Publié le 24/04/2012 Dans PlayStation 3
Développé par Left Field Productions, Mayhem est un jeu de course de stock-car rappelant quelque peu Destruction Derby, sauf que l'univers décrit ici n'a rien de réaliste. On se croirait plus volontiers dans un Madworld ou un Sin City. Le titre n'est pourtant pas vraiment violent (classification 7+ seulement) et à mille lieux de Twisted Metal concernant le gameplay. Le titre présente quatre modes de jeux différents. La Course vous demandera de finir premier, tout en éliminant vos adversaires, ce qui n'est pas toujours une mince affaire. La Démolition imposera de fracasser les voitures concurrentes pour être le dernier sur ses 4 roues, la Domination exigera d'éjecter les autres voitures de la fosse, tandis que l'Elimination éliminera à chaque tour le dernier de la course. Mayhem intègre 120 véhicules répartis en six classes différentes, permettant de varier les styles. Il est naturellement possible d'y jouer en ligne (jusqu'à huit simultanément) et même à deux sur une même console.
Sur le plan purement technique, Mayhem dégage un certain cachet, c'est évident, mais derrière ce design composé essentiellement de rouge, gris, blanc et noir, les textures sont loin d'être à la hauteur d'un jeu PS3, les décors sont pour le moins ternes, et les véhicules approximativement modélisés. L'aspect cartoon détourne bien des bogues, c'est évident. Et que dire de la gestion des dégâts irréaliste au possible ? Fort heureusement, l'animation du jeu s'avère d'une grande fluidité, et les courses globalement assez nerveuses. La jouabilité est naturellement très arcade. Il suffit de quelques secondes pour en comprendre toutes les subtilités. En collectant les bonus présents au sol, il sera possible de remplir une jauge de boost, utile pour faire le nettoyage rapidement à l'écran. Cependant, l'intelligence artificielle ne brille pas vraiment par ses performances, et la progression est on ne peut plus balisé. Trop sans doute car en environ cinq heures vous aurez compléter l'intégralité des défis que proposent le jeu. Le multijoueurs est un peu plus attrayant il est vrai. Côté son enfin, la bande son est assez explosive et correspond bien à l'esprit du jeu. Les bruitages manquent de coffre pour leur part, avec des moteurs qui ont tous la même sonorité, et des collisions peu abouties.
VERDICT
Au final, Mayhem est un jeu de course/action relativement honorable. Le titre promet quelques parties intéressantes, notamment en multijoueurs, mais nous réserve également de nombreux défauts techniques et une intelligence artificielle au ras des pâquerettes.
Sur le plan purement technique, Mayhem dégage un certain cachet, c'est évident, mais derrière ce design composé essentiellement de rouge, gris, blanc et noir, les textures sont loin d'être à la hauteur d'un jeu PS3, les décors sont pour le moins ternes, et les véhicules approximativement modélisés. L'aspect cartoon détourne bien des bogues, c'est évident. Et que dire de la gestion des dégâts irréaliste au possible ? Fort heureusement, l'animation du jeu s'avère d'une grande fluidité, et les courses globalement assez nerveuses. La jouabilité est naturellement très arcade. Il suffit de quelques secondes pour en comprendre toutes les subtilités. En collectant les bonus présents au sol, il sera possible de remplir une jauge de boost, utile pour faire le nettoyage rapidement à l'écran. Cependant, l'intelligence artificielle ne brille pas vraiment par ses performances, et la progression est on ne peut plus balisé. Trop sans doute car en environ cinq heures vous aurez compléter l'intégralité des défis que proposent le jeu. Le multijoueurs est un peu plus attrayant il est vrai. Côté son enfin, la bande son est assez explosive et correspond bien à l'esprit du jeu. Les bruitages manquent de coffre pour leur part, avec des moteurs qui ont tous la même sonorité, et des collisions peu abouties.
VERDICT
Au final, Mayhem est un jeu de course/action relativement honorable. Le titre promet quelques parties intéressantes, notamment en multijoueurs, mais nous réserve également de nombreux défauts techniques et une intelligence artificielle au ras des pâquerettes.