Publié le 05/10/2011 Dans PlayStation 3
Un titre étonnant.
Signé UTV Ignition, El Shaddai : Ascension of the Metatron est librement inspirée des évènements du Livre d'Enoch, apocryphe de l'Ancien Testament. Vous y incarnez le personnage d'Enoch qui devra capturer les âmes de sept anges renégats qui ont quitté le Paradis pour se rendre sur Terre et qui ont provoqué la colère des puissances supérieures. En effet, de leur union avec les humains, les anges déchus ont donné naissance aux Nephilim, des créatures qui apportent chaos et dévastation sur Terre. Développé par Sawaki Takeyasu (Devil May Cry, Okami, Viewtiful Joe), El Shaddai conserve la touche artistique fascinante des anciennes productions de feu Clover Studio, et n'hésite pas à mettre à mal tous les clichés actuels.
Durant l'aventure, c'est Lucifer en personne (!) qui vous accompagnera, tandis que vous donnera des nouvelles de votre progression à Dieu grâce à votre téléphone portable. Le concept du jeu est lui beaucoup plus classique, puisqu'il s'agit essentiellement d'un beat'em all agrémenté de passages de plate-formes. A l'instar de beaucoup de jeux des années 1990, il faudra préalablement nettoyer la zone dans laquelle vous vous trouvez pour pouvoir avancer à l'écran supérieur. Enoch ne dispose pas de barre de vie et pour savoir son état de santé, il conviendra de surveiller ses vêtements. Plus ceux-ci tombent en lambeaux, plus son avenir semblera compromis. Il est toutefois possible de faire revenir Enoch à lui en pressant régulièrement tous les boutons. L'armement est assez basique pour sa part. On retrouve l'Arch, une épée classique, le Veil, une bouclier qui peut se changer en deux armes, le Gale, un disque qui permet de propulser des petits projectiles, ainsi que la possibilité de faire appel à l'esprit d'Uriel pour éliminer plus rapidement les ennemis.
Un concept imparfait.
Véritablement point fort du jeu, les graphismes d'El Shaddai se montrent d'une grande audace. Le character design est très original, les différents stages disposent chacun d'une touche unique, et on a plaisir à découvrir ce que les développeurs nous ont concocté pour la suite des évènements. Les anges déchus tiennent lieu de boss, et les rencontres ne manqueront pas de piquants. La jouabilité est cependant bien moins plaisante. La gestion des combats est assez poussive, et les phases de plate-forme 2D sont assez aléatoires. En 3D, le résultat est déjà plus abouti, même si Enoch manque encore de réactivité.
Les musiques s'avèrent d'une grande qualité, et contribuent à poser l'ambiance si particulière du jeu. Les bruitages sont très réussis, et on apprécie la possibilité de pouvoir choisir les doublages japonais ou américains. El Shaddai occupera environ une petite dizaine d'heures pour terminer la campagne principale. Il sera ensuite possible de refaire les niveaux indépendamment, mais la grande répétition des tâches n'incite pas vraiment à poursuivre l'aventure.
VERDICT
El Shaddai est une production étonnante et déconcertante. Très réussie sur le plan graphique, son gameplay est hélas beaucoup moins pimpant, alternant combats peu inspirés et plates-formes poussives. Un jeu qui ne laissera pas de marbre quoiqu'il en soit.
Signé UTV Ignition, El Shaddai : Ascension of the Metatron est librement inspirée des évènements du Livre d'Enoch, apocryphe de l'Ancien Testament. Vous y incarnez le personnage d'Enoch qui devra capturer les âmes de sept anges renégats qui ont quitté le Paradis pour se rendre sur Terre et qui ont provoqué la colère des puissances supérieures. En effet, de leur union avec les humains, les anges déchus ont donné naissance aux Nephilim, des créatures qui apportent chaos et dévastation sur Terre. Développé par Sawaki Takeyasu (Devil May Cry, Okami, Viewtiful Joe), El Shaddai conserve la touche artistique fascinante des anciennes productions de feu Clover Studio, et n'hésite pas à mettre à mal tous les clichés actuels.
Durant l'aventure, c'est Lucifer en personne (!) qui vous accompagnera, tandis que vous donnera des nouvelles de votre progression à Dieu grâce à votre téléphone portable. Le concept du jeu est lui beaucoup plus classique, puisqu'il s'agit essentiellement d'un beat'em all agrémenté de passages de plate-formes. A l'instar de beaucoup de jeux des années 1990, il faudra préalablement nettoyer la zone dans laquelle vous vous trouvez pour pouvoir avancer à l'écran supérieur. Enoch ne dispose pas de barre de vie et pour savoir son état de santé, il conviendra de surveiller ses vêtements. Plus ceux-ci tombent en lambeaux, plus son avenir semblera compromis. Il est toutefois possible de faire revenir Enoch à lui en pressant régulièrement tous les boutons. L'armement est assez basique pour sa part. On retrouve l'Arch, une épée classique, le Veil, une bouclier qui peut se changer en deux armes, le Gale, un disque qui permet de propulser des petits projectiles, ainsi que la possibilité de faire appel à l'esprit d'Uriel pour éliminer plus rapidement les ennemis.
Un concept imparfait.
Véritablement point fort du jeu, les graphismes d'El Shaddai se montrent d'une grande audace. Le character design est très original, les différents stages disposent chacun d'une touche unique, et on a plaisir à découvrir ce que les développeurs nous ont concocté pour la suite des évènements. Les anges déchus tiennent lieu de boss, et les rencontres ne manqueront pas de piquants. La jouabilité est cependant bien moins plaisante. La gestion des combats est assez poussive, et les phases de plate-forme 2D sont assez aléatoires. En 3D, le résultat est déjà plus abouti, même si Enoch manque encore de réactivité.
Les musiques s'avèrent d'une grande qualité, et contribuent à poser l'ambiance si particulière du jeu. Les bruitages sont très réussis, et on apprécie la possibilité de pouvoir choisir les doublages japonais ou américains. El Shaddai occupera environ une petite dizaine d'heures pour terminer la campagne principale. Il sera ensuite possible de refaire les niveaux indépendamment, mais la grande répétition des tâches n'incite pas vraiment à poursuivre l'aventure.
VERDICT
El Shaddai est une production étonnante et déconcertante. Très réussie sur le plan graphique, son gameplay est hélas beaucoup moins pimpant, alternant combats peu inspirés et plates-formes poussives. Un jeu qui ne laissera pas de marbre quoiqu'il en soit.