Publié le 05/05/2010 Dans Matériel
Conclusion
On pourrait encore longtemps débattre de l'utilité réelle de l'iPad. Gadget surfait pour les uns, pétard mouillé pour d'autres, must incontournable pour les apple-fans... Une chose est certaine : il inspire. Près de 5.000 applications disponibles moins d'un mois après son lancement. Un million d'exemplaires vendus en quelques semaines - deux fois plus que l'iPhone. Les chiffres sont là, sans fard, sans artifices. Effet de mode ? Probablement pas.L'iPad vous impressionnera et vous conquerra dès lors que vous en aurez un usage concret, tangible. En cela, on ne peut trop recommander à tous ceux désireux d'en acquérir un (par envie, effet de mode ou réel besoin) d'attendre qu'il soit disponible dans les magasins, et d'aller l'essayer, physiquement. Mais ce qui est certain, c'est qu'à l'instar de l'iPod et de l'iPhone, l'iPad marquera l'histoire de l'informatique d'une pierre blanche. Pas parce qu'il est performant, pas parce qu'il est joli, pas parce qu'il est fabriqué par Apple. Mais simplement parce qu'une fois encore, il aura permis d'enrichir un peu plus cette notion subtile qu'est notre relation à la connaissance et à l'information, et de poser quelques jalons supplémentaires vers l'idéal “village global” cher à McLuhan. Et à ce titre, il sera certainement, dans un futur plus ou moins proche, à l'origine de multiples et innombrables déclinaisons, plus ou moins réussies. La décennie qui s'achève aura vu le web se démocratiser, les réseaux sociaux tisser leurs toiles et l'informatique entrer dans un schéma de consommation masse. La prochaine décade pourrait bien être celle de la dématérialisation totale de l'information. Et nul doute que l'iPad, malgré ses défauts et ses carences, en sera l'un des principaux initiateurs.
Belle analyse, beau rédactionnel, chapeau.
L'informatique pratique?!?