Publié le 01/11/2007 Dans Nintendo DS
Le retour de Celda.
The Legend of Zelda: Phantom Hourglass revient avec notre héros légendaire Link et Tetra, un personnage dont vous connaissez la véritable identité si vous avez terminé The Wind Waker sur Nintendo GameCube car il s'agit en effet de la Princesse Zelda (une cinématique vous le rappelera d'ailleurs). Comme Wind Waker donc, Phantom Hourglass reprend la fameuse technique du cel shading, un rendu qui s'accomode vraiment bien sur Nintendo DS. Cela se remarque dès les premières minutes du jeu, le design de ce nouvel opus en fait un des plus aboutis à ce jour sur la console aux deux écrans. Tetra donc, accompagné de son équipage de pirates, vogue toujours à travers les mers. Leur voyage les entraîne aujourd'hui dans une zone embrumée, où l'ambiance s'avère très pesante. On y découvre en effet un bateau fantôme qui s'y cache, et comme le veut la légende, il ne s'y passe jamais rien de bon. Tetra a pourtant décidé de l'explorer. Mais le mal l'attendait, et cette dernière se fait enlever. Alors que le bateau fantôme et Tetra s’évaporent dans le lointain, c’est à Link et à son compagnon féerique Ciela, qu’il incombe - une fois encore - de sauver la Princesse et de vaincre le mal. Mais la quête sera une fois plus compliquée pour le petit elfe vert ...
Un univers chatoyant.
Après une jolie cinématique (qu'il est possible de zapper d'ailleurs, une première dans la série), vous allez pouvoir découvrir les premières éléments menant à ce fameux vaisseau fantôme. Mais comme d'habitude pourrait-on dire, Kink est dénué d'armes et le premier objectif sera de trouver une épée. Et c'est le choc : non Link ne se déplace pas à la croix directionnel mais au stylet ! Après avoir déterminé si vous étiez gaucher ou droitier, vous aurez donc à diriger Link comme un Mario dans Super Mario 64 DS. Si cela peut sembler un peu déroutant pour certains, l'efficacité est bel et bien là , la jouabilité se voulant toujours simple et facile d'accès. D'ailleurs, vous apprendrez rapidement les commandes du jeu après voir rencontré Papy. Mais outre se déplacer, l'écran tactile sera requis pour se déplacer, combattre, naviguer, prendre des notes et interagir avec les autres personnages, et même dessiner des trajectoires ou exécuter des mouvements d’épée de façon intuitive. Enfin soit, la première étape sera de visiter le Temple des Mers, un endroit fort mystérieux, où vous devrez remplir le sablier fantôme. Cet antique objet pourra vous aider à progresser dans le temple sans encombre. Car l'endroit, hormis certaines cases symbolisées par de la lumière, consomme votre énergie vitale. Il conviendra donc à l'intérieur, d'agir rapidement tout en restant concentré, afin d'éviter les déconvenues.
Voyage en mer.
The Legend of Zelda : Phantom Hourglass renoue avec les vastes étendues dans The Wind Waker. Même si l'univers est un peu plus réduit, DS oblige, parcourir les mers sera assez long car il y aura toujours une île étrange à parcourir ou un trésor à récupérer. Mais comment naviguer ? Simple, il suffit de dessiner la trajectoire du bateau de Link et tirer avec le canon embarqué sur les ennemis que vous croisez en tapotant sur l’écran tactile. Tout cela rend The Legend of Zelda: Phantom Hourglass très intuitif et accessible à tous les fans de Zelda, anciens ou nouveaux. De plus, on se rendra vite compte que tous les objets traditionnels de Link comme son arc, son boomerang ou ses bombes se contrôlent également à l’aide du stylet, ce qui ajoute une nouvelle profondeur dans les contrôles et la résolution des puzzles du jeu. Pour utiliser le boomerang par exemple, vous devrez tracer la trajectoire et votre arme la suivra.
Pour la toute première fois dans un jeu Zelda, vous pourrez également faire glisser la carte sur les deux écrans pour inscrire les remarques importantes sur une zone ou pour mettre en évidence les zones dangereuses à rechercher. L’écran tactile n’est toutefois pas la seule spécificité de la Nintendo DS à être utilisée. The Legend of Zelda: Phantom Hourglass requiert également l’utilisation du microphone de la console, par exemple pour souffler (éteindre des bougies) ou crier (pour attirer l'attention d'un personnage).
Quid des quêtes secondaires ?
Un Zelda sans quete secondaire n'est pas un Zelda. Et dans PH, elles s'avèrent bien présentes, bien qu'un peu moins nombreuse que les jeux GC. En effet, les quarts de coeur sont totalement absents du jeu. Vous ne récupérerez que des quarts entiers, après avoir combattu un boss bien sur, mais aussi en les achètant à des marchands itinérants. Il faudra malgré tout parcourir le monde pour récupérer des éléments bonus pour améliorer la capacité de son sac de bombes ou de flèches, récupérer des pièces pour améliorer son bateau, trouver des gemmes qui amélioreront la puissance de vos esprits, accomplir des missions qui vous rapporteront tout simplement des rubis et bien d'autres choses. En somme, il y a toujours de quoi faire, même si le jeu reste globalement assez facile, et les donjons beaucoup plus courts qu'un Ocarina of Time sur Nintendo 64, pour citer un jeu tournant sur une machine à la puissance proche de la DS. Les éléments font preuve d'une certaine logique ne requièrant pas de solutionner un puzzle farfelu ou de réaliser un saut au millimètre. Par conséquent, exit la boussole pour savoir où se cache le vilain boss. De plus, à de rares exceptions près, Link n'aura pas à se soucier de trouver la carte d'un donjon ou même d'une île, le plan apparaissant tout seul sur l'écran supérieur. Par contre ce qui ne change pas, c'est qu'il faudra toujours trouver la grande clé qui permet d'ouvrir la porte menant au boss, et que chaque palais sera également l'occasion d'obtenir un objet supplémentaire pour votre équipement, et souvent il sera nécessaire de s'en servir dès le palais en question pour déclencher un mécanisme.
Zelda c'est aussi son cortège de gros boss nécessitant d'etre vaincu par une technique spéciale (mais facilement trouvable aussi) et une foule de PNJ toujours très bavards. Il est d'ailleurs amusant de rencontrer le facteur désormais volant, qui vient vous livrer votre courrier (!). Petite nouveauté dans la série, The Legend of Zelda: Phantom Hourglass propose un mode multijoueurs qui permet à deux joueurs de s’affronter que ce soit via la connexion Wi-Fi Nintendo ou en réseau local sans fil. Un joueur endosse le rôle de Link avec le but de gagner le plus de points possible en transportant des Joyaux Force jusqu’à sa base, alors que l’autre contrôle les Fantômes et doit toucher Link pour qu'il fasse tomber son précieux trésor.
Une réalisation au top.
The Legend of Zelda : Phantom Hourglass est très réussi sur le plan visuel. Une 3D très jolie qui fera plaisir aux fans de Cela, auquel on a ajouté des effets spéciaux de très bonnes factures. Le jeu reste toujours très lisible à l'écran malgré le nombre d'éléments parfois assez conséquent à l'écran. De plus, tous les environnements bénéficient d'une thématique particulière. L'esthétisme du jeu est sublime et le monde pour le moins vivant.
L'animation ne souffre jamais et demeure fluide en toutes circonstances. Les lieux sont par ailleurs généralement assez développés, même si on ne met pas forcément beaucoup de temps à les parcourir. La musique mélange réorchestration des principaux thèmes de Zelda The Wind Waker, mais également morceaux inédits. Du tout bon en somme tout comme les bruitages, avec les désormais traditionnels gloussements de Link (yah) et des effets sonores toujours très utiles pour signaler le danger.
Enfin, Zelda propose sept donjons, soit deux de moins que Twilight Princess sur GameCube ou Wii. Mais leur architecture est également beaucoup moins complexes, aussi on avancera sans rencontrer de difficultés particulières, à l'exception peut être du Temple des Mers, où chaque étage rajoute son lot d'énigmes et d'ennemis (invulnérables) à éviter, le tout avec un compteur de temps limité. Le boss final est également assez resistant. Quoiqu'il en soit, l'aventure se fait sans aucun temps mort, et on restera scother à sa Nintendo DS du début à la fin du jeu.
VERDICT
The Legend of Zelda : Phantom Hourglass est sans doute l'un des épisodes les plus innovants de la série. Il renoue avec la thématique de Wind Waker et une expérience de jeu exceptionnelle. Un des meilleurs jeux de la console, sans aucun doute.
The Legend of Zelda: Phantom Hourglass revient avec notre héros légendaire Link et Tetra, un personnage dont vous connaissez la véritable identité si vous avez terminé The Wind Waker sur Nintendo GameCube car il s'agit en effet de la Princesse Zelda (une cinématique vous le rappelera d'ailleurs). Comme Wind Waker donc, Phantom Hourglass reprend la fameuse technique du cel shading, un rendu qui s'accomode vraiment bien sur Nintendo DS. Cela se remarque dès les premières minutes du jeu, le design de ce nouvel opus en fait un des plus aboutis à ce jour sur la console aux deux écrans. Tetra donc, accompagné de son équipage de pirates, vogue toujours à travers les mers. Leur voyage les entraîne aujourd'hui dans une zone embrumée, où l'ambiance s'avère très pesante. On y découvre en effet un bateau fantôme qui s'y cache, et comme le veut la légende, il ne s'y passe jamais rien de bon. Tetra a pourtant décidé de l'explorer. Mais le mal l'attendait, et cette dernière se fait enlever. Alors que le bateau fantôme et Tetra s’évaporent dans le lointain, c’est à Link et à son compagnon féerique Ciela, qu’il incombe - une fois encore - de sauver la Princesse et de vaincre le mal. Mais la quête sera une fois plus compliquée pour le petit elfe vert ...
Un univers chatoyant.
Après une jolie cinématique (qu'il est possible de zapper d'ailleurs, une première dans la série), vous allez pouvoir découvrir les premières éléments menant à ce fameux vaisseau fantôme. Mais comme d'habitude pourrait-on dire, Kink est dénué d'armes et le premier objectif sera de trouver une épée. Et c'est le choc : non Link ne se déplace pas à la croix directionnel mais au stylet ! Après avoir déterminé si vous étiez gaucher ou droitier, vous aurez donc à diriger Link comme un Mario dans Super Mario 64 DS. Si cela peut sembler un peu déroutant pour certains, l'efficacité est bel et bien là , la jouabilité se voulant toujours simple et facile d'accès. D'ailleurs, vous apprendrez rapidement les commandes du jeu après voir rencontré Papy. Mais outre se déplacer, l'écran tactile sera requis pour se déplacer, combattre, naviguer, prendre des notes et interagir avec les autres personnages, et même dessiner des trajectoires ou exécuter des mouvements d’épée de façon intuitive. Enfin soit, la première étape sera de visiter le Temple des Mers, un endroit fort mystérieux, où vous devrez remplir le sablier fantôme. Cet antique objet pourra vous aider à progresser dans le temple sans encombre. Car l'endroit, hormis certaines cases symbolisées par de la lumière, consomme votre énergie vitale. Il conviendra donc à l'intérieur, d'agir rapidement tout en restant concentré, afin d'éviter les déconvenues.
Voyage en mer.
The Legend of Zelda : Phantom Hourglass renoue avec les vastes étendues dans The Wind Waker. Même si l'univers est un peu plus réduit, DS oblige, parcourir les mers sera assez long car il y aura toujours une île étrange à parcourir ou un trésor à récupérer. Mais comment naviguer ? Simple, il suffit de dessiner la trajectoire du bateau de Link et tirer avec le canon embarqué sur les ennemis que vous croisez en tapotant sur l’écran tactile. Tout cela rend The Legend of Zelda: Phantom Hourglass très intuitif et accessible à tous les fans de Zelda, anciens ou nouveaux. De plus, on se rendra vite compte que tous les objets traditionnels de Link comme son arc, son boomerang ou ses bombes se contrôlent également à l’aide du stylet, ce qui ajoute une nouvelle profondeur dans les contrôles et la résolution des puzzles du jeu. Pour utiliser le boomerang par exemple, vous devrez tracer la trajectoire et votre arme la suivra.
Pour la toute première fois dans un jeu Zelda, vous pourrez également faire glisser la carte sur les deux écrans pour inscrire les remarques importantes sur une zone ou pour mettre en évidence les zones dangereuses à rechercher. L’écran tactile n’est toutefois pas la seule spécificité de la Nintendo DS à être utilisée. The Legend of Zelda: Phantom Hourglass requiert également l’utilisation du microphone de la console, par exemple pour souffler (éteindre des bougies) ou crier (pour attirer l'attention d'un personnage).
Quid des quêtes secondaires ?
Un Zelda sans quete secondaire n'est pas un Zelda. Et dans PH, elles s'avèrent bien présentes, bien qu'un peu moins nombreuse que les jeux GC. En effet, les quarts de coeur sont totalement absents du jeu. Vous ne récupérerez que des quarts entiers, après avoir combattu un boss bien sur, mais aussi en les achètant à des marchands itinérants. Il faudra malgré tout parcourir le monde pour récupérer des éléments bonus pour améliorer la capacité de son sac de bombes ou de flèches, récupérer des pièces pour améliorer son bateau, trouver des gemmes qui amélioreront la puissance de vos esprits, accomplir des missions qui vous rapporteront tout simplement des rubis et bien d'autres choses. En somme, il y a toujours de quoi faire, même si le jeu reste globalement assez facile, et les donjons beaucoup plus courts qu'un Ocarina of Time sur Nintendo 64, pour citer un jeu tournant sur une machine à la puissance proche de la DS. Les éléments font preuve d'une certaine logique ne requièrant pas de solutionner un puzzle farfelu ou de réaliser un saut au millimètre. Par conséquent, exit la boussole pour savoir où se cache le vilain boss. De plus, à de rares exceptions près, Link n'aura pas à se soucier de trouver la carte d'un donjon ou même d'une île, le plan apparaissant tout seul sur l'écran supérieur. Par contre ce qui ne change pas, c'est qu'il faudra toujours trouver la grande clé qui permet d'ouvrir la porte menant au boss, et que chaque palais sera également l'occasion d'obtenir un objet supplémentaire pour votre équipement, et souvent il sera nécessaire de s'en servir dès le palais en question pour déclencher un mécanisme.
Zelda c'est aussi son cortège de gros boss nécessitant d'etre vaincu par une technique spéciale (mais facilement trouvable aussi) et une foule de PNJ toujours très bavards. Il est d'ailleurs amusant de rencontrer le facteur désormais volant, qui vient vous livrer votre courrier (!). Petite nouveauté dans la série, The Legend of Zelda: Phantom Hourglass propose un mode multijoueurs qui permet à deux joueurs de s’affronter que ce soit via la connexion Wi-Fi Nintendo ou en réseau local sans fil. Un joueur endosse le rôle de Link avec le but de gagner le plus de points possible en transportant des Joyaux Force jusqu’à sa base, alors que l’autre contrôle les Fantômes et doit toucher Link pour qu'il fasse tomber son précieux trésor.
Une réalisation au top.
The Legend of Zelda : Phantom Hourglass est très réussi sur le plan visuel. Une 3D très jolie qui fera plaisir aux fans de Cela, auquel on a ajouté des effets spéciaux de très bonnes factures. Le jeu reste toujours très lisible à l'écran malgré le nombre d'éléments parfois assez conséquent à l'écran. De plus, tous les environnements bénéficient d'une thématique particulière. L'esthétisme du jeu est sublime et le monde pour le moins vivant.
L'animation ne souffre jamais et demeure fluide en toutes circonstances. Les lieux sont par ailleurs généralement assez développés, même si on ne met pas forcément beaucoup de temps à les parcourir. La musique mélange réorchestration des principaux thèmes de Zelda The Wind Waker, mais également morceaux inédits. Du tout bon en somme tout comme les bruitages, avec les désormais traditionnels gloussements de Link (yah) et des effets sonores toujours très utiles pour signaler le danger.
Enfin, Zelda propose sept donjons, soit deux de moins que Twilight Princess sur GameCube ou Wii. Mais leur architecture est également beaucoup moins complexes, aussi on avancera sans rencontrer de difficultés particulières, à l'exception peut être du Temple des Mers, où chaque étage rajoute son lot d'énigmes et d'ennemis (invulnérables) à éviter, le tout avec un compteur de temps limité. Le boss final est également assez resistant. Quoiqu'il en soit, l'aventure se fait sans aucun temps mort, et on restera scother à sa Nintendo DS du début à la fin du jeu.
VERDICT
The Legend of Zelda : Phantom Hourglass est sans doute l'un des épisodes les plus innovants de la série. Il renoue avec la thématique de Wind Waker et une expérience de jeu exceptionnelle. Un des meilleurs jeux de la console, sans aucun doute.