Publié le 01/11/2009 Dans PSP
Il était une fois …
Hydravision nous propose une suite à son Obscure, un jeu sorti il y a près de cinq ans maintenant. En voici la trame en quelques lignes : Il y a deux ans, à Leafmore High, quelques adolescents se sont retrouvés enfermés dans leur école, poursuivis par des monstres lâchés par un proviseur fou. Certains ont survécu, d’autres sont morts. Les survivants ont repris leur existence et sont maintenant à l’université. Mais tout n’est pas normal à Fallcreek University : d’étranges fleurs noires commencent à pousser sur le campus. Au cours d’expériences scolaires sur ces fleurs, une substance dangereuse est découverte, qui provoque des rêves étranges mais vivaces. Une poignée d’étudiants découvre que ces fleurs sont bien plus qu’il n’y paraît : quand la graine germe, le mauvais rêve devient une horrible réalité.
Classiquement votre
Obscure : The Aftermath reprend le schéma classique du survival-horror, à savoir son héros stéréotypé, des angles de caméra fixes, des énigmes parfois farfelues, et un bestiaire toujours plus malsain. Les codes du genre sont donc là, bien que l'ambiance change des productions Japonaises puisque l'univers décrit ici semble tout droit sorti d'un film Américain pour ados. Mais la véritable bonne nouvelle vient du fait qu'il est possible de jouer à deux à tout moment. On dénombre dans les personnages six étudiants, chacun disposant de leurs forces et leurs faiblesses. Ainsi Shannon est immunisée contre l'aura noire et peut la contrôler, Amy dispose pour sa part d'un QI de 150, quand Mei peut pirater toutes sortes de système électrique. Stan est pour sa part capable de pénétrer n'importe où par effraction, Corey est un acrobate et peut se faufiler par les toits, et Sven peut déplacer des objets lourds. Il est d'ailleurs à préciser que deux personnages sont en permanence présents à l'écran, même quand vous jouez seul, le second étant alors contrôlé par l'IA (il est possible de switcher à tout moment). Pour modifier son binôme, il faudra atteindre un point de rencontre.
Techniquement réussi ?
Obscure : The Aftermath tourne sur le même moteur que les versions PS2 et Wii d'Obscure II. Rien d'étonnant puisqu'il s'agit tout simplement du même jeu mais avec un nom différent ! Par conséquent, le graphisme n'a pas vraiment évolué mais le jeu des lumières ne manque pas de cohérence. Si l'interface est claire et bien pensée, la jouabilité du jeu a elle aussi un peu vieillie. On retrouve le schéma de maniabilité pré Resident Evil 4 et tout ce qu'elle enduit (imprécision relative des commandes et animation raide). Néanmoins, le système de switch est bien trouvé, et jouer à deux à ce genre de jeux est très rare, même si sur PSP c'est moins évident (un UMD est requis dans chaque console). Quant à la bande son, elle assure bien le spectacle. A noter que la bande originale est interprétée par le choeur de l’Opéra de Paris et par les cordes du Boston Symphonic Orchestra. Les doublages anglais sont quant à eux très réussis (textes écrans en Français). Enfin, Obscure : The Aftermath demeure un jeu assez facile. On ne rencontrera pas de difficultés majeures dans l'aventure, et de plus, la durée de vie n'est pas très longue (huit heures environ).
VERDICT
Obscure : The Aftermath est un survival horror indéniablement sympathique, mais au concept un brin daté. Il devrait néanmoins trouver son public, le genre étant actuellement déserté sur consoles.
Hydravision nous propose une suite à son Obscure, un jeu sorti il y a près de cinq ans maintenant. En voici la trame en quelques lignes : Il y a deux ans, à Leafmore High, quelques adolescents se sont retrouvés enfermés dans leur école, poursuivis par des monstres lâchés par un proviseur fou. Certains ont survécu, d’autres sont morts. Les survivants ont repris leur existence et sont maintenant à l’université. Mais tout n’est pas normal à Fallcreek University : d’étranges fleurs noires commencent à pousser sur le campus. Au cours d’expériences scolaires sur ces fleurs, une substance dangereuse est découverte, qui provoque des rêves étranges mais vivaces. Une poignée d’étudiants découvre que ces fleurs sont bien plus qu’il n’y paraît : quand la graine germe, le mauvais rêve devient une horrible réalité.
Classiquement votre
Obscure : The Aftermath reprend le schéma classique du survival-horror, à savoir son héros stéréotypé, des angles de caméra fixes, des énigmes parfois farfelues, et un bestiaire toujours plus malsain. Les codes du genre sont donc là, bien que l'ambiance change des productions Japonaises puisque l'univers décrit ici semble tout droit sorti d'un film Américain pour ados. Mais la véritable bonne nouvelle vient du fait qu'il est possible de jouer à deux à tout moment. On dénombre dans les personnages six étudiants, chacun disposant de leurs forces et leurs faiblesses. Ainsi Shannon est immunisée contre l'aura noire et peut la contrôler, Amy dispose pour sa part d'un QI de 150, quand Mei peut pirater toutes sortes de système électrique. Stan est pour sa part capable de pénétrer n'importe où par effraction, Corey est un acrobate et peut se faufiler par les toits, et Sven peut déplacer des objets lourds. Il est d'ailleurs à préciser que deux personnages sont en permanence présents à l'écran, même quand vous jouez seul, le second étant alors contrôlé par l'IA (il est possible de switcher à tout moment). Pour modifier son binôme, il faudra atteindre un point de rencontre.
Techniquement réussi ?
Obscure : The Aftermath tourne sur le même moteur que les versions PS2 et Wii d'Obscure II. Rien d'étonnant puisqu'il s'agit tout simplement du même jeu mais avec un nom différent ! Par conséquent, le graphisme n'a pas vraiment évolué mais le jeu des lumières ne manque pas de cohérence. Si l'interface est claire et bien pensée, la jouabilité du jeu a elle aussi un peu vieillie. On retrouve le schéma de maniabilité pré Resident Evil 4 et tout ce qu'elle enduit (imprécision relative des commandes et animation raide). Néanmoins, le système de switch est bien trouvé, et jouer à deux à ce genre de jeux est très rare, même si sur PSP c'est moins évident (un UMD est requis dans chaque console). Quant à la bande son, elle assure bien le spectacle. A noter que la bande originale est interprétée par le choeur de l’Opéra de Paris et par les cordes du Boston Symphonic Orchestra. Les doublages anglais sont quant à eux très réussis (textes écrans en Français). Enfin, Obscure : The Aftermath demeure un jeu assez facile. On ne rencontrera pas de difficultés majeures dans l'aventure, et de plus, la durée de vie n'est pas très longue (huit heures environ).
VERDICT
Obscure : The Aftermath est un survival horror indéniablement sympathique, mais au concept un brin daté. Il devrait néanmoins trouver son public, le genre étant actuellement déserté sur consoles.