Publié le 18/02/2009 Dans Interviews
1. Cela fait maintenant quelques mois que l’on assiste à l’arrivée en masse de camescopes certifiés FullHD, alors que l’année dernière Panasonic était encore l’un des rares constructeurs à proposer ce genre de produit. Comment vous positionnez-vous par rapport à vos compétiteurs et qu’est ce qui fait la différence dans votre gamme ?
La HD est une tendance logique dans le marché de la caméra, c’est la raison pour laquelle nous élargissons fortement notre gamme en 2009 et passons 4 à 7 produits. Nous continuons à développer nos technologies propres telles que le mode intelligent, la stabilisation optique et les lentilles Leica ainsi que la qualité de l’enregistrement final.
Cette gamme est correspond à différentes classes de prix, ce qui nous permet de rendre la HD plus accessible.
2. La tendance actuelle dans le domaine des téléviseurs LCD / Plasma est à la convergence numérique, avec l’intégration de la compatibilité DLNA et la capacité pour ces appareils de reproduire du contenu audio / vidéo stocké sur le réseau domestique. Que pensez-vous de cette tendance et qu’avez-vous à offrir en la matière ? Estimez-vous que ces fonctionnalités doivent être réservées à des modèles haut de gamme ou être présent sur l’ensemble des modèles ?
Nous croyons aussi à la convergence numérique et c’est pourquoi nous offrons des fonctionnalités réseaux à nos appareils. Depuis quelque temps déjà , un lecteur de carte SD était disponible et cette année, non seulement nous étendons le nombre de type de formats pouvant être lu sur cette carte (Jpeg, AVCHD et DivX), mais nous offrons également du contenu venant de l’Internet (YouTube, Picasa Web, Eurosport, Bloomberg) et la capacité d’établir des connexions réseaux via dlna.
Il nous semble que ces fonctionnalités IP doivent encore être réservées aux modèles hauts de gamme. Par contre, le lecteur de carte SD est disponible sur l’ensemble de notre gamme.
3.Panasonic est clairement le leader du marché dans le segment des PDP (plasma display), mais reste un acteur moyen sur le segment des LCD. Comment expliquez-vous ce phénomène et quelle est votre stratégie pour équilibrer votre pénétration du marché du LCD ?
Nous sommes en effet numéro 1 sur le marché du plasma et notre image de marque en télévision est historiquement construite sur cette technologie. Etant une référence sur le marché du plasma, nous voulons profiter de cette réputation en termes de qualité d’image pour grandir sur le marché du LCD.
Aujourd’hui, nous maîtrisons parfaitement ces deux technologies et les améliorons continuellement. Le NeoPDP est une évolution majeure de la technologie plasma et va rendre les images encore plus impressionnantes et le IPS-alpha, pour le LCD, est une technologie qui permet de reproduire une image parfaite sans perte de qualité quel que soit l’angle de vision.
Notre but n’est pas de prioriser une technologie par rapport à l’autre mais bien de l’utiliser là où elle a son sens, c-à -d le plasma dans les grands écrans pour la qualité du rendu cinématographique et le LCD dans les plus petits écrans.
Nous allons continuer à investir dans le plasma, tout en étendant notre offre également dans le LCD.
4. Vous avez développé une gamme d’appareils photo compacts qui fait référence en matière de fonctionnalités et de qualité ; d’une autre côté, votre offre en matière d’appareil réflex est limitée à un seul modèle, le Lumix DMC-L10. Comment justifiez-vous ce qui pourrait passer pour un manque d’intérêt envers ce secteur ?
Cela n’est pas un signe de manque d’intérêt. Panasonic étant un joueur récent dans le marché de la photo, nous voulions être bien préparés avant d’attaquer ce segment et investir le temps nécessaire dans le développement d’une gamme cohérente. La preuve est faite aujourd’hui avec le G1, un appareil digital dont les lentilles peuvent être interchangées et qui est pourvu d’un viseur digital, combinant donc le meilleur des deux mondes – le compact et le reflex.
Nous avons choisi d’aborder ce marché avec une vraie innovation qui à nos yeux répond à une vraie demande. Nous voulons, avec cet appareil, toucher le consommateur qui est prêt à faire le pas entre un compact et un reflex mais qui est un peu effrayé par la complexité du reflex. Le G1 offre une alternative aussi facile d’utilisation qu’un compact mais qui intègre les spécifications techniques d’un reflex tout en étant d’une taille plus réduite.
5. La résolution des appareils photos semble connaître une augmentation quasi quotidienne. Pourquoi cette augmentation ? Est-ce que l’utilisateur demande réellement un appareil dote d’une résolution toujours plus élevée – et par conséquent, des fichiers de plus en plus lourds ? Ou est-ce juste la vieille stratégie marketing du “plus, c’est mieux” ?
Il est vrai qu’une guerre des pixels a ou a eu lieu. Cette tendance touche tout doucement à sa fin. En tout cas Panasonic s’en démarque aujourd’hui. Nous avons en gamme un appareil avec un capteur de 14.7MP mais qui n’a pas de successeur. Cela n’a pas de sens de proposer des résolutions toujours plus importantes car cela ne mène pas de facto à une amélioration de la qualité des photos.
Bien entendu, c’est un élément de comparaison facile pour le consommateur qui ne se retrouve pas toujours dans une technologie complexe. La spirale descendante des prix à fait que la photo digitale est devenue accessible à tout le monde et ce public élargi à pris le parti de choisir un certain nombre de critères qui sont devenu des points de comparaison et de références entre les offres du marché, le nombre de pixels en sont une.
Pour nous démarquer de cette course aux chiffres, nous nous centrons plus sur le développement du software des appareils qui est aussi une composante essentielle pour des photos réussies.
6. Maintenant que la guerre des formats HD a été gagnée par le Blu-Ray, quel genre d’innovations intéressantes le consommateur doit-il s’attendre à voir arriver sur le marché ? Quel sont le rôle et le poids de Panasonic dans le consortium Blu-Ray ?
Panasonic joue un rôle très important au niveau global en ce qui concerne la technologie Blu-ray. Pour rappel, Panasonic est numéro 1 sur le marché Japonais qui est le marché le plus avancé en ce qui concerne cette technologie et a été la première marque à lancer un lecteur en Europe.
En ce qui concerne les produits, nous en améliorons de manière continue la qualité ainsi que leurs capacités en terme de networking. La nouvelle gamme va par exemple, en plus du lecteur de carte SD, intégrer un port USB et la capacité à accéder à un contenu internet (Viera Cast, comme pour les écrans Viera).
Au niveau de la qualité d’image, le PHL (Panasonic Hollywood Laboratories) est la clé de notre succès. Grâce aux différentes collaborations avec les majors, nous sommes à la pointe de la restitution des films au plus près du format cinéma. Aujourd’hui, le PHL travaille sur une nouvelle norme – 3D FHD – qui permettra de visionner des films en trois dimensions sans aucune perte de qualité.
La HD est une tendance logique dans le marché de la caméra, c’est la raison pour laquelle nous élargissons fortement notre gamme en 2009 et passons 4 à 7 produits. Nous continuons à développer nos technologies propres telles que le mode intelligent, la stabilisation optique et les lentilles Leica ainsi que la qualité de l’enregistrement final.
Cette gamme est correspond à différentes classes de prix, ce qui nous permet de rendre la HD plus accessible.
2. La tendance actuelle dans le domaine des téléviseurs LCD / Plasma est à la convergence numérique, avec l’intégration de la compatibilité DLNA et la capacité pour ces appareils de reproduire du contenu audio / vidéo stocké sur le réseau domestique. Que pensez-vous de cette tendance et qu’avez-vous à offrir en la matière ? Estimez-vous que ces fonctionnalités doivent être réservées à des modèles haut de gamme ou être présent sur l’ensemble des modèles ?
Nous croyons aussi à la convergence numérique et c’est pourquoi nous offrons des fonctionnalités réseaux à nos appareils. Depuis quelque temps déjà , un lecteur de carte SD était disponible et cette année, non seulement nous étendons le nombre de type de formats pouvant être lu sur cette carte (Jpeg, AVCHD et DivX), mais nous offrons également du contenu venant de l’Internet (YouTube, Picasa Web, Eurosport, Bloomberg) et la capacité d’établir des connexions réseaux via dlna.
Il nous semble que ces fonctionnalités IP doivent encore être réservées aux modèles hauts de gamme. Par contre, le lecteur de carte SD est disponible sur l’ensemble de notre gamme.
3.Panasonic est clairement le leader du marché dans le segment des PDP (plasma display), mais reste un acteur moyen sur le segment des LCD. Comment expliquez-vous ce phénomène et quelle est votre stratégie pour équilibrer votre pénétration du marché du LCD ?
Nous sommes en effet numéro 1 sur le marché du plasma et notre image de marque en télévision est historiquement construite sur cette technologie. Etant une référence sur le marché du plasma, nous voulons profiter de cette réputation en termes de qualité d’image pour grandir sur le marché du LCD.
Aujourd’hui, nous maîtrisons parfaitement ces deux technologies et les améliorons continuellement. Le NeoPDP est une évolution majeure de la technologie plasma et va rendre les images encore plus impressionnantes et le IPS-alpha, pour le LCD, est une technologie qui permet de reproduire une image parfaite sans perte de qualité quel que soit l’angle de vision.
Notre but n’est pas de prioriser une technologie par rapport à l’autre mais bien de l’utiliser là où elle a son sens, c-à -d le plasma dans les grands écrans pour la qualité du rendu cinématographique et le LCD dans les plus petits écrans.
Nous allons continuer à investir dans le plasma, tout en étendant notre offre également dans le LCD.
4. Vous avez développé une gamme d’appareils photo compacts qui fait référence en matière de fonctionnalités et de qualité ; d’une autre côté, votre offre en matière d’appareil réflex est limitée à un seul modèle, le Lumix DMC-L10. Comment justifiez-vous ce qui pourrait passer pour un manque d’intérêt envers ce secteur ?
Cela n’est pas un signe de manque d’intérêt. Panasonic étant un joueur récent dans le marché de la photo, nous voulions être bien préparés avant d’attaquer ce segment et investir le temps nécessaire dans le développement d’une gamme cohérente. La preuve est faite aujourd’hui avec le G1, un appareil digital dont les lentilles peuvent être interchangées et qui est pourvu d’un viseur digital, combinant donc le meilleur des deux mondes – le compact et le reflex.
Nous avons choisi d’aborder ce marché avec une vraie innovation qui à nos yeux répond à une vraie demande. Nous voulons, avec cet appareil, toucher le consommateur qui est prêt à faire le pas entre un compact et un reflex mais qui est un peu effrayé par la complexité du reflex. Le G1 offre une alternative aussi facile d’utilisation qu’un compact mais qui intègre les spécifications techniques d’un reflex tout en étant d’une taille plus réduite.
5. La résolution des appareils photos semble connaître une augmentation quasi quotidienne. Pourquoi cette augmentation ? Est-ce que l’utilisateur demande réellement un appareil dote d’une résolution toujours plus élevée – et par conséquent, des fichiers de plus en plus lourds ? Ou est-ce juste la vieille stratégie marketing du “plus, c’est mieux” ?
Il est vrai qu’une guerre des pixels a ou a eu lieu. Cette tendance touche tout doucement à sa fin. En tout cas Panasonic s’en démarque aujourd’hui. Nous avons en gamme un appareil avec un capteur de 14.7MP mais qui n’a pas de successeur. Cela n’a pas de sens de proposer des résolutions toujours plus importantes car cela ne mène pas de facto à une amélioration de la qualité des photos.
Bien entendu, c’est un élément de comparaison facile pour le consommateur qui ne se retrouve pas toujours dans une technologie complexe. La spirale descendante des prix à fait que la photo digitale est devenue accessible à tout le monde et ce public élargi à pris le parti de choisir un certain nombre de critères qui sont devenu des points de comparaison et de références entre les offres du marché, le nombre de pixels en sont une.
Pour nous démarquer de cette course aux chiffres, nous nous centrons plus sur le développement du software des appareils qui est aussi une composante essentielle pour des photos réussies.
6. Maintenant que la guerre des formats HD a été gagnée par le Blu-Ray, quel genre d’innovations intéressantes le consommateur doit-il s’attendre à voir arriver sur le marché ? Quel sont le rôle et le poids de Panasonic dans le consortium Blu-Ray ?
Panasonic joue un rôle très important au niveau global en ce qui concerne la technologie Blu-ray. Pour rappel, Panasonic est numéro 1 sur le marché Japonais qui est le marché le plus avancé en ce qui concerne cette technologie et a été la première marque à lancer un lecteur en Europe.
En ce qui concerne les produits, nous en améliorons de manière continue la qualité ainsi que leurs capacités en terme de networking. La nouvelle gamme va par exemple, en plus du lecteur de carte SD, intégrer un port USB et la capacité à accéder à un contenu internet (Viera Cast, comme pour les écrans Viera).
Au niveau de la qualité d’image, le PHL (Panasonic Hollywood Laboratories) est la clé de notre succès. Grâce aux différentes collaborations avec les majors, nous sommes à la pointe de la restitution des films au plus près du format cinéma. Aujourd’hui, le PHL travaille sur une nouvelle norme – 3D FHD – qui permettra de visionner des films en trois dimensions sans aucune perte de qualité.