Publié le 11/08/2012 Dans PC
Rappel des faits précédents.
Le concept de Civilization reste le même que dans les précédents épisodes. Vous avez donc pour mission de développer une civilisation à travers les siècles et d’exercer graduellement de plus en plus d’influence sur l’ensemble du monde. Tout comme dans Civilization V, il existe plusieurs façons de « gagner ». La plus évidente est probablement la manière militaire, qui utilise essentiellement la force brute et la bonne vieille panoplie du petit soldat. À côté de cela, vous pouvez également opter pour la filière économique ou encore vous distinguer dans le domaine culturel. Sans oublier la fameuse « course à l’espace », qui offre la victoire finale à la première civilisation qui s’envolera pour l’espace.
Le gameplay de Civilization V laisse au joueur la liberté de changer de stratégie à tout moment. Dans certains cas, c’est même la seule façon de battre l’intelligence artificielle. Et comme la technologie évolue constamment au fil des millénaires, il est parfois nécessaire d’explorer d’autres pistes pour mener à bien le jeu. De l’époque des centurions romains à celle des bombes atomiques de destruction massive à grande portée, les armes à feu ne sont en effet pas toujours la solution la plus judicieuse pour dominer. En somme, mieux vaut être flexible et inventif que de tout miser sur un seul et même cheval, sans s’écarter de sa ligne de conduite.
Des nouveautés intéressantes.
Civilization V : Gods & Kings apporte le retour de la religion. Il faudra surveiller les points de foi, liés à la la découverte de merveilles naturelles, à l'entretien de chaleureuses relations entre l'Église et l'État, ainsi qu'à la construction d'édifices précis. Arrivé à un certain stade, vous pourrez fonder votre propre religion, et tente de la propager à travers le monde, soit de façon naturelle, soit en utilisant les unités religieuses (inquisiteurs et missionnaires). Gods & Kings intègre également l'espionnage, qui avait étrangement disparu du jeu de base. L'espion n'est cependant pas accessible quand vous le souhaitez. Il apparaît automatiquement au début de chaque nouvelle ère, à partir de la Renaissance. Si sa mission est un succès, il gagnera en expérience, mais s'il est repéré, vous ne pourrez plus l'utiliser avant l'ère suivante.
Par ailleurs, Gods & Kings ajoute neuf civilisations (Autriche, Byzance, Carthage, Celtes, Ethiopie, Huns, Mayas, Pays-Bas et Suède), trois scénarios additionnels (La chute de Rome", Empire des Cieux embrumés et Vers la Renaissance), vingt-sept unités supplémentaires, treize constructions inédites et neuf nouvelles merveilles. Enfin, la diplomatie a évolué, et les autres civilisations ne manqueront pas de demander l'ouverture d'une ambassade dans votre contrée.
Une réalisation stagnante.
Les graphismes n'ont été remaniés pour cette nouvelle extension de Civilization V. Le rendu commence ainsi à vieillir, même si les personnages sont reproduits dans un style graphique original, avec une interface type art déco. Les concepteurs soulignent d’ailleurs que ce qui fait l’intérêt de Civilization, ce n’est pas le réalisme des graphismes, mais bien la profondeur du gameplay dans lequel le joueur est aspiré. Et que dire des combats, dont la carte rappelle les traditionnels wargames, et qui offre une approche encore plus stratégique ?
Les cartes du monde consultables et la ligne du temps uniformisée assurent des sessions de jeu dynamiques et une action constante. Le jeu comprend également des options multijoueurs, où un maximum de huit concurrents peuvent s’affronter par équipes, soit un contre un soit au sein d’un groupe de plusieurs joueurs dans lequel chacun joue pour son propre compte. Le chat vocal a été intégré et les musiques sont tout bonnement magnifiques.
VERDICT
Une nouvelle déclinaison de Civilization V très réussie et qui devrait faire le bonheur des fans de stratégie. On appréciera particulièrement le retour de la religion et de l'espionnage, et le gameplay toujours aussi profond du jeu de Firaxis.
Le concept de Civilization reste le même que dans les précédents épisodes. Vous avez donc pour mission de développer une civilisation à travers les siècles et d’exercer graduellement de plus en plus d’influence sur l’ensemble du monde. Tout comme dans Civilization V, il existe plusieurs façons de « gagner ». La plus évidente est probablement la manière militaire, qui utilise essentiellement la force brute et la bonne vieille panoplie du petit soldat. À côté de cela, vous pouvez également opter pour la filière économique ou encore vous distinguer dans le domaine culturel. Sans oublier la fameuse « course à l’espace », qui offre la victoire finale à la première civilisation qui s’envolera pour l’espace.
Le gameplay de Civilization V laisse au joueur la liberté de changer de stratégie à tout moment. Dans certains cas, c’est même la seule façon de battre l’intelligence artificielle. Et comme la technologie évolue constamment au fil des millénaires, il est parfois nécessaire d’explorer d’autres pistes pour mener à bien le jeu. De l’époque des centurions romains à celle des bombes atomiques de destruction massive à grande portée, les armes à feu ne sont en effet pas toujours la solution la plus judicieuse pour dominer. En somme, mieux vaut être flexible et inventif que de tout miser sur un seul et même cheval, sans s’écarter de sa ligne de conduite.
Des nouveautés intéressantes.
Civilization V : Gods & Kings apporte le retour de la religion. Il faudra surveiller les points de foi, liés à la la découverte de merveilles naturelles, à l'entretien de chaleureuses relations entre l'Église et l'État, ainsi qu'à la construction d'édifices précis. Arrivé à un certain stade, vous pourrez fonder votre propre religion, et tente de la propager à travers le monde, soit de façon naturelle, soit en utilisant les unités religieuses (inquisiteurs et missionnaires). Gods & Kings intègre également l'espionnage, qui avait étrangement disparu du jeu de base. L'espion n'est cependant pas accessible quand vous le souhaitez. Il apparaît automatiquement au début de chaque nouvelle ère, à partir de la Renaissance. Si sa mission est un succès, il gagnera en expérience, mais s'il est repéré, vous ne pourrez plus l'utiliser avant l'ère suivante.
Par ailleurs, Gods & Kings ajoute neuf civilisations (Autriche, Byzance, Carthage, Celtes, Ethiopie, Huns, Mayas, Pays-Bas et Suède), trois scénarios additionnels (La chute de Rome", Empire des Cieux embrumés et Vers la Renaissance), vingt-sept unités supplémentaires, treize constructions inédites et neuf nouvelles merveilles. Enfin, la diplomatie a évolué, et les autres civilisations ne manqueront pas de demander l'ouverture d'une ambassade dans votre contrée.
Une réalisation stagnante.
Les graphismes n'ont été remaniés pour cette nouvelle extension de Civilization V. Le rendu commence ainsi à vieillir, même si les personnages sont reproduits dans un style graphique original, avec une interface type art déco. Les concepteurs soulignent d’ailleurs que ce qui fait l’intérêt de Civilization, ce n’est pas le réalisme des graphismes, mais bien la profondeur du gameplay dans lequel le joueur est aspiré. Et que dire des combats, dont la carte rappelle les traditionnels wargames, et qui offre une approche encore plus stratégique ?
Les cartes du monde consultables et la ligne du temps uniformisée assurent des sessions de jeu dynamiques et une action constante. Le jeu comprend également des options multijoueurs, où un maximum de huit concurrents peuvent s’affronter par équipes, soit un contre un soit au sein d’un groupe de plusieurs joueurs dans lequel chacun joue pour son propre compte. Le chat vocal a été intégré et les musiques sont tout bonnement magnifiques.
VERDICT
Une nouvelle déclinaison de Civilization V très réussie et qui devrait faire le bonheur des fans de stratégie. On appréciera particulièrement le retour de la religion et de l'espionnage, et le gameplay toujours aussi profond du jeu de Firaxis.