Publié le 26/11/2009 Dans XBox 360
Retour aux sources ?
Le RPG Coréen Magna Carta II arrive enfin en Europe. Edité par Namco Bandai Partaners, le jeu profite d'une localisation en français (au niveau des textes), ce qui constitue une très bonne surprise. Magna Carta II, vu son origine, est très marqué par un design asiatique des personnages. Héros androgyne, costumes extravagants, monde coloré et très "heroic-fantasy", il y a un petit air de déjà vu mais il faut avouer que cela reste charmeur. De plus la réalisation est de très bonne facture : les personnages sont finement modélisés, les décors très travaillés, et cerise sur le gâteau de superbes cinématiques viennent ponctuer les moments-clés du scénario pendant le jeu. Le seul vrai reproche à faire concernant la réalisation est sans doute le doublage américain, très moyen, mais il faudra faire avec.
L'aventure débute avec Juto, un garçon amnésique détenteur de super pouvoirs. Il est le seul espoir pour la princesse Zephie, de reconquérir le trône, tombé aux mains d'un terrifiant Empire. Un scénario qui sent le déjà vu, mais le plus novateur dans Magna Carta II, c'est sans doute son système de combat en temps réel, très différent du premier opus PS2 en somme. En effet, les personnages utilisent chacun une jauge d'action qui se remplit chaque fois qu'ils frappent un ennemi. Si la jauge entre en surchauffe, le personnage est immobilisé mais il devient alors possible d'enchainer l'attaque avec un autre personnage pour produire un combo dévastateur.
Une réalisation de bonne tenue.
Tournant sur l'Unreal Engine 3, Magna Carta II manque parfois un peu de précision, et certains effets ont un rendu assez générique, loin des jeux de rôles traditionnels japonais. Heureusement, la touche artistique de Hyung-Tae Kim fait mouche. On notera également des affichages tardifs du décor, ou bien encore une caméra parfois bloqué dans le décor. La personnalisation des aptitudes de combat des personnages a également été très simplifiée par rapport au premier volet, mais cela rendra la partie plus accessible du coup. Toutefois, Magna Carta II se destine avant tout aux amateurs de RPG classiques, tant la difficulté est présente sur la fin. Tenant sur deux disques Xbox 360, Magna Carta II promet environ 40 heures de jeu, ce qui est plus qu'honorable.
VERDICT
Un deuxième opus de Magna Carta II finalement assez différent du premier volet, mais qui se montre relativement convaincant, et surtout traduit en français.
Le RPG Coréen Magna Carta II arrive enfin en Europe. Edité par Namco Bandai Partaners, le jeu profite d'une localisation en français (au niveau des textes), ce qui constitue une très bonne surprise. Magna Carta II, vu son origine, est très marqué par un design asiatique des personnages. Héros androgyne, costumes extravagants, monde coloré et très "heroic-fantasy", il y a un petit air de déjà vu mais il faut avouer que cela reste charmeur. De plus la réalisation est de très bonne facture : les personnages sont finement modélisés, les décors très travaillés, et cerise sur le gâteau de superbes cinématiques viennent ponctuer les moments-clés du scénario pendant le jeu. Le seul vrai reproche à faire concernant la réalisation est sans doute le doublage américain, très moyen, mais il faudra faire avec.
L'aventure débute avec Juto, un garçon amnésique détenteur de super pouvoirs. Il est le seul espoir pour la princesse Zephie, de reconquérir le trône, tombé aux mains d'un terrifiant Empire. Un scénario qui sent le déjà vu, mais le plus novateur dans Magna Carta II, c'est sans doute son système de combat en temps réel, très différent du premier opus PS2 en somme. En effet, les personnages utilisent chacun une jauge d'action qui se remplit chaque fois qu'ils frappent un ennemi. Si la jauge entre en surchauffe, le personnage est immobilisé mais il devient alors possible d'enchainer l'attaque avec un autre personnage pour produire un combo dévastateur.
Une réalisation de bonne tenue.
Tournant sur l'Unreal Engine 3, Magna Carta II manque parfois un peu de précision, et certains effets ont un rendu assez générique, loin des jeux de rôles traditionnels japonais. Heureusement, la touche artistique de Hyung-Tae Kim fait mouche. On notera également des affichages tardifs du décor, ou bien encore une caméra parfois bloqué dans le décor. La personnalisation des aptitudes de combat des personnages a également été très simplifiée par rapport au premier volet, mais cela rendra la partie plus accessible du coup. Toutefois, Magna Carta II se destine avant tout aux amateurs de RPG classiques, tant la difficulté est présente sur la fin. Tenant sur deux disques Xbox 360, Magna Carta II promet environ 40 heures de jeu, ce qui est plus qu'honorable.
VERDICT
Un deuxième opus de Magna Carta II finalement assez différent du premier volet, mais qui se montre relativement convaincant, et surtout traduit en français.