Publié le 27/03/2010 Dans PSP
L'Enfer de Dante.
Pour le moins inspiré de la série God of War (Sony), Dante's Inferno est en réalité l’adaptation de "La Divine Comédie", le célèbre poème épique de Dante Alighieri. Considéré comme fondateur de la littérature italienne, le texte a grandement influencé la conception occidentale de l’Enfer et du Purgatoire. L’œuvre suit la destinée de Dante, forcé de traverser les neuf cercles de l’Enfer pour revoir sa bien-aimée Béatrice. Ce titre se présente donc comme un jeu d'action à la troisième personne, particulièrement sanglant et parfois horrible, personnes sensibles s'abstenir ! On appréciera particulièrement l'aspect artistique du jeu réalisé par le célèbre dessinateur Wayne Barlowe, mais le parcours jusqu'aux entrailles de la Terre est malheureusement trop linéaire, trop prévisible pourrait-on dire. Guidé par Virgile, du début à la fin le joueur répètera inlassablement les mêmes actions, alors certes les neuf cercles proposent chacun une ambiance unique et un bestiaire de monstres intriguant, mais la redondance des tâches nuit considérablement à l'intérêt du jeu. Autant dire que les amateurs du livre risquent de vite déchanter.
PSP oblige, le titre a du subir de multiples transformations pour s'adapter au support portable. Ainsi des niveaux ont été tout simplement zappés, et le système de combat particulièrement dynamique des versions consoles de salon s'est vu pour le moins allégé (la jauge de furie a même disparu) et pour compenser le manque de coups disponibles, les développeurs ont laissé l'accès à de nombreuses âmes qui serviront à améliorer son équipement. Si vous continuer d'oeuvrer pour le bien, vous pourrez utiliser la Sainte Croix permettant d'effectuer un tir à distance pour purifier les ennemis. En impie, vous vous servirez alors d'une faux qui détruira tout simplement les damnés. Voilà qui promet quelques réflexions. Sur le plan technique, Dante's Inferno demeure assez inégal. Le titre présente des graphismes convaincants, avec différents univers cohérents et une animation assez soutenue, mais le titre demeure assez sombre (même en changeant les options de la console) La jouabilité se montre facile d'accès, mais les combats finissent rapidement par tous se ressembler. C'est un peu le problème récurrent du beat'em all il est vrai. Globalement, le titre demeure assez court, puisqu'on verra le générique final en bout de sept heures. Si la musique symphonique signe un sans faute, les doublages français s'avèrent particulièrement crispants et peu inspirés.
VERDICT
Dante's Inferno a pour lui une ambiance intéressante, un cadre somme toute assez varié (bien que parfois décousu), et des affrontements plutôt soutenus. Mais cette édition PSP a été beaucoup simplifiée par rapport au titre PS3/X360, déjà bien perfectible.
Pour le moins inspiré de la série God of War (Sony), Dante's Inferno est en réalité l’adaptation de "La Divine Comédie", le célèbre poème épique de Dante Alighieri. Considéré comme fondateur de la littérature italienne, le texte a grandement influencé la conception occidentale de l’Enfer et du Purgatoire. L’œuvre suit la destinée de Dante, forcé de traverser les neuf cercles de l’Enfer pour revoir sa bien-aimée Béatrice. Ce titre se présente donc comme un jeu d'action à la troisième personne, particulièrement sanglant et parfois horrible, personnes sensibles s'abstenir ! On appréciera particulièrement l'aspect artistique du jeu réalisé par le célèbre dessinateur Wayne Barlowe, mais le parcours jusqu'aux entrailles de la Terre est malheureusement trop linéaire, trop prévisible pourrait-on dire. Guidé par Virgile, du début à la fin le joueur répètera inlassablement les mêmes actions, alors certes les neuf cercles proposent chacun une ambiance unique et un bestiaire de monstres intriguant, mais la redondance des tâches nuit considérablement à l'intérêt du jeu. Autant dire que les amateurs du livre risquent de vite déchanter.
PSP oblige, le titre a du subir de multiples transformations pour s'adapter au support portable. Ainsi des niveaux ont été tout simplement zappés, et le système de combat particulièrement dynamique des versions consoles de salon s'est vu pour le moins allégé (la jauge de furie a même disparu) et pour compenser le manque de coups disponibles, les développeurs ont laissé l'accès à de nombreuses âmes qui serviront à améliorer son équipement. Si vous continuer d'oeuvrer pour le bien, vous pourrez utiliser la Sainte Croix permettant d'effectuer un tir à distance pour purifier les ennemis. En impie, vous vous servirez alors d'une faux qui détruira tout simplement les damnés. Voilà qui promet quelques réflexions. Sur le plan technique, Dante's Inferno demeure assez inégal. Le titre présente des graphismes convaincants, avec différents univers cohérents et une animation assez soutenue, mais le titre demeure assez sombre (même en changeant les options de la console) La jouabilité se montre facile d'accès, mais les combats finissent rapidement par tous se ressembler. C'est un peu le problème récurrent du beat'em all il est vrai. Globalement, le titre demeure assez court, puisqu'on verra le générique final en bout de sept heures. Si la musique symphonique signe un sans faute, les doublages français s'avèrent particulièrement crispants et peu inspirés.
VERDICT
Dante's Inferno a pour lui une ambiance intéressante, un cadre somme toute assez varié (bien que parfois décousu), et des affrontements plutôt soutenus. Mais cette édition PSP a été beaucoup simplifiée par rapport au titre PS3/X360, déjà bien perfectible.