Publié le 15/01/2014 Dans PlayStation 4
Il était une fois.
Développé par SCE Japan Studio, Knack met en scène un petit golem vivant dans un univers futuriste, où les humains et les gobelins se mènent une guerre incessante pour le contrôle d'une mystérieuse énergie, contenue dans d'étonnantes pierres magiques laissées en héritage par une civilisation disparue. Knack est d'ailleurs lui-même alimenté par l'une des ces reliques, et possède un pouvoir unique, celui d'absorber de nombreux éléments. L'ingestion d'artefacts permet de retrouver de la santé, tandis que les autres matériaux lui permettent de grandir de plus en plus, tout en profitant des caractéristiques des-dits matériaux (verre, fer, glace, etc). Chaque niveau débute donc par un Knack assez minuscule pour se terminer en un mastodonte. Hélas, la progression est ultra scriptée. Vous ne grossissez ou rétrécissez uniquement quand le scénario le prévoit. Effectivement, les matériaux assimilés ont un léger impact sur la physique (la glace fond au soleil, le fer est sensible au magnétisme, le bois peut prendre feu), mais vous ne serez jamais l'abri de vos choix durant l'aventure.
Le titre profite d'un mode deux joueurs en coopération, le second participant (sur une même console) peut se joindre à tout moment à l'action. Un peu d'aide ne sera d'ailleurs pas du luxe tant la difficulté est parfois ahurissante pour une production familiale (certains adversaires peuvent éliminer Knack en un seul coup). Qui plus est, l'aventure est incroyablement répétitive, avec des couloirs et des couloirs d'ennemis à repousser, et les points de sauvegarde sont très éloignés les uns des autres.
Une réalisation à la hauteur ?
D'une point de vue technique, Knack ne transcende clairement pas les capacités de la PS4, malgré des décors assez colorés. Quelques effets spéciaux nous montrent que nous sommes sur une console next gen, mais le titre aurait pu très bien pu sortir sur PS3 sans que cela ne change réellement les graphismes. L'animation est plutôt fluide dans l'ensemble, malgré des déplacements assez patauds du personnage, tandis que la jouabilité répond bien aux commandes. Bien sur, le titre peut se pratiquer sur PlayStation Vita grâce à la fonctionnalité Remote Play, un outil toujours très appréciable.
Knack affiche une bonne dizaines d'heures de jeu, soit une durée de vie très correcte. Néanmoins, il est difficile de trouver à quelle cible s'adresse ce produit. Les enfants seront rapidement décontenancés par la difficulté beaucoup trop élevée du jeu, tandis que les joueurs spécialisés risquent de ne pas apprécier l'univers trop acidulé. La bande son s'avère assez convaincante dans l'ensemble, tout comme les doublages français du jeu.
VERDICT
Knack est une vraie déception. Un titre qui a pour mérite d'étoffer le line up de lancement de la PS4, pas vraiment enthousiasmant à l'heure actuelle, mais qui souffre d'une réalisation peu éclatante, d'une grande répétition de l'action, et surtout d'une difficulté épouvantable pour le public familial.
Développé par SCE Japan Studio, Knack met en scène un petit golem vivant dans un univers futuriste, où les humains et les gobelins se mènent une guerre incessante pour le contrôle d'une mystérieuse énergie, contenue dans d'étonnantes pierres magiques laissées en héritage par une civilisation disparue. Knack est d'ailleurs lui-même alimenté par l'une des ces reliques, et possède un pouvoir unique, celui d'absorber de nombreux éléments. L'ingestion d'artefacts permet de retrouver de la santé, tandis que les autres matériaux lui permettent de grandir de plus en plus, tout en profitant des caractéristiques des-dits matériaux (verre, fer, glace, etc). Chaque niveau débute donc par un Knack assez minuscule pour se terminer en un mastodonte. Hélas, la progression est ultra scriptée. Vous ne grossissez ou rétrécissez uniquement quand le scénario le prévoit. Effectivement, les matériaux assimilés ont un léger impact sur la physique (la glace fond au soleil, le fer est sensible au magnétisme, le bois peut prendre feu), mais vous ne serez jamais l'abri de vos choix durant l'aventure.
Le titre profite d'un mode deux joueurs en coopération, le second participant (sur une même console) peut se joindre à tout moment à l'action. Un peu d'aide ne sera d'ailleurs pas du luxe tant la difficulté est parfois ahurissante pour une production familiale (certains adversaires peuvent éliminer Knack en un seul coup). Qui plus est, l'aventure est incroyablement répétitive, avec des couloirs et des couloirs d'ennemis à repousser, et les points de sauvegarde sont très éloignés les uns des autres.
Une réalisation à la hauteur ?
D'une point de vue technique, Knack ne transcende clairement pas les capacités de la PS4, malgré des décors assez colorés. Quelques effets spéciaux nous montrent que nous sommes sur une console next gen, mais le titre aurait pu très bien pu sortir sur PS3 sans que cela ne change réellement les graphismes. L'animation est plutôt fluide dans l'ensemble, malgré des déplacements assez patauds du personnage, tandis que la jouabilité répond bien aux commandes. Bien sur, le titre peut se pratiquer sur PlayStation Vita grâce à la fonctionnalité Remote Play, un outil toujours très appréciable.
Knack affiche une bonne dizaines d'heures de jeu, soit une durée de vie très correcte. Néanmoins, il est difficile de trouver à quelle cible s'adresse ce produit. Les enfants seront rapidement décontenancés par la difficulté beaucoup trop élevée du jeu, tandis que les joueurs spécialisés risquent de ne pas apprécier l'univers trop acidulé. La bande son s'avère assez convaincante dans l'ensemble, tout comme les doublages français du jeu.
VERDICT
Knack est une vraie déception. Un titre qui a pour mérite d'étoffer le line up de lancement de la PS4, pas vraiment enthousiasmant à l'heure actuelle, mais qui souffre d'une réalisation peu éclatante, d'une grande répétition de l'action, et surtout d'une difficulté épouvantable pour le public familial.