Publié le 14/02/2010 Dans PC
L'enfer continue.
Petit rappel des faits : Vingt ans jour pour jour après les tragiques évènements de Tchernobyl, soit le 12 Avril 2006, une nouvelle catastrophe survient, et nucléaire qui plus est. "La Zone" (un espace de 30 km²) est un lieu pour le moins fantomatique en tant normal, mais cela ne va pas durer. En effet début 2008, des faits étranges semblent se produire et chaque unité envoyée sur les lieux n'en revient jamais. Le bruit court que des mutants agressifs peuplent la Zone et on charge un groupe de mercenaires, les Stalkers, de faire la lumière sur la réalité. Développé par GSC GameWorld, STALKER Call of Pripyat prend place quatre ans après son prédécesseur, soit en 2012. Le gouvernement ukrainien a décidé d'agir et envoie cinq hélicoptères en direction de Tchernobyl. L'opération Fairway est en fiasco. Tous les appareils ont disparu. Les services secrets ukrainiens, le SBU, dépêche l'agent Alexander Degtyarev dans la Zone, infiltré sous la peau d'un Stalker, pour découvrir ce qui s'est passé.
Malgré tout, le jeu reste assez proche des deux premiers volets, et se présente donc comme un jeu dans la lignée des Deus Ex, soit un FPS mâtiné d'aventure. L'intelligence Artificielle est globalement à la hauteur, et il faudra réfléchir sur les actions que nous désirons effectuer dans la partie. Le jeu propose en effet différentes fins différentes possibles, dépendant naturellement des choix que vous ferez lors de votre progression. Il nous est donc libre de faire (presque) ce que l'on veut, et pourquoi pas, aller rencontrer les PNJ afin d'effectuer des objectifs secondaires qui rapporteront de précieuses récompenses (améliorer le statut du héros par exemple). A noter que le jeu se montre assez difficile puisque les munitions s'avèrent rapidement limitées, et que vous ne pourrez prendre qu'un nombre d'objets définis dans votre inventaire. Soyez donc pragmatique.
Une réalisation d'envergure ?
Techniquement parlant, STALKER Call of Pripyat ne nécessite pas un foudre de guerre pour pouvoir fonctionner comme il se doit, un Core 2 Duo fera largement l'affaire. S'il accuse désormais quelques années au compteur, le moteur du jeu a été sérieusement optimisé et tous les bugs présents dans les précédents sont de l'histoire ancienne. Il est vrai que le titre est sorti il y a près de trois mois en Europe de l'Est et dans les pays germanophones, ce qui a permis de déblayer le terrain si l'on peut dire.
Graphiquement parlant, le jeu demeure très joli avec une Zone pour le moins fidèle à la réalité (mutants excepté naturellement), et le titre profite également d'un cycle jour/nuit ainsi que de conditions météo très bien rendues. L'ambiance est impeccablement servi par des musiques dans le ton, et des doublages assez crédibles. L'interface a également été légèrement retouchée pour devenir encore plus accessible. Quant à la durée de vie, elle est relativement longue pour un jeu du genre. Il faudra plus d'une dizaine d'heures pour finir l'aventure principale, le double environ si vous désirez tout explorer.
VERDICT
Ce dernier opus de la trilogie S.T.A.L.K.E.R est sans aucun doute le plus réussi à ce jour. L'aventure est rythmée, la réalisation maîtrisée, l'univers cauchemardesque, bref Call of Pripyat est le meilleur FPS en monde ouvert actuellement sur le marché. En attendant S.T.A.L.K.E.R. 2 ?
Petit rappel des faits : Vingt ans jour pour jour après les tragiques évènements de Tchernobyl, soit le 12 Avril 2006, une nouvelle catastrophe survient, et nucléaire qui plus est. "La Zone" (un espace de 30 km²) est un lieu pour le moins fantomatique en tant normal, mais cela ne va pas durer. En effet début 2008, des faits étranges semblent se produire et chaque unité envoyée sur les lieux n'en revient jamais. Le bruit court que des mutants agressifs peuplent la Zone et on charge un groupe de mercenaires, les Stalkers, de faire la lumière sur la réalité. Développé par GSC GameWorld, STALKER Call of Pripyat prend place quatre ans après son prédécesseur, soit en 2012. Le gouvernement ukrainien a décidé d'agir et envoie cinq hélicoptères en direction de Tchernobyl. L'opération Fairway est en fiasco. Tous les appareils ont disparu. Les services secrets ukrainiens, le SBU, dépêche l'agent Alexander Degtyarev dans la Zone, infiltré sous la peau d'un Stalker, pour découvrir ce qui s'est passé.
Malgré tout, le jeu reste assez proche des deux premiers volets, et se présente donc comme un jeu dans la lignée des Deus Ex, soit un FPS mâtiné d'aventure. L'intelligence Artificielle est globalement à la hauteur, et il faudra réfléchir sur les actions que nous désirons effectuer dans la partie. Le jeu propose en effet différentes fins différentes possibles, dépendant naturellement des choix que vous ferez lors de votre progression. Il nous est donc libre de faire (presque) ce que l'on veut, et pourquoi pas, aller rencontrer les PNJ afin d'effectuer des objectifs secondaires qui rapporteront de précieuses récompenses (améliorer le statut du héros par exemple). A noter que le jeu se montre assez difficile puisque les munitions s'avèrent rapidement limitées, et que vous ne pourrez prendre qu'un nombre d'objets définis dans votre inventaire. Soyez donc pragmatique.
Une réalisation d'envergure ?
Techniquement parlant, STALKER Call of Pripyat ne nécessite pas un foudre de guerre pour pouvoir fonctionner comme il se doit, un Core 2 Duo fera largement l'affaire. S'il accuse désormais quelques années au compteur, le moteur du jeu a été sérieusement optimisé et tous les bugs présents dans les précédents sont de l'histoire ancienne. Il est vrai que le titre est sorti il y a près de trois mois en Europe de l'Est et dans les pays germanophones, ce qui a permis de déblayer le terrain si l'on peut dire.
Graphiquement parlant, le jeu demeure très joli avec une Zone pour le moins fidèle à la réalité (mutants excepté naturellement), et le titre profite également d'un cycle jour/nuit ainsi que de conditions météo très bien rendues. L'ambiance est impeccablement servi par des musiques dans le ton, et des doublages assez crédibles. L'interface a également été légèrement retouchée pour devenir encore plus accessible. Quant à la durée de vie, elle est relativement longue pour un jeu du genre. Il faudra plus d'une dizaine d'heures pour finir l'aventure principale, le double environ si vous désirez tout explorer.
VERDICT
Ce dernier opus de la trilogie S.T.A.L.K.E.R est sans aucun doute le plus réussi à ce jour. L'aventure est rythmée, la réalisation maîtrisée, l'univers cauchemardesque, bref Call of Pripyat est le meilleur FPS en monde ouvert actuellement sur le marché. En attendant S.T.A.L.K.E.R. 2 ?