Publié le 06/06/2023 Dans PC
Quand Chtulhu s'empare de vous.
Avez-vous déjà lu un livre de H.P. Lovecraft ? Imaginons que ce soit le cas. Si vous étiez catapulté dans l'un des récits dont la lecture vous a tant terrifié, comment vous en sortiriez-vous ? C'est le postulat que nous faisons en examinant Eresys, un jeu vidéo en accès anticipé sur Steam développé par Ares Dragonis. Faire une critique d'Eresys est à peu près aussi facile que possible, non pas parce que le jeu vidéo est mauvais, loin de là , mais simplement parce que c'est un jeu vidéo avec peu de mécaniques de gameplay et peu de facettes à faire valoir. Pour commencer par l'intrigue, nous sommes appelés (avec trois autres compagnons en coop, si possible) à explorer une zone limitée dans le seul but d'invoquer un Seigneur de la Terreur. L'intrigue est largement inspirée des œuvres de Lovecraft, et concerne en fait une poignée de cultistes expulsés de la secte et un ancien membre qui a ouvert un Portail du Vide sur une île, invoquant des entités qui s'amusent à tuer des gens. Votre tâche consistera à travailler avec vos amis pour renvoyer les entités d'où elles viennent, en scellant le portail pour éviter tout autre danger. Avouons que ce n'est pas dans la réalisation que l'on trouve le pire dans Eresys, car un bon travail a été fait sur le plan graphique (Unreal Engine) et sur le plan technique en général.
Bien que limitée, la zone explorable est bien développée et nous avons trouvé que l'ensemble des graphismes était même supérieur à certaines œuvres de plus grande envergure. Sur le plan technique également, le jeu, bien que limité là aussi, nous a semblé structurellement sain. Même si le décor présente un cadre graphique tendant vers la noirceur (ce qui est normal), cela nous a semblé correspondre à ce que l'aventure veut véhiculer, à savoir l'angoisse, la terreur et une pointe d'inquiétude. Le compartiment audio qui nous accompagnera dans cette aventure se présente exclusivement sous la forme d'effets sonores. Il sera important, comme nous le verrons plus tard, d'éveiller le moins de soupçons possible lors de nos pérégrinations dans l'environnement du jeu. Faire peu de bruit, se déplacer avec circonspection et en silence est la base pour sortir victorieux d'une confrontation avec une entité qui n'a rien d'aimable. Comme il est donc impératif de maîtriser le bruit que nous faisons et les sons qui nous entourent, l'éditeur a jugé bon de n'introduire dans Eresys que les sons de l'environnement, en excluant la présence de colonnes graphiques qui ne pourraient que "distraire" le joueur vidéo et limiter le sentiment de peur qu'Eresys doit véhiculer.
Un gameplay à affiner.
C'est malheureusement ici qu'Eresys montre sa nature de jeu vidéo indépendant, associée à un accès anticipé et donc à un produit encore immature et en devenir. Le jeu peut se jouer en coopération jusqu'à 4 joueurs, ce que nous recommandons vivement, car en solo (c'est possible) Eresys est peut-être ennuyeux et peu divertissant. Nous devrons nous déplacer dans la zone de jeu en essayant de limiter les bruits et les sons que nous émettons, tout en gardant un œil sur les deux icônes en bas de l'écran afin de ne pas être détectés par les entités qui se promènent sur l'île. En attendant, il faudra trouver des fioles vides que l'on remplira du sang des victimes que l'on trouvera dans le jeu, pour ensuite l'offrir à des autels en forme de... euh... d'autels et c'est tout. Cela nous permettra de créer des Sphères de Sang, une fois que nous les aurons toutes complétées, l'entité "suprême" aura notre attention, nous nous serons acoquinés avec le grand démon, mais seulement pour l'anéantir et fermer à jamais le Portail du Vide. Comment ? En plus des fioles de sang, il faudra aussi trouver les pages d'un livre (30 en tout) avec lesquelles on pourra repousser le démon dans les ténèbres perpétuelles. Le jeu vidéo consistera donc à "chercher tranquillement", en cherchant constamment des fioles de sang ou des pages de livre. Mais que faire si une entité parvient à nous trouver ? Comme nous l'apprend le bon Alan Wake, non sérieusement, en utilisant la lampe à huile et des "cartouches" d'huile spéciales, nous pouvons ralentir ou éloigner l'entité en question.
VERDICT
Eresys n'est pas un titre à recaler, il a de belles idées même si elles sont limitées. Fuir des entités comme si l'on vivait dans un conte de H.P. Lovecraft est intéressante. Malheureusement, c'est dans sa composante gameplay qu'il montre ses problèmes, trop ancré sur le multijoueur coopératif dans un contexte où il y a zéro joueur, si on utilise le matchmaking. Certes, le jeu vidéo peut aussi se jouer en solo, mais il perd un bon 90% de son "sex-appeal". Néanmoins, il s'agit d'un titre amusant lorsqu'on y joue entre amis, sachant qu'Ares Dragon promet de nouveaux ajouts dans le futur. Eresys vaut la peine d'être essayé, du moins au vu du prix dérisoire auquel il est vendu et du fait qu'il est en accès anticipé.
Avez-vous déjà lu un livre de H.P. Lovecraft ? Imaginons que ce soit le cas. Si vous étiez catapulté dans l'un des récits dont la lecture vous a tant terrifié, comment vous en sortiriez-vous ? C'est le postulat que nous faisons en examinant Eresys, un jeu vidéo en accès anticipé sur Steam développé par Ares Dragonis. Faire une critique d'Eresys est à peu près aussi facile que possible, non pas parce que le jeu vidéo est mauvais, loin de là , mais simplement parce que c'est un jeu vidéo avec peu de mécaniques de gameplay et peu de facettes à faire valoir. Pour commencer par l'intrigue, nous sommes appelés (avec trois autres compagnons en coop, si possible) à explorer une zone limitée dans le seul but d'invoquer un Seigneur de la Terreur. L'intrigue est largement inspirée des œuvres de Lovecraft, et concerne en fait une poignée de cultistes expulsés de la secte et un ancien membre qui a ouvert un Portail du Vide sur une île, invoquant des entités qui s'amusent à tuer des gens. Votre tâche consistera à travailler avec vos amis pour renvoyer les entités d'où elles viennent, en scellant le portail pour éviter tout autre danger. Avouons que ce n'est pas dans la réalisation que l'on trouve le pire dans Eresys, car un bon travail a été fait sur le plan graphique (Unreal Engine) et sur le plan technique en général.
Bien que limitée, la zone explorable est bien développée et nous avons trouvé que l'ensemble des graphismes était même supérieur à certaines œuvres de plus grande envergure. Sur le plan technique également, le jeu, bien que limité là aussi, nous a semblé structurellement sain. Même si le décor présente un cadre graphique tendant vers la noirceur (ce qui est normal), cela nous a semblé correspondre à ce que l'aventure veut véhiculer, à savoir l'angoisse, la terreur et une pointe d'inquiétude. Le compartiment audio qui nous accompagnera dans cette aventure se présente exclusivement sous la forme d'effets sonores. Il sera important, comme nous le verrons plus tard, d'éveiller le moins de soupçons possible lors de nos pérégrinations dans l'environnement du jeu. Faire peu de bruit, se déplacer avec circonspection et en silence est la base pour sortir victorieux d'une confrontation avec une entité qui n'a rien d'aimable. Comme il est donc impératif de maîtriser le bruit que nous faisons et les sons qui nous entourent, l'éditeur a jugé bon de n'introduire dans Eresys que les sons de l'environnement, en excluant la présence de colonnes graphiques qui ne pourraient que "distraire" le joueur vidéo et limiter le sentiment de peur qu'Eresys doit véhiculer.
Un gameplay à affiner.
C'est malheureusement ici qu'Eresys montre sa nature de jeu vidéo indépendant, associée à un accès anticipé et donc à un produit encore immature et en devenir. Le jeu peut se jouer en coopération jusqu'à 4 joueurs, ce que nous recommandons vivement, car en solo (c'est possible) Eresys est peut-être ennuyeux et peu divertissant. Nous devrons nous déplacer dans la zone de jeu en essayant de limiter les bruits et les sons que nous émettons, tout en gardant un œil sur les deux icônes en bas de l'écran afin de ne pas être détectés par les entités qui se promènent sur l'île. En attendant, il faudra trouver des fioles vides que l'on remplira du sang des victimes que l'on trouvera dans le jeu, pour ensuite l'offrir à des autels en forme de... euh... d'autels et c'est tout. Cela nous permettra de créer des Sphères de Sang, une fois que nous les aurons toutes complétées, l'entité "suprême" aura notre attention, nous nous serons acoquinés avec le grand démon, mais seulement pour l'anéantir et fermer à jamais le Portail du Vide. Comment ? En plus des fioles de sang, il faudra aussi trouver les pages d'un livre (30 en tout) avec lesquelles on pourra repousser le démon dans les ténèbres perpétuelles. Le jeu vidéo consistera donc à "chercher tranquillement", en cherchant constamment des fioles de sang ou des pages de livre. Mais que faire si une entité parvient à nous trouver ? Comme nous l'apprend le bon Alan Wake, non sérieusement, en utilisant la lampe à huile et des "cartouches" d'huile spéciales, nous pouvons ralentir ou éloigner l'entité en question.
VERDICT
Eresys n'est pas un titre à recaler, il a de belles idées même si elles sont limitées. Fuir des entités comme si l'on vivait dans un conte de H.P. Lovecraft est intéressante. Malheureusement, c'est dans sa composante gameplay qu'il montre ses problèmes, trop ancré sur le multijoueur coopératif dans un contexte où il y a zéro joueur, si on utilise le matchmaking. Certes, le jeu vidéo peut aussi se jouer en solo, mais il perd un bon 90% de son "sex-appeal". Néanmoins, il s'agit d'un titre amusant lorsqu'on y joue entre amis, sachant qu'Ares Dragon promet de nouveaux ajouts dans le futur. Eresys vaut la peine d'être essayé, du moins au vu du prix dérisoire auquel il est vendu et du fait qu'il est en accès anticipé.