Publié le 05/04/2011 Dans Nintendo 3DS
Une version super ?
Lancé en 1992 sur Super Nintendo, Street Fighter II a marqué tout une génération de joueurs. Cet illustre jeu de combat a connu par la suite de multiples déclinaisons Turbo, Super, Hyper, Prime, et est récemment revenu sur les écrans par le biais d'une quatrième édition pour le moins étonnante. Naturellement, les nostalgiques retrouveront tous les personnages de leur enfance (Ryu, Ken, Chun-Li, Zangief, etc) accompagnés des petits nouveaux de Street Fighter IV (l'espionne Crimson Viper, le cuisinier El Fuerte ou encore le lutteur amnésique Abel), mais aussi dix personnages supplémentaires : trois de Street Fighter III (Dudley, Makoto, Ibuki), deux de Super Street Fighter II (T.Hawk, Dee Jay), un de Street Fighter (Adon), deux de Final Fight (Guy et Cody), et enfin deux totalement inédits (Juri une lutteuse coréenne adapte du Taekwondo, et Hakan un guerrier turc qui se bat enduit d'huile). Le total de personnages s'élève donc à 35 participants, un choix relativement raisonnable, surtout que Street Fighter a toujours été réputé pour la variété de ses combattants. Scénaristiquement, on peut même qualifier Street Fighter IV de suite au second épisode, puisque le scénario prend place juste après. Il s'agit de combattre Shadaloo, une mystérieuse organisation criminelle, qui vient de lancer un tournoi d'arts martiaux, dont l'objectif est d'analyser les différents styles de combats afin de créer un combattant parfait, le robot Seth, qui sera le boss de SFIV.
Le titre de Capcom propose un large panel de mode de jeux dont bien sur le mode Arcade (avec présence des stages bonus), centre névralgique du jeu, et où l'on découvrira l'histoire des protagonistes ponctué de petites cinématiques prenant la forme de dessins animés. Le mode en ligne offre toujours des combats 1 contre 1 et ne manque pas de dynamisme. Mais, il est désormais possible de créer des salons privés regroupant un maximum de huit joueurs, les personnes ne participant pas au combat pouvant désormais le visionner. Pèle-mêle, on trouvera également divers défis (chronométrés ou non), le classique mode versus où deux joueurs peuvent s'affronter, l'entraînement bien sur, et huit niveaux de difficulté. La durée de vie se montre très confortable et le concept particulièrement accrocheur, puisqu'on y retrouve vite ses marques. C'est d'ailleurs là une force du jeu, avoir conservé l'esprit d'origine de la série, malgré l'arrivée de la 3D. N'omettons pas de signaler que les temps de chargements sont très courts, merci au support cartouche.
Une réalisation toujours impressionnante.
Les graphismes de Super Street Fighter 4 apparaissent très détaillés, et mélangent efficacement la 2D et la 3D. On appréciera particulièrement les expressions très naturelles des combattants, et leur visage se modifier au fil des coups. L'approche visuelle du quatrième opus marque une rupture avec le passé, c'est évident, et cela se ressent un peu sur les rythmes des combats. Si le jeu se montre parfaitement fluide, l'action est un peu plus lente que dans les épisodes 2D (surtout quand on repense à Street Fighter III sur Dreamcast), un choix sans doute imposé par la 3D. Car la jouabilité, simple d'accès, reprend un schéma de commandes inchangée (les Hadokens font toujours aussi mal aux doigts), tout en se montrant riche en options. Afin d’aider les joueurs dans leur tentative de victoire, Super Street Fighter IV 3D Edition permet également d’assigner des raccourcis à des mouvements difficiles à exécuter sur l’écran tactile de la Nintendo 3DS. Vous avez le choix entre deux séries de commandes : le mode LITE, pour réaliser des combos massifs d’un effleurement de doigt ou le mode PRO, où toutes les combinaisons de boutons doivent être exécutées « à la dure », mais où les joueurs disposent de quatre boutons supplémentaires à leur assigner.
Mais seuls les joueurs les plus attentifs découvriront la petite merveille se cachant dans le gameplay de SSFIV. On y retrouve en effet tout un tas de techniques surpuissantes (attaque, défense, coup spécial) qui ne se laisseront pas maîtriser par le premier venu, et le rééquilibrage des forces effectués dans cette nouvelle édition réservera bien des surprises aux possesseurs de l'original. Côté mouvement, sont toujours présents le Focus Attacks, qui s'effectue en pressant coup de pied et poing moyen simultanément, et qui dispose de trois niveaux de charge, et qui permet de projeter son adversaire à quelques mètres. Quant à la jauge de super, déjà présente dans Super Street Fighter II Turbo, elle permettra de déclencher les Super Combo, toujours très destructeurs. L'Ultra Combo System pourra vous sauver d'un bien mauvais pas, en déclenchant des attaques violentes et impressionnantes. Normal après tout, puisqu'on les déclenchera après avoir rempli la jauge revenge, une constante qui variera en fonctions des dégâts reçus. Chaque personnage possède deux Ultra Combos, un des changements de ce SSFIV. Enfin, les attaques EX introduites dans Street Fighter III 2nd Impact, permettront d'en finir plus rapidement avec l'adversaire. Les musiques restent assez variées pour leur part, dans la plus pure tradition japonaise. Et ce n’est pas tout, Super Street Fighter IV 3D Edition intègre le DYNAMIC MODE, où les matches sont présentés via une caméra sur l’épaule, créant ainsi un effet cinéma avec une incroyable profondeur de champ pendant le combat grâce à l’effet stéréoscopique 3D. Une autre nouveauté est le Figurine Mode, qui utilise la fonction StreetPass pour ajouter un méta jeu à collectionner.
VERDICT
Super Street Fighter IV s'impose comme le meilleur jeu 3DS du moment. Plus qu'un portage, cette édition portable s'avère d'une rare richesse de jeu, et bénéficie d'une réalisation pour le moins éblouissante.
Lancé en 1992 sur Super Nintendo, Street Fighter II a marqué tout une génération de joueurs. Cet illustre jeu de combat a connu par la suite de multiples déclinaisons Turbo, Super, Hyper, Prime, et est récemment revenu sur les écrans par le biais d'une quatrième édition pour le moins étonnante. Naturellement, les nostalgiques retrouveront tous les personnages de leur enfance (Ryu, Ken, Chun-Li, Zangief, etc) accompagnés des petits nouveaux de Street Fighter IV (l'espionne Crimson Viper, le cuisinier El Fuerte ou encore le lutteur amnésique Abel), mais aussi dix personnages supplémentaires : trois de Street Fighter III (Dudley, Makoto, Ibuki), deux de Super Street Fighter II (T.Hawk, Dee Jay), un de Street Fighter (Adon), deux de Final Fight (Guy et Cody), et enfin deux totalement inédits (Juri une lutteuse coréenne adapte du Taekwondo, et Hakan un guerrier turc qui se bat enduit d'huile). Le total de personnages s'élève donc à 35 participants, un choix relativement raisonnable, surtout que Street Fighter a toujours été réputé pour la variété de ses combattants. Scénaristiquement, on peut même qualifier Street Fighter IV de suite au second épisode, puisque le scénario prend place juste après. Il s'agit de combattre Shadaloo, une mystérieuse organisation criminelle, qui vient de lancer un tournoi d'arts martiaux, dont l'objectif est d'analyser les différents styles de combats afin de créer un combattant parfait, le robot Seth, qui sera le boss de SFIV.
Le titre de Capcom propose un large panel de mode de jeux dont bien sur le mode Arcade (avec présence des stages bonus), centre névralgique du jeu, et où l'on découvrira l'histoire des protagonistes ponctué de petites cinématiques prenant la forme de dessins animés. Le mode en ligne offre toujours des combats 1 contre 1 et ne manque pas de dynamisme. Mais, il est désormais possible de créer des salons privés regroupant un maximum de huit joueurs, les personnes ne participant pas au combat pouvant désormais le visionner. Pèle-mêle, on trouvera également divers défis (chronométrés ou non), le classique mode versus où deux joueurs peuvent s'affronter, l'entraînement bien sur, et huit niveaux de difficulté. La durée de vie se montre très confortable et le concept particulièrement accrocheur, puisqu'on y retrouve vite ses marques. C'est d'ailleurs là une force du jeu, avoir conservé l'esprit d'origine de la série, malgré l'arrivée de la 3D. N'omettons pas de signaler que les temps de chargements sont très courts, merci au support cartouche.
Une réalisation toujours impressionnante.
Les graphismes de Super Street Fighter 4 apparaissent très détaillés, et mélangent efficacement la 2D et la 3D. On appréciera particulièrement les expressions très naturelles des combattants, et leur visage se modifier au fil des coups. L'approche visuelle du quatrième opus marque une rupture avec le passé, c'est évident, et cela se ressent un peu sur les rythmes des combats. Si le jeu se montre parfaitement fluide, l'action est un peu plus lente que dans les épisodes 2D (surtout quand on repense à Street Fighter III sur Dreamcast), un choix sans doute imposé par la 3D. Car la jouabilité, simple d'accès, reprend un schéma de commandes inchangée (les Hadokens font toujours aussi mal aux doigts), tout en se montrant riche en options. Afin d’aider les joueurs dans leur tentative de victoire, Super Street Fighter IV 3D Edition permet également d’assigner des raccourcis à des mouvements difficiles à exécuter sur l’écran tactile de la Nintendo 3DS. Vous avez le choix entre deux séries de commandes : le mode LITE, pour réaliser des combos massifs d’un effleurement de doigt ou le mode PRO, où toutes les combinaisons de boutons doivent être exécutées « à la dure », mais où les joueurs disposent de quatre boutons supplémentaires à leur assigner.
Mais seuls les joueurs les plus attentifs découvriront la petite merveille se cachant dans le gameplay de SSFIV. On y retrouve en effet tout un tas de techniques surpuissantes (attaque, défense, coup spécial) qui ne se laisseront pas maîtriser par le premier venu, et le rééquilibrage des forces effectués dans cette nouvelle édition réservera bien des surprises aux possesseurs de l'original. Côté mouvement, sont toujours présents le Focus Attacks, qui s'effectue en pressant coup de pied et poing moyen simultanément, et qui dispose de trois niveaux de charge, et qui permet de projeter son adversaire à quelques mètres. Quant à la jauge de super, déjà présente dans Super Street Fighter II Turbo, elle permettra de déclencher les Super Combo, toujours très destructeurs. L'Ultra Combo System pourra vous sauver d'un bien mauvais pas, en déclenchant des attaques violentes et impressionnantes. Normal après tout, puisqu'on les déclenchera après avoir rempli la jauge revenge, une constante qui variera en fonctions des dégâts reçus. Chaque personnage possède deux Ultra Combos, un des changements de ce SSFIV. Enfin, les attaques EX introduites dans Street Fighter III 2nd Impact, permettront d'en finir plus rapidement avec l'adversaire. Les musiques restent assez variées pour leur part, dans la plus pure tradition japonaise. Et ce n’est pas tout, Super Street Fighter IV 3D Edition intègre le DYNAMIC MODE, où les matches sont présentés via une caméra sur l’épaule, créant ainsi un effet cinéma avec une incroyable profondeur de champ pendant le combat grâce à l’effet stéréoscopique 3D. Une autre nouveauté est le Figurine Mode, qui utilise la fonction StreetPass pour ajouter un méta jeu à collectionner.
VERDICT
Super Street Fighter IV s'impose comme le meilleur jeu 3DS du moment. Plus qu'un portage, cette édition portable s'avère d'une rare richesse de jeu, et bénéficie d'une réalisation pour le moins éblouissante.