Warhammer 40.000: Shootas, Blood & Teef
Publié le 11/01/2023 Dans PlayStation 4
Il était une fois.

Dans les sombres ténèbres du 41e millénaire, il n'y a que la guerre. Mais personne n'a dit que ça ne pouvait pas être amusant ! Les Space Orks, protagonistes incontestés de Warhammer 40,000 : Shootas, Blood & Teef, le savent très bien, et sont impatients de vous le prouver ! Pour les quatre ou cinq personnes qui ne savent pas ce qu'est Warhammer 40 000, la franchise vieille de plusieurs décennies détenue par Games Workshop, nous pouvons la résumer ainsi : prenez un cadre fantastique sombre et envoyez-le dans l'espace. Ajoutez-y des éléments de science-fiction plus purs et une dose supplémentaire de violence et d'obscurité et vous aurez une idée de ce qu'est WH40K. Dans ce cadre, pratiquement toutes les races classiques de la fantasy ont leurs homologues, y compris, bien sûr, les orcs et les gobelins, qui deviennent ici... les Space Orks, la faction la plus bruyante, la plus déglinguée, la plus ignorante et la plus drôle de la Voie lactée ! Et ce sont précisément eux, les messagers verts venus de l'espace, qui sont les stars incontestées de Warhammer 40 000 : Shootas, Blood & Teef. Shootas, Blood & Teef est un run 'n' gun à deux sticks développé par Rogueside dans la lignée de leur autre titre à succès, Guns, Gore & Cannoli. En fait, c'est pratiquement un clone, mais complètement à la sauce WH40K, ce qui donne à l'ensemble une interprétation très différente.

L'histoire commence lorsqu'une force d'invasion orque émerge du Warp près du monde impérial de Luteus Alpha, prête à lancer un WHAAAGH ! sur la planète sans méfiance, mais certainement pas sans défense, afin de piller ses ressources. Note complémentaire, Luteus Alpha, en Orkish est appelé Lootas. Ainsi, ils font également des jeux de mots avec loot, loot. Cela semble être un détail mineur mais, avec la quasi-totalité des dialogues du jeu, écrits dans l'anglais non grammatical des peaux vertes, c'est le signe d'un souci du détail capable de faire s'extasier n'importe quel fanatique du décor. Au début de l'invasion, notre héros subit une torture sanglante de la part de Gutrekka, son chef de guerre : le vol des squigs (petites bêtes faisant partie de l'écosystème orque) qui nous rendaient... perruqueux ! Ce n'est pas tant qu'il nous ait ensuite jeté dans le vide lors d'une descente sur un vaisseau d'atterrissage orbital, ce sont des choses que l'on fait , mais la perruque, non ! Gutrekka est sorti de ses gonds cette fois-ci ! Il ne reste plus qu'une chose à faire : tuer Gutrekka et devenir chef de guerre ! Whaaaagh !!!! Et c'est à peu près toute l'intrigue de Warhammer 40,000 : Shootas, Blood & Teef. Non pas qu'il y ait eu un réel besoin pour cela, mais il est très sympathique et en thème avec les personnages.

Un gameplay simple et nerveux

Le gameplay, quant à lui, est aussi simple qu'additif : on progresse dans les niveaux à défilement latéral en sautant de plateforme en plateforme tout en faisant exploser tout ce qui se trouve sur notre chemin. Au cours de nos aventures, nous accumulerons également des dents (beurk !), la monnaie en usage chez les Orks, que nous pourrons dépenser pour améliorer notre équipement (Dakka) ou acheter des ornements pour notre peau verte, comme des chapeaux et autres. Les commandes sont précises et les niveaux très bien pensés, bien qu'à certains endroits le jeu puisse être un peu pénible. Rien qu'un peu d'entraînement avec la manette ne puisse résoudre, également parce que les points de contrôle sont fréquents et bien placés. Chaque partie "occasionnelle" de Warhammer 40,000 : Shootas, Blood & Teef risque de se transformer en véritable marathon, tant le gameplay est amusant et addictif ! Ajoutez à cela (et ce n'est pas une mince affaire) une bande-son INCROYABLE, un métal Orcxesque à cornes qui ne déparerait même pas sur la bande-son de Metal : Hellsinger, des graphismes cartoonesques dessinés à la main, propres et fluides et, enfin et surtout, un souci du détail effrayant. Les personnages, les ennemis et le level design lui-même, en fait, reproduisent pratiquement tout ce qu'il y a à voir dans l'univers WH40K, avec des caractéristiques parfaitement équilibrées entre le caricatural et le précis.

Et puis les boss... Bien que les combats de boss soient très arcades (et certains assez difficiles) et amusants, leur véritable force réside dans leur représentation. Lorsque notre "héros" a été confronté à un chevalier impérial (un robot très dangereux), ça en est devenue très drôle, surtout que notre sympathique ork ne cesse de dire des bêtises et des bravades. Même lorsqu'il est confronté à un mecha de 18 mètres de haut et armé jusqu'aux dents. A noter cependant un détail surprenant dans cette version console de Warhammer 40.000 Shootas, Blood & Teef : Le jeu n'est pas crossbuy, c'est à dire que si vous achetez la version PS4 (physique ou digital), vous n'aurez que le jeu sur PS4 (ou en mode rétrocompatibilité sur PS5). Pour profiter de la "réelle" mouture PS5, il faudra donc acheter obligatoirement le titre PS5.

VERDICT

En conclusion, Warhammer 40 000 : Shootas, Blood & Teef a passé avec brio le test. Un titre qui, bien que conscient de ses limites, parvient à exceller tant au niveau de la jouabilité que de l'attention portée aux détails. Ce serait bien si d'autres titres de la marque WH40K, même les plus "emblématiques", y parvenaient ! Bravo Rogueside ! Et bon WHAAAGH à tous ! !!

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