Publié le 13/03/2018 Dans PlayStation 4
Il était une fois.
Bohême, 1403. Le roi Venceslsas IV n'est pas vraiment intéressé par la trône et laisse peu à peu cette région, située au cœur de l'Europe, sombrer dans le chaos. Son demi-frère Sigismons, roi de Hongrie, décide d'intervenir pour remettre de l'ordre au sein du royaume. La horde de Coumans finit par attaquer et incendier le village de Skalice, ne laissant aucun survivant, à l'exception de Henry, le fils du forgeron. Assistant impuissant à l'assassinat de ses parents, Henry est recueilli par le seigneur d'un royaume voisin qui l'incorpore à sa garde. Dès lors, le jeune homme débute une longue quête afin de monter en grade et assouvir sa soif de vengeance. La grande qualité du jeu est sa richesse culturelle, ce titre étant inspiré de faits réels. Vous pourrez ainsi prendre part à des batailles historiques et des sièges de châteaux qui se sont produits en Europe centrale, avec un armement lui aussi d'époque et qui apparaîtra peut être trop rigide pour beaucoup de joueurs habitués à leur confort moderne.
Kingdom Come : Delivrance prend en compte la faim, la fatigue, les blessures ou encore l'état d'ébriété du personnage. Une pathologie mal soignée et le héros peut ainsi passer l'arme à gauche. En pleine nature, vous n'aurez pas nécessairement le nécessaire pour remettre sur pieds Henry, néanmoins une fonctionnalité de voyage rapide a été intégrée afin de ne pas rendre l'expérience trop frustrante. Le système d'évolution rappelle celui de The Elder Scrolls IV : Oblivion : Pour améliorer vos compétences au combat, il faudra défier à mains nues vos adversaires ou avec une arme, pour être plus à l'aise avec l'équitation, il suffira de monter à cheval, tandis que discuter avec la population pourra augmenter votre éloquence. Kingdom Come : Deliverance n'est pas un jeu de rôles traditionnel car la progression s'effectue selon vos choix. Le travail est basé essentiellement sur les dialogues pour une meilleure immersion dans l'histoire, et les quêtes peuvent ainsi évoluer de bien des façons. En revanche, la réalisation technique manque encore de précision.
Une réalisation perfectible.
Sur le plan technique, Kingdom Come : Delivrance affiche une visage assez convaincant. Le monde ouvert est plutôt réaliste et nous plonge en pleine Bohême médiévale. On appréciera la diversité des décors, la modélisation soignée des armes ou encore les magnifiques châteaux présents. En revanche, les visages de personnages sont pour le moins inexpressifs, c'est encore pire que pour Mass Effect Andromeda en son temps. Il faut noter que la campagne se fait intégralement à la première personne, autant dire que vous verrez souvent les protagonistes en gros plan. L'animation est assez réactive dans l'ensemble, et sur PS4 Pro, le titre profite d'un passage en 1080p (contre 900p sur la PS4 de base) c'est tout. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play.
Les combats ne sont pas toujours d'un grand réalisme hélas, faute d'une intelligence artificielle mieux réglée. Certains adversaires pourtant peu redoutables à première vue vous poseront bien des problèmes, tant la maniabilité s'avère rigide à souhait. Il en est de même à cheval, votre monture apparaissant poussive à souhait. C'est d'autant plus regrettable qu'il faudra parfois fuir les ennemis. Les doublages français sont plutôt réussis dans l'ensemble, mais quelques bugs sonores se font encore sentir. Il arrive que les voix repassent en anglais ou que les personnages parlent dans le vide. La durée de vie demeure bien entendu le point fort de cette production tchèque, il faudra près de cinquante heures pour terminer la campagne, près du double si vous accomplissez tout les à-côtés. A noter que l'édition de lancement comporte un DLC bonus, "Trésors du passé".
VERDICT
Kingdom Come : Deliverance est un jeu d'aventure qui se veut être le plus réaliste possible dans sa catégorie. Son monde étendue et son cadre historique ne manquent pas d'intérêt, en revanche, difficile de mettre de côté les nombreux bugs techniques qui émaillent la réalisation et la relative rigidité du gameplay. Certains joueurs trouveront l'exercice intéressant, d'autres déchanteront vite face à la difficulté de cet univers médiéval fantasmé.
Bohême, 1403. Le roi Venceslsas IV n'est pas vraiment intéressé par la trône et laisse peu à peu cette région, située au cœur de l'Europe, sombrer dans le chaos. Son demi-frère Sigismons, roi de Hongrie, décide d'intervenir pour remettre de l'ordre au sein du royaume. La horde de Coumans finit par attaquer et incendier le village de Skalice, ne laissant aucun survivant, à l'exception de Henry, le fils du forgeron. Assistant impuissant à l'assassinat de ses parents, Henry est recueilli par le seigneur d'un royaume voisin qui l'incorpore à sa garde. Dès lors, le jeune homme débute une longue quête afin de monter en grade et assouvir sa soif de vengeance. La grande qualité du jeu est sa richesse culturelle, ce titre étant inspiré de faits réels. Vous pourrez ainsi prendre part à des batailles historiques et des sièges de châteaux qui se sont produits en Europe centrale, avec un armement lui aussi d'époque et qui apparaîtra peut être trop rigide pour beaucoup de joueurs habitués à leur confort moderne.
Kingdom Come : Delivrance prend en compte la faim, la fatigue, les blessures ou encore l'état d'ébriété du personnage. Une pathologie mal soignée et le héros peut ainsi passer l'arme à gauche. En pleine nature, vous n'aurez pas nécessairement le nécessaire pour remettre sur pieds Henry, néanmoins une fonctionnalité de voyage rapide a été intégrée afin de ne pas rendre l'expérience trop frustrante. Le système d'évolution rappelle celui de The Elder Scrolls IV : Oblivion : Pour améliorer vos compétences au combat, il faudra défier à mains nues vos adversaires ou avec une arme, pour être plus à l'aise avec l'équitation, il suffira de monter à cheval, tandis que discuter avec la population pourra augmenter votre éloquence. Kingdom Come : Deliverance n'est pas un jeu de rôles traditionnel car la progression s'effectue selon vos choix. Le travail est basé essentiellement sur les dialogues pour une meilleure immersion dans l'histoire, et les quêtes peuvent ainsi évoluer de bien des façons. En revanche, la réalisation technique manque encore de précision.
Une réalisation perfectible.
Sur le plan technique, Kingdom Come : Delivrance affiche une visage assez convaincant. Le monde ouvert est plutôt réaliste et nous plonge en pleine Bohême médiévale. On appréciera la diversité des décors, la modélisation soignée des armes ou encore les magnifiques châteaux présents. En revanche, les visages de personnages sont pour le moins inexpressifs, c'est encore pire que pour Mass Effect Andromeda en son temps. Il faut noter que la campagne se fait intégralement à la première personne, autant dire que vous verrez souvent les protagonistes en gros plan. L'animation est assez réactive dans l'ensemble, et sur PS4 Pro, le titre profite d'un passage en 1080p (contre 900p sur la PS4 de base) c'est tout. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play.
Les combats ne sont pas toujours d'un grand réalisme hélas, faute d'une intelligence artificielle mieux réglée. Certains adversaires pourtant peu redoutables à première vue vous poseront bien des problèmes, tant la maniabilité s'avère rigide à souhait. Il en est de même à cheval, votre monture apparaissant poussive à souhait. C'est d'autant plus regrettable qu'il faudra parfois fuir les ennemis. Les doublages français sont plutôt réussis dans l'ensemble, mais quelques bugs sonores se font encore sentir. Il arrive que les voix repassent en anglais ou que les personnages parlent dans le vide. La durée de vie demeure bien entendu le point fort de cette production tchèque, il faudra près de cinquante heures pour terminer la campagne, près du double si vous accomplissez tout les à-côtés. A noter que l'édition de lancement comporte un DLC bonus, "Trésors du passé".
VERDICT
Kingdom Come : Deliverance est un jeu d'aventure qui se veut être le plus réaliste possible dans sa catégorie. Son monde étendue et son cadre historique ne manquent pas d'intérêt, en revanche, difficile de mettre de côté les nombreux bugs techniques qui émaillent la réalisation et la relative rigidité du gameplay. Certains joueurs trouveront l'exercice intéressant, d'autres déchanteront vite face à la difficulté de cet univers médiéval fantasmé.