Publié le 05/11/2008 Dans Droit Belge
Comme chaque année, à l’approche des fêtes de fin d’année, vous remarquez que bon nombre de brochures publicitaires s’entassent dans votre boîte aux lettres réelles et/ou virtuelles.
C’est en effet l’occasion pour différents annonceurs publicitaires de faire la promotion de vos futurs cadeaux !
Cependant, certaines de ces annonces peuvent affecter la catégorie dite « vulnérable » de notre population, à savoir plus précisément : les mineurs d’âge.
A l’heure actuelle, nous disposons bien évidemment d’un arsenal réglementaire applicable en matière de publicité.
Il s’agit notamment de :
Un groupe de nos Sénateurs ont toutefois constaté que rien n’était prévu pour protéger les mineurs contre des pratiques publicitaires et/ou marketing douteuses.
En vue de pallier à cette lacune, ces Sénateurs ont déposé en date du 12.11.2007 une proposition de loi en vue d'améliorer les dispositions protectrices des jeunes consommateurs (Document législatif n° 4-383/1).
Plus particulièrement, cette proposition tend à instaurer une prohibition stricte de toute publicité personnalisée adressée par voie de courrier –électronique ou non– à un mineur de moins de 12 ans.
Cette proposition tend également à restreindre l'étalement dans le temps des campagnes publicitaires engagées par rapport à certaines fêtes : fêtes d'Halloween, de Saint-Martin, de Saint-Nicolas ainsi que Pâques et Noël.
Elle prévoit que les campagnes publicitaires faisant référence à ces fêtes ne pourront plus se dérouler avant le vingt-et-unième jour précédant l'événement, exception faite pour Noël dont les campagnes publicitaires seront autorisées à partir du 7 décembre, soit un délai légèrement plus court afin d'éviter le chevauchement avec les campagnes de Saint-Nicolas.
Toute infraction sera punie des peines visées à l'article 26, § 4, de la loi du 11.03.2003 sur certains aspects juridiques de la société de l’information, soit d'une amende de 500 à 50.000 euros.
Actuellement, cette proposition de loi est toujours en cours d’examen, et partant, n’est pas encore entrée en vigueur.
C’est en effet l’occasion pour différents annonceurs publicitaires de faire la promotion de vos futurs cadeaux !
Cependant, certaines de ces annonces peuvent affecter la catégorie dite « vulnérable » de notre population, à savoir plus précisément : les mineurs d’âge.
A l’heure actuelle, nous disposons bien évidemment d’un arsenal réglementaire applicable en matière de publicité.
Il s’agit notamment de :
- la loi du 14.07.1991 sur « les pratiques du commerce et sur l’information et la protection du consommateur », laquelle vise, d’une part, à garantir une concurrence loyale dans les transactions commerciales, et d’autre part, à assurer l’information et la protection du consommateur à l’occasion des opérations commerciales les plus courantes, ainsi que
- la loi du 11.03.2003 sur certains aspects juridiques de la société de l’information, laquelle vise quant à elle à réglementer l'utilisation du courrier électronique à des fins de publicité.
Un groupe de nos Sénateurs ont toutefois constaté que rien n’était prévu pour protéger les mineurs contre des pratiques publicitaires et/ou marketing douteuses.
En vue de pallier à cette lacune, ces Sénateurs ont déposé en date du 12.11.2007 une proposition de loi en vue d'améliorer les dispositions protectrices des jeunes consommateurs (Document législatif n° 4-383/1).
Plus particulièrement, cette proposition tend à instaurer une prohibition stricte de toute publicité personnalisée adressée par voie de courrier –électronique ou non– à un mineur de moins de 12 ans.
Cette proposition tend également à restreindre l'étalement dans le temps des campagnes publicitaires engagées par rapport à certaines fêtes : fêtes d'Halloween, de Saint-Martin, de Saint-Nicolas ainsi que Pâques et Noël.
Elle prévoit que les campagnes publicitaires faisant référence à ces fêtes ne pourront plus se dérouler avant le vingt-et-unième jour précédant l'événement, exception faite pour Noël dont les campagnes publicitaires seront autorisées à partir du 7 décembre, soit un délai légèrement plus court afin d'éviter le chevauchement avec les campagnes de Saint-Nicolas.
Toute infraction sera punie des peines visées à l'article 26, § 4, de la loi du 11.03.2003 sur certains aspects juridiques de la société de l’information, soit d'une amende de 500 à 50.000 euros.
Actuellement, cette proposition de loi est toujours en cours d’examen, et partant, n’est pas encore entrée en vigueur.