Publié le 15/12/2017 Dans PlayStation 4
Alexandrie, 49 avant J.C.
Prenant place en Égypte lors de la période ptolémaïque (332 à 30 avant J.C), ce nouvel épisode de la série Assassin's Creed nous relate les origines du conflit entre la confrérie des assassins et l’ordre des Templiers. Vous y incarnez Bayek, un Medjaÿ de l'empire égyptien, une sorte de paramilitaire élite. Suite à un événement tragique, il décide de quitter Siwa, son village natal, et de rejoindre Alexandrie pour participer à un vaste complot visant à détrôner le pharaon et - despote - Ptolémée XIII. A l'époque moderne, vous rencontrerez également Layla Hassan, une employée d'Abstergo se connectant aux souvenirs de Bayek et qui découvrira graduellement que son employeur n'est pas celui qu'elle croyait. Contrairement aux précédent opus, Assassin's Creed Origins ne comporte pas de court tutoriel, les premières heures vous introduiront très lentement à ses mécaniques à travers des objectifs et un déroulement sans réelle distinction par rapport à ce qui s'est déjà vu dans la série. Comme à l'accoutumée, Bayek devra éviter les mécanismes piégeux qui traînent dans les différentes régions, se montrer discret pour éviter les gardes, et également résoudre quelques énigmes pour débloquer la route. Il faut donc utiliser son environnement pour progresser dans l'aventure et en priorité trouver le lieu d'observation de votre prochaine mission (la vision d'aigle a un peu évolué). Assassin's Creed Origins offre un cadre de jeu intéressant et naturellement, il faudra toujours se déplacer dans l'ombre. Le système de combat n'a pas évolué outre mesure, et l'intelligence artificielle est toujours capable du pire comme du meilleur. Lorsque vous serez repéré, vos adversaires emploieront toujours les mêmes tactiques, le seul défi qui vous attend sera de résister à un nombre toujours plus croissant d'ennemis vous encerclant que de l'intelligence de leurs tactiques. Les affrontements sont d'un grand dynamisme, et certaines séquences sont d'ailleurs assez violentes.
Bayek pourra accumuler de l'expérience tout au long du jeu selon ses actions : Synchroniser un point de repère, éliminer des ennemis, compléter des missions, piller des trésors, découvrir des lieux, résoudre des énigmes, etc. De quoi améliorer à terme votre puissance et votre santé, tandis que le passage de niveaux vous donnera des points d'aptitude à dépenser afin de devenir un meilleur chasseur, un meilleur guerrier et/ou un meilleur assassin. Le côté RPG en ressort forcément grandi. Votre niveau vous permettra aussi de vous comparer aux défis à surmonter et ainsi déterminer si vous avez la puissance nécessaire pour compléter un objectif. En développement depuis quatre ans, cet opus apporte plusieurs nouveautés, la première étant d'évoluer dans un monde ouvert (12km²) truffé de quêtes secondaires et de multiples éléments à glaner pour améliorer son équipement ou sa résistance physique. Le jeu introduit également Senu, un aigle de Bonelli qui accompagne Bayek dans sa quête. Le héros se servira des yeux de l’animal pour repérer ses cibles à distance, vous conférant un indéniable avantage tactique sur le terrain. Au fil de votre odyssée Sensu pourra aussi être amélioré afin, notamment, d'étourdir des ennemis ou encore pour accentuer sa perception. Les développeurs d'Ubisoft Montréal nous livrent une reconstitution méticuleuse des panoramas de l'Égypte ancienne grâce au concours d'historiens spécialisés dans cette période. La liberté de déplacement est quasi totale et il ne devrait pas être compliqué de jouer au jeu du chat et la souris au cœur de l'Egypte ancienne. Ubisoft a également intégré de multiples objectifs annexes, missions, points de contrôle à synchroniser, camps à détruire, courses, trésors à piliers, bref de quoi remplir cet univers et proposer un concept qui se rapproche beaucoup de Ghost Recon Wildlands.
Techniquement en progression.
Cela sera également l'occasion d'apprécier et on peut sans nul doute affirmer que Assassin's Creed Origins La réalisation technique d'Assassin's Creed Origins s'avère de grande qualité et cet épisode constitue sans nul doute l'un des jeux les plus brillants de la fin de l'année 2017. Les environnements sont tout bonnement magnifiques, avec une ville d'Alexandrie magnifiquement restituée, des monuments grandioses, des intérieurs élégamment décorés, une foule dense, des personnages mieux modélisés que le passé et une profondeur de champ crédible. Les environnements sont toujours très inspirés, malgré quelques problèmes de clipping persistant. On ne s'ennuiera pas une seule seconde à visiter ce vaste open world très vivant. Les animaux sauvages peuvent vous attaquer ou encore se jeter sur vos ennemis, la prudence s'impose. L'animation est également plus stable qu'auparavant et affiche un 30fps seulement. La jouabilité gagne elle aussi en confort et en dynamisme par rapport aux précédent opus, les contrôles restent excellents et aisés, et le jeu propose un système d'équipement qui n'a jamais été aussi important dans la saga. Vous pourrez récupérer des pièces d'or et des items à revendre un peu partout, tout comme des pièces d'équipement plus ou moins puissantes en fonction de leur rareté. Différentes montures et divers costumes pourront aussi être acquis tout au long du jeu.
L'aventure solo tient en haleine pendant une bonne vingtaine d'heures, et une large kyrielle de missions annexes est également proposée, de quoi pratiquement doubler la durée de vie. Aucun mode multijoueurs à constater cette fois. Au point de vue sonore enfin, vous retrouvez des thèmes très agréables lors de la partie. Les bruitages sont quand à eux convaincants et le doublage en français est de grande qualité (tout comme les sous-titres). Comme d'habitude pourrait-on dire. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play, et le résultat est plutôt agréable dans l'ensemble. Le jeu tire également profit de la PS4 Pro pour afficher une résolution dynamique oscillant entre le 1350p et le 1584p. La qualité des textures gagne également en précision.
VERDICT
Après quatre ans de développement, Assassin's Creed Origins relance d'une belle manière une série qui s'était peut être un peu trop endormie. Le jeu d'Ubisoft Montréal s'appuie sur une aventure au contenu solide, et une réalisation technique de qualité. Mieux structuré que les épisodes Unity et Syndicate, Assassin's Creed Origins inclut des mécaniques ayant fait leurs preuves au sein d'autres titres d'Ubisoft (Ghost Recon et Far Cry notamment), de quoi nous livrer un des meilleurs volets de la franchise à ce jour.
Prenant place en Égypte lors de la période ptolémaïque (332 à 30 avant J.C), ce nouvel épisode de la série Assassin's Creed nous relate les origines du conflit entre la confrérie des assassins et l’ordre des Templiers. Vous y incarnez Bayek, un Medjaÿ de l'empire égyptien, une sorte de paramilitaire élite. Suite à un événement tragique, il décide de quitter Siwa, son village natal, et de rejoindre Alexandrie pour participer à un vaste complot visant à détrôner le pharaon et - despote - Ptolémée XIII. A l'époque moderne, vous rencontrerez également Layla Hassan, une employée d'Abstergo se connectant aux souvenirs de Bayek et qui découvrira graduellement que son employeur n'est pas celui qu'elle croyait. Contrairement aux précédent opus, Assassin's Creed Origins ne comporte pas de court tutoriel, les premières heures vous introduiront très lentement à ses mécaniques à travers des objectifs et un déroulement sans réelle distinction par rapport à ce qui s'est déjà vu dans la série. Comme à l'accoutumée, Bayek devra éviter les mécanismes piégeux qui traînent dans les différentes régions, se montrer discret pour éviter les gardes, et également résoudre quelques énigmes pour débloquer la route. Il faut donc utiliser son environnement pour progresser dans l'aventure et en priorité trouver le lieu d'observation de votre prochaine mission (la vision d'aigle a un peu évolué). Assassin's Creed Origins offre un cadre de jeu intéressant et naturellement, il faudra toujours se déplacer dans l'ombre. Le système de combat n'a pas évolué outre mesure, et l'intelligence artificielle est toujours capable du pire comme du meilleur. Lorsque vous serez repéré, vos adversaires emploieront toujours les mêmes tactiques, le seul défi qui vous attend sera de résister à un nombre toujours plus croissant d'ennemis vous encerclant que de l'intelligence de leurs tactiques. Les affrontements sont d'un grand dynamisme, et certaines séquences sont d'ailleurs assez violentes.
Bayek pourra accumuler de l'expérience tout au long du jeu selon ses actions : Synchroniser un point de repère, éliminer des ennemis, compléter des missions, piller des trésors, découvrir des lieux, résoudre des énigmes, etc. De quoi améliorer à terme votre puissance et votre santé, tandis que le passage de niveaux vous donnera des points d'aptitude à dépenser afin de devenir un meilleur chasseur, un meilleur guerrier et/ou un meilleur assassin. Le côté RPG en ressort forcément grandi. Votre niveau vous permettra aussi de vous comparer aux défis à surmonter et ainsi déterminer si vous avez la puissance nécessaire pour compléter un objectif. En développement depuis quatre ans, cet opus apporte plusieurs nouveautés, la première étant d'évoluer dans un monde ouvert (12km²) truffé de quêtes secondaires et de multiples éléments à glaner pour améliorer son équipement ou sa résistance physique. Le jeu introduit également Senu, un aigle de Bonelli qui accompagne Bayek dans sa quête. Le héros se servira des yeux de l’animal pour repérer ses cibles à distance, vous conférant un indéniable avantage tactique sur le terrain. Au fil de votre odyssée Sensu pourra aussi être amélioré afin, notamment, d'étourdir des ennemis ou encore pour accentuer sa perception. Les développeurs d'Ubisoft Montréal nous livrent une reconstitution méticuleuse des panoramas de l'Égypte ancienne grâce au concours d'historiens spécialisés dans cette période. La liberté de déplacement est quasi totale et il ne devrait pas être compliqué de jouer au jeu du chat et la souris au cœur de l'Egypte ancienne. Ubisoft a également intégré de multiples objectifs annexes, missions, points de contrôle à synchroniser, camps à détruire, courses, trésors à piliers, bref de quoi remplir cet univers et proposer un concept qui se rapproche beaucoup de Ghost Recon Wildlands.
Techniquement en progression.
Cela sera également l'occasion d'apprécier et on peut sans nul doute affirmer que Assassin's Creed Origins La réalisation technique d'Assassin's Creed Origins s'avère de grande qualité et cet épisode constitue sans nul doute l'un des jeux les plus brillants de la fin de l'année 2017. Les environnements sont tout bonnement magnifiques, avec une ville d'Alexandrie magnifiquement restituée, des monuments grandioses, des intérieurs élégamment décorés, une foule dense, des personnages mieux modélisés que le passé et une profondeur de champ crédible. Les environnements sont toujours très inspirés, malgré quelques problèmes de clipping persistant. On ne s'ennuiera pas une seule seconde à visiter ce vaste open world très vivant. Les animaux sauvages peuvent vous attaquer ou encore se jeter sur vos ennemis, la prudence s'impose. L'animation est également plus stable qu'auparavant et affiche un 30fps seulement. La jouabilité gagne elle aussi en confort et en dynamisme par rapport aux précédent opus, les contrôles restent excellents et aisés, et le jeu propose un système d'équipement qui n'a jamais été aussi important dans la saga. Vous pourrez récupérer des pièces d'or et des items à revendre un peu partout, tout comme des pièces d'équipement plus ou moins puissantes en fonction de leur rareté. Différentes montures et divers costumes pourront aussi être acquis tout au long du jeu.
L'aventure solo tient en haleine pendant une bonne vingtaine d'heures, et une large kyrielle de missions annexes est également proposée, de quoi pratiquement doubler la durée de vie. Aucun mode multijoueurs à constater cette fois. Au point de vue sonore enfin, vous retrouvez des thèmes très agréables lors de la partie. Les bruitages sont quand à eux convaincants et le doublage en français est de grande qualité (tout comme les sous-titres). Comme d'habitude pourrait-on dire. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play, et le résultat est plutôt agréable dans l'ensemble. Le jeu tire également profit de la PS4 Pro pour afficher une résolution dynamique oscillant entre le 1350p et le 1584p. La qualité des textures gagne également en précision.
VERDICT
Après quatre ans de développement, Assassin's Creed Origins relance d'une belle manière une série qui s'était peut être un peu trop endormie. Le jeu d'Ubisoft Montréal s'appuie sur une aventure au contenu solide, et une réalisation technique de qualité. Mieux structuré que les épisodes Unity et Syndicate, Assassin's Creed Origins inclut des mécaniques ayant fait leurs preuves au sein d'autres titres d'Ubisoft (Ghost Recon et Far Cry notamment), de quoi nous livrer un des meilleurs volets de la franchise à ce jour.