néanmoins un MMORPG à l'ancienne. Malgré le travail de développement supplémentaire (trois en tout de même), on multipliera les allers-retours sur la carte, et les évènements aléatoires (appelés ici ALEAs). A partir du niveau 10, il vous sera possible donc de développer une autre classe, d'accéder au donjons au niveau 15, de chevaucher un chocobo au niveau 20, ou encore vous offrir un job au niveau 30. Quelque soit votre profession (forgeron, menuisier, etc), vous devrez faire évoluer l'expérience dans ce travail comme s'il s'agissait d'une classe particulière (on part du niveau 1 au niveau 50). Outre des quêtes classiques, FFXIV Version 2 propose des mandats vous demandant d'accomplir des objectifs précis (éliminer des ennemis, escorter un personnage, etc). Pour y participer, il faudra bénéficier d'une autorisation, sachant que vous en recevrez seulement trois toutes les 12 heures. Dans les donjons, les missions sont en temps limité forcément, les opérations de guildes permettent d'enseigner une technique à un groupe entier.
Une réalisation resplendissante.
Le grand point fort de Final Fantasy XIV : A Realm Reborn vient pourtant de son aspect technique. Le titre est d'une rare finesse graphique, avec des décors superbes, un environnement riche et détaillé, ainsi que des effets d'ombres et lumières très crédibles. Sur PS4, le rendu est logiquement très proche de l'édition PC, avec des textures très fines, un aliasing très discret et des effets de lumières brillamment rendus. Les animations s'avèrent assez réalistes, et le jeu bouge assez bien en général. L'interface, bien que remaniée, manque encore de souplesse, même par rapport à celle de FF XI, et risque de surprendre plus d'un joueur habitué aux productions occidentales, même si on peut compter sur une barre rapide mieux élaborée qu'auparavant. Le système de combat est lui très classique et s'adapte à tous les publics. Final Fantasy oblige, des très jolies compositions sonores accompagnent la progression, par contre les bruitages sont un peu trop répétitifs. Sur PS4, la jouabilité a également évolué depuis l'édition PS3. Le système de verrouillage de la cible est plus réactif, et l'interface est plus abordable. Le pavé tactile peut également émuler la souris, même si cette fonctionnalité n'est pas la plus intéressante. Bien sur, FF XIV est également compatible Remote Play pour être jouer sur la PlayStation Vita, même si on perd forcément en confort durant les combats.
Le scénario est plutôt intéressant, mais il faut savoir qu'il faudra passer de nombreuses heures sur FFXIV pour en tirer sa quintessence. Au tout début, on ressent une certaine "coolitude", comme se fut le cas dans le jeu d'origine, et on passe plus de temps à découvrir ce monde virtuel qu'à concourir contre des ennemis. Rappelons au passage que le jeu propose désormais une action simultanée sur PC, PS3 et PS4 permettant d'associer les forces des différents joueurs. Quoiqu'il en soit, les développeurs ont réalisé un important travail pour mettre à jour leur MMORPG, même si on pourra trouver l'ensemble encore un peu répétitif. Enfin, signalons que cette édition PS4 intègre d'office les mises à jour 2.1 et 2.2, ce qui ajoute des donjons en mode brutal, des fonctions PvP (Antre des Loups), une recherche automatique de joueurs plus évidente, ou encore l'arrivée de l'esthéticien (qui permet de changer le look de votre avatar).
VERDICT
Final Fantasy XIV : A Realm Reborn est un MMORPG qui a un potentiel évident. Guidé par une réalisation technique de toute beauté, le jeu affiche un gameplay finalement très classique, et solutionne les nombreux défauts de jeunesse de son prédécesseur (notamment en matière d'interface et de stabilité). Reste que le choix d'un abonnement mensuel à l'heure du free to play à foison, risque de diminuer drastiquement sa potentielle cible.