Publié le 25/10/2012 Dans PlayStation 3
Au delà des frontières.
Mélangeant le FPS et le RPG, Borderlands 2 vous entraîne à nouveau sur la planète Pandora, un lieu où règne l'anarchie. L'intrigue débute cinq ans après le dénouement de son prédécesseur, et l'atmosphère ne s'est guère améliorée. Pandore est en effet désormais dirigée par Beau Jack, le directeur D'hyperion Corporation, qui règne d'une main de fer et tient la population sous son joug grâce à son armée de robots. Évidemment, Beau Jack ne tient pas les chasseurs de l'Arche dans son cœur, et votre personnage est sauvé in extremis en début de partie par Clap Trap, un droïde qui rappellera quelques souvenirs aux joueurs du premier opus. Bien vite, vous allez devoir rejoindre la résistance, désormais conduite par Roland le soldat (lui aussi vu dans Borderlands 1), et choisir votre avatar parmi quatre nouveaux personnages, chacun disposant de compétences uniques. On retrouve donc Salvador, le défourailleur spécialiste des armes à feu et le rustre dans toute son essence, Zer0, un assassin presque aussi efficace qu'Ezio Auditore, Maya la sirène qui peut soigner les alliés et verrouiller les ennemis, et enfin Axton un commando équipé d'une tourelle Scorpio 2.0 pour le moins destructrice. Notez qu'une cinquième classe, la Mécromancienne était également proposée pour toute pré-commande du jeu.
A l'instar d'un Final Fantasy, un arbre de compétence permettra de faire progresser ses troupes et pour faire monter son niveau, il faudra faire du "level up", c'est à dire multiplier les combats et les défis. Un schéma on ne peut plus classique en somme. En outre, certaines ennemis vaincus laisseront derrière eux quelques objets spéciaux. Il ne faudra d'ailleurs pas hésiter à fouiller partout dans le décor, pour trouver des $$$ ou du matériel. Notons que l'aventure dans Borderlands 2 prend essentiellement place dans des régions inédites de Pandore, et les environnements s'avèrent extrêmement variés. Le jeu de Gearbox n'en manquera pas d'action : Malgré une intelligence artificielle encore perfectible, la difficulté demeure progressive, et il n'est pas rare de se retrouver cerner au milieu de multiples ennemis, obligeant à faire preuve de subtilité pour s'en sortir sans dommages. Mais certaines fois, si vous n'avez pas encore atteint le niveau requis, il sera impossible de s'attaquer à des boss, sous peine de taper dans le vide pendant des heures sans lui affliger le moindre dégât. Le bon point, c'est que le jeu peut se parcourir en coopération à deux en écran splitté ou bien à quatre en ligne et que les quêtes demeurent assez variées.
Une réalisation qui a du style.
Borderlands 2 opte pour un style graphique original, puisqu'il est en cel shading, une technique encore peu utilisée dans ce genre, et qui offre une véritable personnalité au jeu. On retrouve un univers post apocalyptique assez original dans son approche, et aux couleurs très vives. L'animation reste fluide en toute circonstances, et la jouabilité se montre pour le moins simple d'accès, autorisant bien des folies. Les affrontements s'avèrent plus dynamiques que par le passé, même si les objectifs n'ont pas beaucoup évolués, et l'inventaire pêche encore par une ergonomie discutable.
L'aventure sera longue et occupera un minimum trente heures. Largement de quoi faire, surtout que le multijoueur demeure très plaisant, particulièrement en ligne (en écran splitté, la lisibilité est parfois un peu difficile). Quant à la bande son, elle se relève de qualité, avec des musiques assez variées, et des effets renforçant l'ambiance. Les dialogues (en français) s'avèrent très corrects, bien que certains personnages répètent un peu trop souvent la même tirade, et qu'on pourra trouver les propos un peu trop grossiers.
VERDICT
A l'image de son prédécesseur, Borderlands 2 est une production qui mêle avec talent le jeu de tir à la première personne et le jeu de rôles. Si les nouveautés demeurent peu nombreuses, le jeu de Gearbox promet une action sans temps mort, un humour évident (bien que pas toujours de bon goût), et une réalisation toujours aussi grand spectacle.
Mélangeant le FPS et le RPG, Borderlands 2 vous entraîne à nouveau sur la planète Pandora, un lieu où règne l'anarchie. L'intrigue débute cinq ans après le dénouement de son prédécesseur, et l'atmosphère ne s'est guère améliorée. Pandore est en effet désormais dirigée par Beau Jack, le directeur D'hyperion Corporation, qui règne d'une main de fer et tient la population sous son joug grâce à son armée de robots. Évidemment, Beau Jack ne tient pas les chasseurs de l'Arche dans son cœur, et votre personnage est sauvé in extremis en début de partie par Clap Trap, un droïde qui rappellera quelques souvenirs aux joueurs du premier opus. Bien vite, vous allez devoir rejoindre la résistance, désormais conduite par Roland le soldat (lui aussi vu dans Borderlands 1), et choisir votre avatar parmi quatre nouveaux personnages, chacun disposant de compétences uniques. On retrouve donc Salvador, le défourailleur spécialiste des armes à feu et le rustre dans toute son essence, Zer0, un assassin presque aussi efficace qu'Ezio Auditore, Maya la sirène qui peut soigner les alliés et verrouiller les ennemis, et enfin Axton un commando équipé d'une tourelle Scorpio 2.0 pour le moins destructrice. Notez qu'une cinquième classe, la Mécromancienne était également proposée pour toute pré-commande du jeu.
A l'instar d'un Final Fantasy, un arbre de compétence permettra de faire progresser ses troupes et pour faire monter son niveau, il faudra faire du "level up", c'est à dire multiplier les combats et les défis. Un schéma on ne peut plus classique en somme. En outre, certaines ennemis vaincus laisseront derrière eux quelques objets spéciaux. Il ne faudra d'ailleurs pas hésiter à fouiller partout dans le décor, pour trouver des $$$ ou du matériel. Notons que l'aventure dans Borderlands 2 prend essentiellement place dans des régions inédites de Pandore, et les environnements s'avèrent extrêmement variés. Le jeu de Gearbox n'en manquera pas d'action : Malgré une intelligence artificielle encore perfectible, la difficulté demeure progressive, et il n'est pas rare de se retrouver cerner au milieu de multiples ennemis, obligeant à faire preuve de subtilité pour s'en sortir sans dommages. Mais certaines fois, si vous n'avez pas encore atteint le niveau requis, il sera impossible de s'attaquer à des boss, sous peine de taper dans le vide pendant des heures sans lui affliger le moindre dégât. Le bon point, c'est que le jeu peut se parcourir en coopération à deux en écran splitté ou bien à quatre en ligne et que les quêtes demeurent assez variées.
Une réalisation qui a du style.
Borderlands 2 opte pour un style graphique original, puisqu'il est en cel shading, une technique encore peu utilisée dans ce genre, et qui offre une véritable personnalité au jeu. On retrouve un univers post apocalyptique assez original dans son approche, et aux couleurs très vives. L'animation reste fluide en toute circonstances, et la jouabilité se montre pour le moins simple d'accès, autorisant bien des folies. Les affrontements s'avèrent plus dynamiques que par le passé, même si les objectifs n'ont pas beaucoup évolués, et l'inventaire pêche encore par une ergonomie discutable.
L'aventure sera longue et occupera un minimum trente heures. Largement de quoi faire, surtout que le multijoueur demeure très plaisant, particulièrement en ligne (en écran splitté, la lisibilité est parfois un peu difficile). Quant à la bande son, elle se relève de qualité, avec des musiques assez variées, et des effets renforçant l'ambiance. Les dialogues (en français) s'avèrent très corrects, bien que certains personnages répètent un peu trop souvent la même tirade, et qu'on pourra trouver les propos un peu trop grossiers.
VERDICT
A l'image de son prédécesseur, Borderlands 2 est une production qui mêle avec talent le jeu de tir à la première personne et le jeu de rôles. Si les nouveautés demeurent peu nombreuses, le jeu de Gearbox promet une action sans temps mort, un humour évident (bien que pas toujours de bon goût), et une réalisation toujours aussi grand spectacle.