Publié le 12/10/2011 Dans PlayStation 3
Saison 2011.
La saison 2011 de F1 entre dans sa dernière ligne droite. Si le suspense n'est plus vraiment au rendez-vous, tant l'écurie Red Bull domine le championnat, le jeu vidéo permettra peut être d'inverser (ou non) les évènements. Signé Codemasters, F1 2011 reprend naturellement les excellentes bases de son prédécesseur. Le jeu intègre toutes les données de l'année en cours, c'est-à-dire vingt-quatre pilotes pour douze écuries (même si les transferts ne sont pas tous à jour), ainsi que le calendrier officiel de la compétition. Cela sera l'occasion de découvrir le nouveau Grand Prix d'Inde, et de courir pour la première fois virtuellement sur le tracé modifié du Nurburgring. Puisque le règlement a encore été modifié cette année, F1 2011 se pare d'options de jeu bienvenues. Le Drag Reduction System (DRS) fait son apparition et vous permet d'ajuster votre aileron arrière pour obtenir un boost qui augmente la vitesse jusqu'à 10 km/h. Le dispositif s'utilise à certains endroits du circuit et facilite les dépassements. Le Kinetic Energy Recovery System (KERS), initié dans la saison 2009 sans grand succès, marque également son retour et permet, dans les phases d'accélération, d'utiliser un bouton pour déclencher une puissance supplémentaire de 80 chevaux utilisable jusqu'à 6,67 secondes. Enfin, l'autre changement d'envergure concerne le manufacturier pneumatique (Pirelli remplaçant Bridgestone), et compte tenu des gommes plus friables en 2011, il faudra multiplier les arrêts aux stands pour ne pas perdre trop de temps en piste.
La voiture de sécurité est également de la partie dans F1 2011, même s'il faut vraiment y aller comme un rustre pour la voir apparaître, et si vous jouez en mode réaliste, le comportement des concurrents se montre assez convaincant, tout comme les décisions des commissaires de pistes. Rappelons que les ravitaillements ont été bannis depuis la saison 2009, et qu'emprunter la pit lane ne sert qu'à chausser de nouveaux pneus (à savoir tendres ou durs).
Une touche arcade bien présente.
Lorsque l’on débute une partie, les assistances au pilotage sont activées par défaut, ce qui entraîne un pilotage extrêmement enfantin. À dire vrai, vous n’avez qu’à appuyer sur l’accélérateur et diriger la monoplace, sans vous soucier d’autre chose. Bien évidemment, tous ces subterfuges pourront être désactivés et la conduite en sera bien différente. On appréciera l'introduction d'un mode deux joueurs en écran splitté cette année, de même que l'arrivée d'un vrai mode coopération en ligne, permettant d'effectuer une saison complète de F1 au sein d'un même écurie.
Les modes de jeux s'avèrent très complets et la carrière vous occupera un moment car elle s'étend sur trois, cinq ou sept saisons. Au départ, vous débuterez sur une modeste monoplace et gravirez les échelons les uns après les autres. Après chaque course, vous pourrez participer à une conférence de presse, et vos réponses pourront influencer votre avenir au sein de l'écurie, mais aussi avec votre équipier.
Une réalisation en progression ?
Techniquement parlant, F1 2011 propose un graphisme relativement convaincant et riche en détails, même si les évolutions sont minces depuis le précédent volets. Les environnements sont conformes aux modèles existants, et les effets météo se montrent très réalistes. La sensation de vitesse est bien gérée, l'effet d'aspiration un peu moins. Quelques chutes de frame rate sont également sensibles dans cette édition PS3.
Niveau bruitages, les moteurs ronronnent bien, tout le contraire des commentaires, certes en français, qui brillent par leur absence. Enfin F1 2011 dispose d'une durée de vie satisfaisante. Les modes de jeux sont assez complets et la carrière vous occupera un moment, le défi ne manque pas d'énergie, et le titre est plutôt agréable à parcourir.
VERDICT
Très réussi sur le plan technique, F1 2011 réjouira les amateurs de course automobile, qu'il soit débutant ou mordu du genre. Apportant des mises à jour intéressantes, et se conformant de plus en plus à la réalité, le jeu constitue la nouvelle référence du genre.
La saison 2011 de F1 entre dans sa dernière ligne droite. Si le suspense n'est plus vraiment au rendez-vous, tant l'écurie Red Bull domine le championnat, le jeu vidéo permettra peut être d'inverser (ou non) les évènements. Signé Codemasters, F1 2011 reprend naturellement les excellentes bases de son prédécesseur. Le jeu intègre toutes les données de l'année en cours, c'est-à-dire vingt-quatre pilotes pour douze écuries (même si les transferts ne sont pas tous à jour), ainsi que le calendrier officiel de la compétition. Cela sera l'occasion de découvrir le nouveau Grand Prix d'Inde, et de courir pour la première fois virtuellement sur le tracé modifié du Nurburgring. Puisque le règlement a encore été modifié cette année, F1 2011 se pare d'options de jeu bienvenues. Le Drag Reduction System (DRS) fait son apparition et vous permet d'ajuster votre aileron arrière pour obtenir un boost qui augmente la vitesse jusqu'à 10 km/h. Le dispositif s'utilise à certains endroits du circuit et facilite les dépassements. Le Kinetic Energy Recovery System (KERS), initié dans la saison 2009 sans grand succès, marque également son retour et permet, dans les phases d'accélération, d'utiliser un bouton pour déclencher une puissance supplémentaire de 80 chevaux utilisable jusqu'à 6,67 secondes. Enfin, l'autre changement d'envergure concerne le manufacturier pneumatique (Pirelli remplaçant Bridgestone), et compte tenu des gommes plus friables en 2011, il faudra multiplier les arrêts aux stands pour ne pas perdre trop de temps en piste.
La voiture de sécurité est également de la partie dans F1 2011, même s'il faut vraiment y aller comme un rustre pour la voir apparaître, et si vous jouez en mode réaliste, le comportement des concurrents se montre assez convaincant, tout comme les décisions des commissaires de pistes. Rappelons que les ravitaillements ont été bannis depuis la saison 2009, et qu'emprunter la pit lane ne sert qu'à chausser de nouveaux pneus (à savoir tendres ou durs).
Une touche arcade bien présente.
Lorsque l’on débute une partie, les assistances au pilotage sont activées par défaut, ce qui entraîne un pilotage extrêmement enfantin. À dire vrai, vous n’avez qu’à appuyer sur l’accélérateur et diriger la monoplace, sans vous soucier d’autre chose. Bien évidemment, tous ces subterfuges pourront être désactivés et la conduite en sera bien différente. On appréciera l'introduction d'un mode deux joueurs en écran splitté cette année, de même que l'arrivée d'un vrai mode coopération en ligne, permettant d'effectuer une saison complète de F1 au sein d'un même écurie.
Les modes de jeux s'avèrent très complets et la carrière vous occupera un moment car elle s'étend sur trois, cinq ou sept saisons. Au départ, vous débuterez sur une modeste monoplace et gravirez les échelons les uns après les autres. Après chaque course, vous pourrez participer à une conférence de presse, et vos réponses pourront influencer votre avenir au sein de l'écurie, mais aussi avec votre équipier.
Une réalisation en progression ?
Techniquement parlant, F1 2011 propose un graphisme relativement convaincant et riche en détails, même si les évolutions sont minces depuis le précédent volets. Les environnements sont conformes aux modèles existants, et les effets météo se montrent très réalistes. La sensation de vitesse est bien gérée, l'effet d'aspiration un peu moins. Quelques chutes de frame rate sont également sensibles dans cette édition PS3.
Niveau bruitages, les moteurs ronronnent bien, tout le contraire des commentaires, certes en français, qui brillent par leur absence. Enfin F1 2011 dispose d'une durée de vie satisfaisante. Les modes de jeux sont assez complets et la carrière vous occupera un moment, le défi ne manque pas d'énergie, et le titre est plutôt agréable à parcourir.
VERDICT
Très réussi sur le plan technique, F1 2011 réjouira les amateurs de course automobile, qu'il soit débutant ou mordu du genre. Apportant des mises à jour intéressantes, et se conformant de plus en plus à la réalité, le jeu constitue la nouvelle référence du genre.