Poster une réponse à un sujet: Smash the productors !!
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Bulle
max>
max
j'y arrive très bien tout seul
Pour en revenir à Clandestino: restons attentif !
Pour en revenir à Clandestino: restons attentif !
max
C'est de la faute de Belgacom, voter ne sert à rien, la politique, ce qu'un gros tas de pourri de parvenu, les fonctionnaires sont des glandeurs, Bush c'est un con qui n'est pas foutu de faire rentrer un missile correctement dans un pentagone, La Tribu ca pue, même pas vrai, si c'est vrai, et d'abord t'es qu'un connard, je m'insurge de mon plein gré de ne pas pouvoir m'exprimer sous la censure des modos vendus à Belgacom et je t'emmerde...
Saphira
Non, parce que sur ADSL-BC, je l'aurais pas lu
Ce serait noyé dans 150 engueulades ....
Je peux m'occuper du pourrissage de topic sans soucis si vous voulez, ça fera plus vrai alors
zion
Vous comptez transformer Informaticien en clône d'ADSL-BC ?
Non, parce que sur ADSL-BC, je l'aurais pas lu
Ce serait noyé dans 150 engueulades ....
Saphira
Vous comptez transformer Informaticien en clône d'ADSL-BC ?
ovh
Cland'>
Clandestino
Je me permet de déterrer un post que j'avais publié en son temps sur ADSL-BC.
Il n'est plus un secret pour personne que la mondialisation, aux multiples niveaux de la production, de la consommation et de la communication, ont profondément dévoyé et altéré le Village Global tel que l'envisageait MacLuhan.
Nous sommes aujourd'hui face à une société qui tient bien plus du 1984 d'Orwell et du Neuromancien de Gibson que des utopies économiques de Luzi ou Guemadeuc, telles qu'on voudrait de nos jours nous dépeindre le commerce équitable ou le développement durable.
Le but d'une entreprise commerciale est de faire des bénéfices. Jusque là, rien que de très normal. Le hic, c'est que cette assertion veut aujourd'hui s'appliquer à des secteurs d'activités qui n'ont qu'un lien étroit -- pour ne pas dire parfois totalement inexistant -- avec le monde économique (dans son sens "commercial", s'entend): l'administration, les organisations gouvernementales, le secteur médical, la justice...
Dans ce monde où "profit", "efficacité", "rentabilité" et "actionnariat" sont les maîtres mots, l'asservissement (voire l'abrutissement) commercial des masses -- sinistre version moderne du " Panem et Circenses " antique -- est devenu une stratégie commerciale de premier plan (vous rappelez-vous ces dires d'un patron de chaîne de télévision française, qui déclarait que son métier était "de vendre du temps de cerveau disponible à des multinationales"?).
Logiquement, dans ces conditions l'être humain en tant qu'individu n'a d'autre choix que de suivre le troupeau docile, de consommer ce qu'on lui indique, de regarder ce qu'on lui dit de regarder, et de ne surtout pas oser se plaindre. La Société sait ce qui est bon pour l'individu, car l'individu est trop immature pour savoir ce qui est bon pour lui. Le "Brazil" de Terry Gilliam n'est pas loin...
Ceci dit, il est évident qu'il est possible de vivre autrement qu'en mouton bêlant. Il existe toujours certains domaines où le concept même de démocratie n'a pas encore perdu tout son sens. Mais l'on se heurte là hélas à une autre composante fondamentale de la nature humaine, une de celles dont savent si bien profiter toutes ces "métanationales": l'immobillisme. Cette sorte de fatalité qui nous fait nous demander: "mais après tout, à quoi cela servira-t'il que je fasse telle ou telle chose? A quoi bon?"
C'est un triste monde dans lequel nous vivons, et encore un plus triste monde que nous lèguerons en héritage à nos enfants. Mais ce que nous devons leur léguer avant tout, c'est la volonté de ne jamais se résigner, et surtout de ne jamais accepter comme argent comptant tout ce que cette belle société si "parfaite" nous offre de manière si désintéressée.
Et c'est sur ce point précis que toutes les organisations alter-mondialistes, les mouvements de pensée et de reflexion, les groupes de travail sur les alternatives aux néolibéralisme devraient concentrer leurs efforts : l'éducation appliquée à la prise de conscience que nous ne sommes pas obligés d'accepter sans réagir, mais également que cette prise de conscience doit se faire dans un contexte de non-violence et dans un cadre humaniste.
Il n'est plus un secret pour personne que la mondialisation, aux multiples niveaux de la production, de la consommation et de la communication, ont profondément dévoyé et altéré le Village Global tel que l'envisageait MacLuhan.
Nous sommes aujourd'hui face à une société qui tient bien plus du 1984 d'Orwell et du Neuromancien de Gibson que des utopies économiques de Luzi ou Guemadeuc, telles qu'on voudrait de nos jours nous dépeindre le commerce équitable ou le développement durable.
Le but d'une entreprise commerciale est de faire des bénéfices. Jusque là, rien que de très normal. Le hic, c'est que cette assertion veut aujourd'hui s'appliquer à des secteurs d'activités qui n'ont qu'un lien étroit -- pour ne pas dire parfois totalement inexistant -- avec le monde économique (dans son sens "commercial", s'entend): l'administration, les organisations gouvernementales, le secteur médical, la justice...
Dans ce monde où "profit", "efficacité", "rentabilité" et "actionnariat" sont les maîtres mots, l'asservissement (voire l'abrutissement) commercial des masses -- sinistre version moderne du " Panem et Circenses " antique -- est devenu une stratégie commerciale de premier plan (vous rappelez-vous ces dires d'un patron de chaîne de télévision française, qui déclarait que son métier était "de vendre du temps de cerveau disponible à des multinationales"?).
Logiquement, dans ces conditions l'être humain en tant qu'individu n'a d'autre choix que de suivre le troupeau docile, de consommer ce qu'on lui indique, de regarder ce qu'on lui dit de regarder, et de ne surtout pas oser se plaindre. La Société sait ce qui est bon pour l'individu, car l'individu est trop immature pour savoir ce qui est bon pour lui. Le "Brazil" de Terry Gilliam n'est pas loin...
Ceci dit, il est évident qu'il est possible de vivre autrement qu'en mouton bêlant. Il existe toujours certains domaines où le concept même de démocratie n'a pas encore perdu tout son sens. Mais l'on se heurte là hélas à une autre composante fondamentale de la nature humaine, une de celles dont savent si bien profiter toutes ces "métanationales": l'immobillisme. Cette sorte de fatalité qui nous fait nous demander: "mais après tout, à quoi cela servira-t'il que je fasse telle ou telle chose? A quoi bon?"
C'est un triste monde dans lequel nous vivons, et encore un plus triste monde que nous lèguerons en héritage à nos enfants. Mais ce que nous devons leur léguer avant tout, c'est la volonté de ne jamais se résigner, et surtout de ne jamais accepter comme argent comptant tout ce que cette belle société si "parfaite" nous offre de manière si désintéressée.
Et c'est sur ce point précis que toutes les organisations alter-mondialistes, les mouvements de pensée et de reflexion, les groupes de travail sur les alternatives aux néolibéralisme devraient concentrer leurs efforts : l'éducation appliquée à la prise de conscience que nous ne sommes pas obligés d'accepter sans réagir, mais également que cette prise de conscience doit se faire dans un contexte de non-violence et dans un cadre humaniste.
blietaer
Alors pour ne pas tomber dans un sentiment de suspicion généralisée et pour prouver que y a des trucs bien qui se font, voici:
http://www.madeindignity.be/Public/
J'avais déjà vu le gros 'tocollant orange "ça passe par mois", mais j'avais très peur que ce soit encore un truc d'écolo facho en sandales+chaussettes qui achète son jus d'orange chez Oxfam, mais cela semble très constructif à deux trois trucs près (ex: ils soutiennent les produits Bio...arggghh! Bio c'est le mal, Bio c'est le DRM de la bouffe).
Et ils rappellent d'ailleurs cette superbe phrase de Coluche (déjà à l'époque donc!):"des conneries, on en consomerait moins, ils en produiraient moins!"
Magnifique.
http://www.madeindignity.be/Public/
J'avais déjà vu le gros 'tocollant orange "ça passe par mois", mais j'avais très peur que ce soit encore un truc d'écolo facho en sandales+chaussettes qui achète son jus d'orange chez Oxfam, mais cela semble très constructif à deux trois trucs près (ex: ils soutiennent les produits Bio...arggghh! Bio c'est le mal, Bio c'est le DRM de la bouffe).
Et ils rappellent d'ailleurs cette superbe phrase de Coluche (déjà à l'époque donc!):"des conneries, on en consomerait moins, ils en produiraient moins!"
Magnifique.
didix
philfr > j'attends avec impatience ton blog
Tu as bien résumé/posé le problème je crois: les ONG et autres associations ne s'occupent que d'une aprtie du problème, et ne voient pas tout dans la "globalité" (désolé, c'est trop à la mode, mais je n'ai pas trouvé mieux...).
Le monde capitaliste/néo-liberaliste actuel base tout sur la production/consommation de produits, et ne peut tenir viablement qu'en produisant toujours plus, ce qui est totalement abbérant, mais pourtant c'est ce qui se passe...
Un simple exemple: l'épargne-pension aux USA se fait uniquement dans le cadre d'une entreprise, qui est donc condamnée à engager plus de personnel (qui assure donc la pension des anciens) et donc à produire plus -> si faillite ou "dégraissage", ben au revoir la pension des futurs employés.
Les variations sur un même thème de produits de consommation (cf. le taille-crayon au dessus) n'en est que la conséquence: produire toujours plus, faire consommer ces produits et éventuellement faire croire que c'est nouveau/indispensable/méga-cool/* grace au marketing.
chou_ : ca fait du bien de voir des parents qui éduquent leurs enfants, félicitation
EDIT: d'ailleurs le changement de format de support numérique va dans ce sens aussi: créer le besoin, donc revendre encore la même chose (même films) sur plusieurs supports (cf Sony UMD, HD DVD, BR Disk etc).
Pareil pour la location en ligne, alias TV-On-Demand: pour un meilleur service au client (hum...) il est possible de regarder des films a la demande de chez soi: donc tu paye à chaque fois que tu veux le voir: ca crée le besoin et fait vendre plusieurs fois le meme produit.
Enfin ce n'est qu'une partie du problème, dont toutes les parties se tiennent.
Tu as bien résumé/posé le problème je crois: les ONG et autres associations ne s'occupent que d'une aprtie du problème, et ne voient pas tout dans la "globalité" (désolé, c'est trop à la mode, mais je n'ai pas trouvé mieux...).
Le monde capitaliste/néo-liberaliste actuel base tout sur la production/consommation de produits, et ne peut tenir viablement qu'en produisant toujours plus, ce qui est totalement abbérant, mais pourtant c'est ce qui se passe...
Un simple exemple: l'épargne-pension aux USA se fait uniquement dans le cadre d'une entreprise, qui est donc condamnée à engager plus de personnel (qui assure donc la pension des anciens) et donc à produire plus -> si faillite ou "dégraissage", ben au revoir la pension des futurs employés.
Les variations sur un même thème de produits de consommation (cf. le taille-crayon au dessus) n'en est que la conséquence: produire toujours plus, faire consommer ces produits et éventuellement faire croire que c'est nouveau/indispensable/méga-cool/* grace au marketing.
chou_ : ca fait du bien de voir des parents qui éduquent leurs enfants, félicitation
EDIT: d'ailleurs le changement de format de support numérique va dans ce sens aussi: créer le besoin, donc revendre encore la même chose (même films) sur plusieurs supports (cf Sony UMD, HD DVD, BR Disk etc).
Pareil pour la location en ligne, alias TV-On-Demand: pour un meilleur service au client (hum...) il est possible de regarder des films a la demande de chez soi: donc tu paye à chaque fois que tu veux le voir: ca crée le besoin et fait vendre plusieurs fois le meme produit.
Enfin ce n'est qu'une partie du problème, dont toutes les parties se tiennent.