Publié le 13/04/2010 Dans Wii
Sorti en 2004 sur PS2 japonaise, Sakura Taisen V débarque pour la première fois en Europe, remodelé en Sakura Wars : So Long, My Love sur Wii. Ce titre prend place dans les années 1920, à New York. Le jeu met en scène un certain Shinjiro Taiga, nouveau commandant de la New York Combat Revue, une sorte de brigade locale (uniquement constituée de jeunes filles) qui doit veiller à sauver la population d'une menace loufoque. En effet, un seigneur de guerre japonais, est sur le point de revenir à la vie, et votre oncle, Ichiro Ogami (héros de précédents épisodes) vous a donc envoyé sur le front. Dire que le jeu fait preuve de sérieux serait mentir, tant l'univers évoque le manga, avec une petite pointe de drague propre aux productions nippones. Ainsi, vous aurez à lire des textes et des textes (en anglais) avant de savoir ce qu'on attend de vous dans ce jeu de rôles tactique. L'univers décrit repose sur les stéréotypes, et une vision idéalisés de l'Amérique. On rencontre beaucoup de clichés et la modélisation des quartiers de Big Apple n'échappe pas à certains clins d'oeils.
Malgré son apparente bonhomie, Sakura Wars est beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît, pas forcément son intrigue, mais sa structure de jeu. L'histoire est divisée en chapitres, et à plusieurs reprises les dialogues demanderont de choisir entre trois possibilités de réponse différentes. Qui plus est, le jeu exige que vous répondiez rapidement (dans les cinq secondes), et un effet sonore se fera sentir peu après, indiquant si votre choix a amélioré ou non, vos relations avec les personnages. Des séances de flirt gentillets pourrait t-on dire, qui auront leur utilité une fois sur l'aire de combat. Car les affinités que vous aurez noué permettront d'appréhender plus facilement les affrontements. Chaque chapitre se conclura inévitablement par une bataille en mécha, le robot pouvant se déplacer au sol bien sur, mais aussi dans les airs (il peut alors se transformer en jet et lancer des missiles). Chaque déplacement sur le terrain fait diminuer la jauge d'action, de même que chaque coup porté au boss. Un système qui se montre simple d'accès, mais il faut savoir que les escarmouches peuvent durer des heures et des heures ! Si vous n'avez pas la patience, il sera possible d'enregistrer votre partie, pour reprendre exactement où vous l'aviez abandonnée.
Sur le plan technique, Sakura Wars tourne encore sur un moteur hérité de la Dreamcast, légèrement amélioré. Le jeu demeure graphiquement agréable, et offre un ensemble qui a du cachet. Les fans d'animation japonais apprécieront l'ensemble, et l'humour qu'il s'en dégage. La jouabilité a été bien adapté au support. Le Nunchuk sert à déplacer le personnage lors des phases d'explorations et le mécha durant le combat. La Wiimote permet parfois d'examiner certains décors, tandis que le bouton A est la touche principale d'action, la croix permettant de choisir la cible et la commande à effectuer. La bande son est également de grande qualité, avec un certain côté psychédélique, tandis que les doublages anglais s'avèrent assez corrects. Enfin, la durée de vie du jeu promet environ dix heures d'aventure, un bilan honorable.
VERDICT
Etonnant jeu que ce Sakura Wars. Un tactical RPG particulièrement accrocheur, et fort drôle. Le titre est intégralement en anglais, mais demeure assez facile d'accès.
Malgré son apparente bonhomie, Sakura Wars est beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît, pas forcément son intrigue, mais sa structure de jeu. L'histoire est divisée en chapitres, et à plusieurs reprises les dialogues demanderont de choisir entre trois possibilités de réponse différentes. Qui plus est, le jeu exige que vous répondiez rapidement (dans les cinq secondes), et un effet sonore se fera sentir peu après, indiquant si votre choix a amélioré ou non, vos relations avec les personnages. Des séances de flirt gentillets pourrait t-on dire, qui auront leur utilité une fois sur l'aire de combat. Car les affinités que vous aurez noué permettront d'appréhender plus facilement les affrontements. Chaque chapitre se conclura inévitablement par une bataille en mécha, le robot pouvant se déplacer au sol bien sur, mais aussi dans les airs (il peut alors se transformer en jet et lancer des missiles). Chaque déplacement sur le terrain fait diminuer la jauge d'action, de même que chaque coup porté au boss. Un système qui se montre simple d'accès, mais il faut savoir que les escarmouches peuvent durer des heures et des heures ! Si vous n'avez pas la patience, il sera possible d'enregistrer votre partie, pour reprendre exactement où vous l'aviez abandonnée.
Sur le plan technique, Sakura Wars tourne encore sur un moteur hérité de la Dreamcast, légèrement amélioré. Le jeu demeure graphiquement agréable, et offre un ensemble qui a du cachet. Les fans d'animation japonais apprécieront l'ensemble, et l'humour qu'il s'en dégage. La jouabilité a été bien adapté au support. Le Nunchuk sert à déplacer le personnage lors des phases d'explorations et le mécha durant le combat. La Wiimote permet parfois d'examiner certains décors, tandis que le bouton A est la touche principale d'action, la croix permettant de choisir la cible et la commande à effectuer. La bande son est également de grande qualité, avec un certain côté psychédélique, tandis que les doublages anglais s'avèrent assez corrects. Enfin, la durée de vie du jeu promet environ dix heures d'aventure, un bilan honorable.
VERDICT
Etonnant jeu que ce Sakura Wars. Un tactical RPG particulièrement accrocheur, et fort drôle. Le titre est intégralement en anglais, mais demeure assez facile d'accès.