Publié le 26/09/2011 Dans PlayStation 3
L'enfer urbain.
Développé par Criterion, le jeu Black se positionnait comme le "Burnout" du FPS, à savoir un jeu de tir arcade et explosif, et qui disposait d'une réalisation technique très convaincante pour l'époque. On ne s'encombrait pas d'un scénario compliqué, et il ne s'agissait plus de savoir sur qui on tire, mais sur quoi on tire : panneaux, murs, statues, portes, plafonds et fenêtres. Tout pouvait être détruit afin de surprendre, assommer, blesser ou tuer vos adversaires. Chaque balle laisse un impact, chaque impact a une conséquence. Autant dire que Bodycount était tout de même attendu par les fans du genre qui espérait retrouver les éléments décrits un peu plus haut, mais à la sauce HD. L'intrigue est d'ailleurs assez amusante, puisque en tant qu'agent d'une organisation secrète qui défend la paix dans le monde, vous devez éliminer toutes les menaces possibles. L'intrigue débute alors en Afrique de l'Ouest, théâtre d'une guerre civile. Vous ignorez ce qui se passe, mais vous ne choisirez aucun camp. Les deux factions qui s'entretuent sont des ennemis, et il n'y a pas à réfléchir longtemps pour en venir à bout. Derrière cet aspect rustre se cache en réalité une conspiration menée par la Target, une société secrète qui agit toujours dans l'ombre, tellement même que l'on ne saura pas vraiment ses motivations dans cet épisode de Bodycount !
Une réalisation mitigée.
Bodycount est loin de rivaliser avec les ténors actuels sur consoles. La réalisation technique est assez standard, et même si les décors sont partiellement destructibles, le design manque cruellement d'inspiration. Et lorsqu'on découvre qu'il faut parfois repasser dans les mêmes environnements, on ne tarde pas à trouver le temps long. Même si les ennemis arrivent par vague et qu'il y a beaucoup d'éléments à l'écran, l'intelligence artificielle est particulièrement stupide. C'est un peu déroutant il faut l'avouer. De plus, il faudra parfois plus d'un chargeur pour s'en débarrasser. Un parti pris pour rendre le jeu plus instinctif mouais. A noter qu'une note vous attend à chaque niveau terminé. Non pas que cela ait beaucoup d'importance. Ajoutons que la portée des armes s'avère parfois très étrange, mais le titre lorgne vers l'arcade alors ce n'est pas très dérangeant. La jouabilité est très accessible, bien qu'un peu robotique.
Côté ambiance, le jeu nous livre une bande son techno particulièrement fade et d'un doublage peu palpitant. Le spectacle ne tient d'ailleurs pas en haleine durant très longtemps : Comptez environ cinq heures pour boucler le mode solo. Le multijoueur n'est guère plus motivant, avec du team deathmatch, du free for all, du classique parmi les classiques.
VERDICT
Au final, Bodycount est un FPS qui manque terriblement de style et d'intérêt. Plat, répétitif, et finalement peu défoulant, ce titre se montre très moyen, et n'occupera que pendant une brève période.
Développé par Criterion, le jeu Black se positionnait comme le "Burnout" du FPS, à savoir un jeu de tir arcade et explosif, et qui disposait d'une réalisation technique très convaincante pour l'époque. On ne s'encombrait pas d'un scénario compliqué, et il ne s'agissait plus de savoir sur qui on tire, mais sur quoi on tire : panneaux, murs, statues, portes, plafonds et fenêtres. Tout pouvait être détruit afin de surprendre, assommer, blesser ou tuer vos adversaires. Chaque balle laisse un impact, chaque impact a une conséquence. Autant dire que Bodycount était tout de même attendu par les fans du genre qui espérait retrouver les éléments décrits un peu plus haut, mais à la sauce HD. L'intrigue est d'ailleurs assez amusante, puisque en tant qu'agent d'une organisation secrète qui défend la paix dans le monde, vous devez éliminer toutes les menaces possibles. L'intrigue débute alors en Afrique de l'Ouest, théâtre d'une guerre civile. Vous ignorez ce qui se passe, mais vous ne choisirez aucun camp. Les deux factions qui s'entretuent sont des ennemis, et il n'y a pas à réfléchir longtemps pour en venir à bout. Derrière cet aspect rustre se cache en réalité une conspiration menée par la Target, une société secrète qui agit toujours dans l'ombre, tellement même que l'on ne saura pas vraiment ses motivations dans cet épisode de Bodycount !
Une réalisation mitigée.
Bodycount est loin de rivaliser avec les ténors actuels sur consoles. La réalisation technique est assez standard, et même si les décors sont partiellement destructibles, le design manque cruellement d'inspiration. Et lorsqu'on découvre qu'il faut parfois repasser dans les mêmes environnements, on ne tarde pas à trouver le temps long. Même si les ennemis arrivent par vague et qu'il y a beaucoup d'éléments à l'écran, l'intelligence artificielle est particulièrement stupide. C'est un peu déroutant il faut l'avouer. De plus, il faudra parfois plus d'un chargeur pour s'en débarrasser. Un parti pris pour rendre le jeu plus instinctif mouais. A noter qu'une note vous attend à chaque niveau terminé. Non pas que cela ait beaucoup d'importance. Ajoutons que la portée des armes s'avère parfois très étrange, mais le titre lorgne vers l'arcade alors ce n'est pas très dérangeant. La jouabilité est très accessible, bien qu'un peu robotique.
Côté ambiance, le jeu nous livre une bande son techno particulièrement fade et d'un doublage peu palpitant. Le spectacle ne tient d'ailleurs pas en haleine durant très longtemps : Comptez environ cinq heures pour boucler le mode solo. Le multijoueur n'est guère plus motivant, avec du team deathmatch, du free for all, du classique parmi les classiques.
VERDICT
Au final, Bodycount est un FPS qui manque terriblement de style et d'intérêt. Plat, répétitif, et finalement peu défoulant, ce titre se montre très moyen, et n'occupera que pendant une brève période.