Call of Juarez : Gunslinger
Publié le 22/06/2013 Dans PlayStation 3
Il était une fois

Une fois n'est pas coutume, Call of Juarez : Gunslinger n'est pas une suite au précédent épisode, qui entraînait l'action dans un cadre contemporain, au grand dam des fans de la série. Bref, ce nouvel épisode, disponible pour 14,99€ sur les plateformes de téléchargement sur consoles et PC, nous permet de suivre l'aventure de Silas Greaves, un chasseur de primes impitoyable ayant passé sa vie à traquer les hors-la-loi les plus célèbres de l’Ouest. C’est lui-même qui contera son histoire, une histoire liée à celle du Far West : un mélange de légendes et de faits historiques, Constituée de rencontres mémorables et sanglantes avec certains des plus glorieux noms de l’histoire de l’Ouest tels que Pat Garret, Jesse James ou encore Butch Cassidy. L'intrigue nous propulse donc en 1910, période où l'Ouest sauvage ne sera bientôt plus qu'un lointain souvenir.

Le ton du jeu est plutôt cynique (malgré un doublage manquant d'élégance) et la mise en scène globalement soignée. Le personnage ne semble pas tout dire, et à plusieurs reprises, l'action se rembobinera automatiquement pour être jouer différemment. Une façon de compenser la disparition des chemins alternatifs si chers aux précédent opus et ce qui rallongera par la même occasion la durée de vie. L'aventure s'avère en effet très linéaire, et malgré des environnements assez variés, on rencontre assez peu d'évènements hors des scriptes de base.

Western story.

Sur le plan technique, cet épisode de Call of Juarez a du recevoir un budget beaucoup moins important que ces prédécesseurs. C'est sans doute ce qui explique le passage à un cel shading aux contours très saturés, des décors finalement très statistiques, et les textures parfois un peu délavées. Le rendu global demeure toutefois assez convaincant pour un jeu téléchargeable, et l'ambiance est très bien reproduite avec de nombreuses personnages de l'époque (shérifs, bandits, etc ...). L'animation demeure assez fluide pour sa part, et la jouabilité est encore plus arcade que la trilogie originale. Plus l'affrontement sera brutal, plus important sera le bonus, et lorsque la jauge sera pleine, il sera possible de lancer une sorte d'effet bullet time ralentissant le temps et permettant de faire le ménage à l'écran en toute décontraction. En outre, il sera possible d'échapper à la mort de justesse via une deuxième chance, façon Max Payne 3. L'intelligence artificielle a de la ressource, et les adversaires arrivent souvent très nombreux à l'écran. Quelques actions contextuelles sont également de la partie, essentiellement des duels.

La campagne assure environ quatre heures et demi de jeu, ce qui reste assez convenable. Un mode Arcade permet de refaire les cartes de l'histoire, à vive allure et enchaînant les tirs à la tête pour multiplier les combos. En terminant l'aventure une fois, vous accéderez à l'option authentique, qui permet de retirer le HUD et les indications à l'écran, tandis que le New Game + augmente sensiblement la difficulté. Côté son enfin, les musiques se montrent assez variées, mais toujours très inspirées hélas.

VERDICT

Malgré quelques imperfections, Call of Juarez : Gunslinger est un FPS à l'action soutenue et à l'ambiance indéniablement rendue. Il permet également à la série de repartir sur le bon pied, après un troisième opus (The Cartel) qui aura profondément divisé.

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