Publié le 26/11/2009 Dans PSP
Une adaptation convaincante ?
Nous revoici donc dans la ville de Liberty City déjà visitée dans GTA III (PS2/PC/Xbox), GTA Liberty City Stories (PS2/PSP) et plus récemment dans GTA IV (PS3/PC/X360), mais l'intrigue se déroule ici un peu plus tard. L’action de GTA : Chinatown Wars tourne exclusivement autour de Huang Lee, fils d’un chef puissant de la pègre des triades. Le père de Huang Lee a perdu la vie en raison d’une ‘divergence de vues’ avec une bande rivale. Huang Lee est contraint de retourner chez lui et se voit chargé d’apporter à Liberty City une épée qui doit être restituée au patrimoine familial. Les choses se corsent dès son arrivée à l’aéroport, où Huang Lee est accueilli par une pluie de balles. C’est le début d’une course-poursuite sauvage sur une autoroute à huit voies. De l’action totalement dans la tradition de Grand Theft Auto, y compris les superbes intermèdes filmés et l’interface GTA classique. Au fil de l’histoire, vous ferez la rencontre d'une foule de personnages plus pittoresques les uns que les autres. La routine en somme.
Côté scénario, cette version PSP de Grand Theft Auto : Chinatown Wars est identique à l'édition DS, mais il existe désormais de nouveaux personnages, et six missions supplémentaires. En outre, la réalisation a fait un pas en avant : la résolution des textures est beaucoup plus élevée, les effets de feu ont été totalement refaits, les effets d'éclairage (cycle jour/nuit) ont été enrichis, il y a désormais davantage de passants dans les rues, et le personnage principal a davantage d'animations. Concernant le gameplay, l'absence d'écran tactile a obligé les développeurs a repensé certaines épreuves. Le mini-jeu pour démarrer une voiture utilise désormais le stick analogique pour tourner le tournevis. Enfin côté son, sept nouvelles stations de radio ont été intégrées.
Une ville importante.
Comme à l'accoutumée, le « free roaming gameplay » occupe une fois encore une place centrale. Ce concept offre la possibilité de découvrir la ville en toute liberté pour gagner de l’argent comme vous l’entendez et exécuter une foule de tâches lucratives qui vous permettront de monter sans cesse plus haut sur l'échelle de la criminalité. Bien que la liberté soit le maître-mot du gameplay, le jeu s’articule autour d’un récit composé d’une série de missions principales et secondaires, allant de pratiques « innocentes », telles que le déplacement de voitures volées, à des « actes criminels plus lourds », tels que racket et meurtres. Évidemment la ville reste interactive. Vous pourrez détrousser les gens, entamer une course poursuite avec la Police, et même faire du trafic de drogue, une des grandes nouveautés de ce volet. Des dealers sont répartis un peu partout dans la ville, et vous parviendrez rapidement à monter un empire si vous avez un minimum le sens des affaires. Sinon vous retrouvez évidemment certaines pseudo missions d'infiltrations qui dégénéreront vite une fois l'objet récupéré. Et comme Liberty City est une reproduction de New York, vous pourrez y découvrir pas mal de monuments célèbres, et de magasins dans lesquels vous commanderez un hot dog pour retrouver la santé perdue, ou bien un ticket à gratter dans l'espoir de décrocher une nouvelle planque dans les beaux quartiers.
GTA retourne à ses premières amours.
Techniquement parlant, GTA : Chinatown Wars fait plaisir à voir. Le jeu est en 3D et utilise la technique graphique du cel shading, avec une vue aérienne. La caméra est libre, pouvant être utilisée sur 360°, et la ville est très vivante : Les trains et les voitures circulent, les passants se déplacent, le climat est géré en temps réel, etc ... et à cela s'ajoute un cycle jour-nuit complet, la vie quotidienne s'adaptant au moment de la journée. Côté animation, certains ralentissements subsistent toujours mais ça reste globalement fluide.
La jouabilité a également quelque peu évolué. Vous avez ainsi la possibilité d’accomplir des actions aussi diversifiées que des trajets à vive allure dans les artères de la ville, l’assemblage de cocktails Molotov, le vol de voitures et l’assemblage d’un fusil de sniper. Une fonction GPS est en effet disponible , ainsi qu'un PDA informant sur les prochaines missions. Le GPS a la particularité de fonctionner comme un vrai : si vous faites une croix à l'endroit où vous désirez vous rendre, il vous indiquera le plus court itinéraire possible. Et comme dans les autres GTA, vous pourrez également emprunter un taxi si cela vous dit. Pour en arrêter un, rien de plus simple, il suffira de siffler ... comme à New York en somme. L'interface tactile permet un inventaire souple et des mini-jeux de bons goût, et le menu général ressemble à celui d'un PDA (email, contacts, carte, lecteur de musique, GPS, suivi des statistiques). La visée manuelle est déclenchée grâce à la croix directionnelle, R permettant un ciblage automatique.
La durée de vie est assez importante. Compter un minimum d'une douzaine d'heures pour le finir. Et encore, vous aurez toujours envie d'aller déambuler dans les villes pour ne rien faire,ou refaire certaines missions ainsi que les mini-jeux, afin d'améliorer son score et espèrer décrocher une meilleure médaille (bronze, argent, or). Petite précision importante toutefois : Les missions ont été conçues pour des courtes séances de jeux à l'instar des précédents volets PSP. Nous sommes sur un support portable après tout. Le multijoueur comporte quatre modes de jeu, très inspirés de GTA IV, à savoir de la course en voiture (rustre ou au contraire subtile), une course au butin (consistant à braquer un fourgon), et enfin la défense de la base (requierant de repousser l'envahisseur). Les musiques enfin, sont disponibles une fois dans une voiture comme à l'accoutumée. Évidemment les radios ont été adaptés et vous retrouvez quelques standards. Globalement le tout est de qualité, avec davantage de musiques seules que de chansons à proprement parler.
VERDICT
Surprenant à plus d'un titre, GTA : Chinatown Wars n'a pas perdu de sa superbe avec cette adaptation PSP. Certes, l'absence d'écran tactile rend certains jeux moins intuitifs, mais le jeu fait preuve de beaucoup d'inventivité et est un des meilleurs titres du support.
Nous revoici donc dans la ville de Liberty City déjà visitée dans GTA III (PS2/PC/Xbox), GTA Liberty City Stories (PS2/PSP) et plus récemment dans GTA IV (PS3/PC/X360), mais l'intrigue se déroule ici un peu plus tard. L’action de GTA : Chinatown Wars tourne exclusivement autour de Huang Lee, fils d’un chef puissant de la pègre des triades. Le père de Huang Lee a perdu la vie en raison d’une ‘divergence de vues’ avec une bande rivale. Huang Lee est contraint de retourner chez lui et se voit chargé d’apporter à Liberty City une épée qui doit être restituée au patrimoine familial. Les choses se corsent dès son arrivée à l’aéroport, où Huang Lee est accueilli par une pluie de balles. C’est le début d’une course-poursuite sauvage sur une autoroute à huit voies. De l’action totalement dans la tradition de Grand Theft Auto, y compris les superbes intermèdes filmés et l’interface GTA classique. Au fil de l’histoire, vous ferez la rencontre d'une foule de personnages plus pittoresques les uns que les autres. La routine en somme.
Côté scénario, cette version PSP de Grand Theft Auto : Chinatown Wars est identique à l'édition DS, mais il existe désormais de nouveaux personnages, et six missions supplémentaires. En outre, la réalisation a fait un pas en avant : la résolution des textures est beaucoup plus élevée, les effets de feu ont été totalement refaits, les effets d'éclairage (cycle jour/nuit) ont été enrichis, il y a désormais davantage de passants dans les rues, et le personnage principal a davantage d'animations. Concernant le gameplay, l'absence d'écran tactile a obligé les développeurs a repensé certaines épreuves. Le mini-jeu pour démarrer une voiture utilise désormais le stick analogique pour tourner le tournevis. Enfin côté son, sept nouvelles stations de radio ont été intégrées.
Une ville importante.
Comme à l'accoutumée, le « free roaming gameplay » occupe une fois encore une place centrale. Ce concept offre la possibilité de découvrir la ville en toute liberté pour gagner de l’argent comme vous l’entendez et exécuter une foule de tâches lucratives qui vous permettront de monter sans cesse plus haut sur l'échelle de la criminalité. Bien que la liberté soit le maître-mot du gameplay, le jeu s’articule autour d’un récit composé d’une série de missions principales et secondaires, allant de pratiques « innocentes », telles que le déplacement de voitures volées, à des « actes criminels plus lourds », tels que racket et meurtres. Évidemment la ville reste interactive. Vous pourrez détrousser les gens, entamer une course poursuite avec la Police, et même faire du trafic de drogue, une des grandes nouveautés de ce volet. Des dealers sont répartis un peu partout dans la ville, et vous parviendrez rapidement à monter un empire si vous avez un minimum le sens des affaires. Sinon vous retrouvez évidemment certaines pseudo missions d'infiltrations qui dégénéreront vite une fois l'objet récupéré. Et comme Liberty City est une reproduction de New York, vous pourrez y découvrir pas mal de monuments célèbres, et de magasins dans lesquels vous commanderez un hot dog pour retrouver la santé perdue, ou bien un ticket à gratter dans l'espoir de décrocher une nouvelle planque dans les beaux quartiers.
GTA retourne à ses premières amours.
Techniquement parlant, GTA : Chinatown Wars fait plaisir à voir. Le jeu est en 3D et utilise la technique graphique du cel shading, avec une vue aérienne. La caméra est libre, pouvant être utilisée sur 360°, et la ville est très vivante : Les trains et les voitures circulent, les passants se déplacent, le climat est géré en temps réel, etc ... et à cela s'ajoute un cycle jour-nuit complet, la vie quotidienne s'adaptant au moment de la journée. Côté animation, certains ralentissements subsistent toujours mais ça reste globalement fluide.
La jouabilité a également quelque peu évolué. Vous avez ainsi la possibilité d’accomplir des actions aussi diversifiées que des trajets à vive allure dans les artères de la ville, l’assemblage de cocktails Molotov, le vol de voitures et l’assemblage d’un fusil de sniper. Une fonction GPS est en effet disponible , ainsi qu'un PDA informant sur les prochaines missions. Le GPS a la particularité de fonctionner comme un vrai : si vous faites une croix à l'endroit où vous désirez vous rendre, il vous indiquera le plus court itinéraire possible. Et comme dans les autres GTA, vous pourrez également emprunter un taxi si cela vous dit. Pour en arrêter un, rien de plus simple, il suffira de siffler ... comme à New York en somme. L'interface tactile permet un inventaire souple et des mini-jeux de bons goût, et le menu général ressemble à celui d'un PDA (email, contacts, carte, lecteur de musique, GPS, suivi des statistiques). La visée manuelle est déclenchée grâce à la croix directionnelle, R permettant un ciblage automatique.
La durée de vie est assez importante. Compter un minimum d'une douzaine d'heures pour le finir. Et encore, vous aurez toujours envie d'aller déambuler dans les villes pour ne rien faire,ou refaire certaines missions ainsi que les mini-jeux, afin d'améliorer son score et espèrer décrocher une meilleure médaille (bronze, argent, or). Petite précision importante toutefois : Les missions ont été conçues pour des courtes séances de jeux à l'instar des précédents volets PSP. Nous sommes sur un support portable après tout. Le multijoueur comporte quatre modes de jeu, très inspirés de GTA IV, à savoir de la course en voiture (rustre ou au contraire subtile), une course au butin (consistant à braquer un fourgon), et enfin la défense de la base (requierant de repousser l'envahisseur). Les musiques enfin, sont disponibles une fois dans une voiture comme à l'accoutumée. Évidemment les radios ont été adaptés et vous retrouvez quelques standards. Globalement le tout est de qualité, avec davantage de musiques seules que de chansons à proprement parler.
VERDICT
Surprenant à plus d'un titre, GTA : Chinatown Wars n'a pas perdu de sa superbe avec cette adaptation PSP. Certes, l'absence d'écran tactile rend certains jeux moins intuitifs, mais le jeu fait preuve de beaucoup d'inventivité et est un des meilleurs titres du support.