Call of Duty : Black Ops II
Publié le 23/11/2012 Dans PlayStation 3
Retour au front.

Développé par Treyarch, Call of Duty : Black Ops II suit les traces de son prédécesseur en apportant plusieurs innovations. Si le Black Ops original nous entraînait au coeur de la Guerre Froide, plus exactement en 1961 lors de la crise des missiles de Cuba, cette suite prend place à deux époques différentes. Dans les années 1980, vous incarnez à nouveau Alex Mason, qui a forcément un peu vieilli, et dans un contexte politique un brin plus détendu. En revanche, en 2025, avec David Mason (le fils d'Alex), un nouveau conflit mondial est sur le point d'éclater. Les États-Unis sont en conflit avec la Chine, et l'activiste Raul Menendez fait tout pour que la guerre éclate. L'aspect géo-politique s'avère plutôt maîtrisée, et aucune des forces en présence n'est épargnée par la critique. De plus, comme le terrain de jeu évolue sur deux périodes différentes, l'histoire gagne en densité, et certains fait qui pourraient sembler anodin en 1980, peuvent nourrir la rancœur quarante ans plus tard. Voilà qui assurera le dépaysement, pour le reste le concept n'a pas fondamentalement changé et nous revoici rapidement en immersion au centre de l'action. Dans l'ensemble, les missions du jeu offrent une mise en scène assez réussie, bien que le cheminement de la partie soit encore très scripté et linéaire. Call of Duty Black Ops II ne bouleverse pas une recette qui gagne, aussi on ne sera pas surpris de maîtriser le système de jeu en quelques minutes seulement. Évidemment, le titre est entièrement doublé en français, cela va de soi.

Sur le plan technique, Black Ops II s'en sort d'ailleurs assez bien, même si le moteur graphique commence à sérieusement vieillir. Chaque époque visitée dispose d'un cadre forcément différent : Les premières missions sont très linéaires, mais au fil des minutes, les niveaux deviennent de plus en plus vastes, et permettent davantage de fantaisies qu'à l'accoutumée. Le fait de déplacer le récit dans un futur assez proche à sans doute libérer les développeurs et les gadgets exotiques se multiplient en 2025. Les personnages sont très expressifs et l'ambiance nous plonge immédiatement dans l'enfer de la guerre. Signalons d'ailleurs que le jeu s'avère très violent, et qu'il n'est pas rare de voir voler les membres de nos adversaires. Brr. En solo, Call of Duty assure une moyenne de sept heures de jeu, ce qui reste un peu court. Cependant, Black Ops II comporte cette fois six épilogues différents, dépendant de vos choix dans certaines missions, ce qui obligera à parcourir l'aventure à plusieurs reprises. Par ailleurs, les missions Strike Force prennent une place importante dans le jeu, car si elles sont facultatives, elles ont une conséquence évidente sur la suite des évènements. Vous y dirigez une escouade constituée de soldats et de drones, et devez résoudre vos objectifs dans un temps donné. Hélas, l'IA n'est pas à la hauteur dans ces missions et le challenge proche du zéro.

Une évolution tranquille ?

Call of Duty Black Ops II reprend un concept identique aux précédents opus. Lorsque vous serez surexposé aux tirs ennemis, l'écran prendra une couleur rouge et un message vous indiquera que vous êtes blessé. A ce moment il faut impérativement se mettre à couvert sous peine de voir apparaître l'écran Game Over. Cette manière - devenue un classique - de gérer notre énergie nous oblige à agir de manière réfléchie et à ne pas foncer dans le tas, surtout dans les modes les plus difficiles du jeu. En effet de son côté l'intelligence artificielle est plutôt bien réglée , les ennemis réagissent au quart de tour dès que vous êtes dans leur champ de vision et n'hésitent pas à venir vous attaquer violemment au corps à corps lorsque vous êtes près d'eux. Il vous faudra souvent plus d'un tir pour venir à bout des adversaires, et chose amusante, même lorsque l'on croit avoir tué un soldat ennemi, il tente parfois dans un dernier souffle de vous tirer quelques balles alors que vous avez le dos tourné.

Le jeu propose également un mode coopération, ainsi que de multiples options multijoueurs sur Xbox Live (deathmatch, capture the flag, domination, etc ...), mais aussi et surtout un mode Zombies déjà très populaire et agrémenté d'options de jeux inédites. Dans le Tranzit, quatre joueurs en coopération doivent accomplir des objectifs sur une carte assez gigantesque (il est conseillé de prendre le bus pour s'y déplacer rapidement !), alors que dans la Lutte, deux équipes de quatre joueurs doivent s'affronter, mais indirectement en les poussant dans le vide ou vers les zombies. Dans le nouveau mode Hardpoint, il vous faudra sécuriser des points sur la carte, tandis que le Multi-Team offre la possibilité à de nombreuses équipes de multiplier les joutes sur la Toile. En tout, quatorze cartes sont présentes, et les différentes classes pourront être naturellement personnalisées. Les Killstreaks s'appellent désormais Scorestreacks et vous pourrez acquérir davantage de points en étant utile à votre équipe et en prenant des risques. En somme, s'il ne révolutionne en rien la série, ce neuvième volet de Call of Duty nous livre en tout cas une édition 2012 très dynamique et sans aucun temps mort.

VERDICT

Call of Duty nous projette en plein film de guerre. Ce nouveau Black Ops apporte de multiples évolutions, et pas seulement cosmétiques. La campagne solo est ainsi moins linéaire que par la passé, et délivre une action sans aucun temps mort, tandis que le multijoueurs est extrêmement nerveux, toujours plus complet (notamment l'option Zombies). Un FPS très concluant en somme, et sans doute l'un des meilleurs de la série.

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