Publié le 09/10/2019 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
Plus d’une vingtaine d’activités en une semaine, plus de 2.000 personnes attendues, des femmes, des hommes et des enfants, qui souhaitent se plonger dans le code, créer leur première page web ou leur premier robot. Le Women Code Festival a démarré ce lundi en présence de la commissaire européenne en charge de l’Economie Digitale, Mariya Gabriel, de la secrétaire d’Etat à la transition économique, Barbara Trachte et de Françoise Lambotte, directrice du service régional 1819. Le programme est à découvrir sur www.womenintech.brussels.
« Je me suis inscrite à une formation en code, comme on s’inscrit à la Start Ac, par défi, sans y croire vraiment. En un an, le code a bouleversé ma vie : j’ai trouvé du travail directement, je me sens utile à la société.» Cette confidence de Charene Hamroun, web développeuse chez Raincode, pour inspirante qu’elle soit, ne devrait rien avoir de surprenant. D’autant plus que l’informatique ne serait pas ce qu’elle est sans l’apport de nombreuses femmes de génie comme Margaret Hamilton, directrice du programme software Apollo 11, qui a permis l’alunissage du module lunaire, ou Katherine Johnson, femme afro-américaine qui a calculé la trajectoire de l’appareil, pour ne citer que celles qui ont contribué aux premiers pas de l’homme sur la lune. Autres exemples remarquables, l’Anglaise Ada Lovelace qui a créé le premier algorithme au milieu du XIXe siècle et l’actrice hollywoodienne Hedy Lamarr qui fut à l’origine du WIFI un siècle plus tard.
Et pourtant à Bruxelles, d’après la dernière étude de l’IBSA et d’Innoviris, les écoles supérieures enregistrent seulement 8% de jeunes femmes en sciences informatiques, et les écoles de code, de 0,3% à 15% d’étudiantes. Autant dire que sur plus de 1.000.000 de lignes de code (CIRB) créées chaque année dans la capitale, bien peu le sont par des femmes !
Or, Bruxelles peut se targuer d’être la Région la plus « women friendly » avec le taux de création de startup par les femmes le plus élevé de Belgique. De 8% en 2017, il est même passé à 18% (Sirris) en 2019, soit largement au-delà des 15,6% de la moyenne EU (European Startup Monitor). « La discrétion des femmes sur le marché de l’emploi dans le secteur technologique est donc bien un problème international, alors qu’elles y seraient non seulement légitimes mais extrêmement précieuses. » explique Loubna Azghoud, coordinatrice de 1819-Women in Tech.brussels. Pourquoi cette désaffection ? A cause de préjugés nés dans les années 80. Manifestement, les femmes ne se projettent pas dans une carrière informatique. Pourtant celles qui, comme Charene, ont dépassé ces idées préconçues et se sont lancées dans l’aventure, se félicitent de leur audace. Pour Elisa Della Faille, product owner chez Isabel Group, « participer au développement de produits technologiques, c’est y ajouter sa vision du monde. Inconsciemment des biais sont introduits dans une technologie par l’équipe qui la façonne à son image, une équipe mixte créera plus facilement une solution qui reflète la société. Maîtriser le code en tant que femme, permet de rectifier ces biais, d’apporter l’expérience de vie qui fera que les innovations technologiques correspondent tant aux hommes qu’aux femmes.»
Pour toutes ces raisons, la Région bruxelloise a voulu une politique d’égalité de genre dans la stratégie de NextTech.brussels, son plan digital. Les objectifs en sont multiples : promouvoir la formation au code et aux études STEM pour les jeunes filles et les femmes, soutenir les femmes dans la création de startup et dans leur croissance, et augmenter la présence féminine dans l’industrie high tech. Cette mission a été confiée au service 1819 et a débouché sur la création de Women in Tech.brussels, outil destiné à mener cette politique sur le terrain et écosystème unique en son genre rassemblant le secteur public et privé. Parmi ses premières initiatives, le « Women Code Festival » qui, pour sa troisième édition, a choisi le thème « Code and Fly to the Moon » en l’honneur de ces femmes qui ont rendu possible un doux rêve de l’homme, marcher sur la lune.
Sont partenaires : hub.brussels, cirb.brussels, innoviris.brussels, software.brussels, screen.brussels, beangels, MIC, Interface3, Ecole19, le wagon, becode, becentral, google atelier digital, co.station, StartIt@KBC, we are coders, barefoot&co, la french tech, girleek, sharify, e-mma, wild code school.
Informations pratiques
Programme et inscription : womenintech.brussels
A propos du 1819
Le service 1819 de la Région bruxelloise est la porte d’entrée de l'entrepreneuriat bruxellois. Fort d'une équipe de 27 personnes, le 1819 fédère les acteurs publics et privés bruxellois pour informer et orienter efficacement et rapidement les entrepreneur.e.s. Le 1819 sensibilise également certains publics, comme les femmes, les jeunes ou encore les demandeurs d’emploi, aux opportunités offertes par l'entrepreneuriat à travers ses plateformes Women in Business, Women in Tech, Young Entrepreneurs of Tomorrow et Create Your Job.
Personne de contacts
Cathy.schoels@gmail.com – 0477/680 280
« Je me suis inscrite à une formation en code, comme on s’inscrit à la Start Ac, par défi, sans y croire vraiment. En un an, le code a bouleversé ma vie : j’ai trouvé du travail directement, je me sens utile à la société.» Cette confidence de Charene Hamroun, web développeuse chez Raincode, pour inspirante qu’elle soit, ne devrait rien avoir de surprenant. D’autant plus que l’informatique ne serait pas ce qu’elle est sans l’apport de nombreuses femmes de génie comme Margaret Hamilton, directrice du programme software Apollo 11, qui a permis l’alunissage du module lunaire, ou Katherine Johnson, femme afro-américaine qui a calculé la trajectoire de l’appareil, pour ne citer que celles qui ont contribué aux premiers pas de l’homme sur la lune. Autres exemples remarquables, l’Anglaise Ada Lovelace qui a créé le premier algorithme au milieu du XIXe siècle et l’actrice hollywoodienne Hedy Lamarr qui fut à l’origine du WIFI un siècle plus tard.
Et pourtant à Bruxelles, d’après la dernière étude de l’IBSA et d’Innoviris, les écoles supérieures enregistrent seulement 8% de jeunes femmes en sciences informatiques, et les écoles de code, de 0,3% à 15% d’étudiantes. Autant dire que sur plus de 1.000.000 de lignes de code (CIRB) créées chaque année dans la capitale, bien peu le sont par des femmes !
Or, Bruxelles peut se targuer d’être la Région la plus « women friendly » avec le taux de création de startup par les femmes le plus élevé de Belgique. De 8% en 2017, il est même passé à 18% (Sirris) en 2019, soit largement au-delà des 15,6% de la moyenne EU (European Startup Monitor). « La discrétion des femmes sur le marché de l’emploi dans le secteur technologique est donc bien un problème international, alors qu’elles y seraient non seulement légitimes mais extrêmement précieuses. » explique Loubna Azghoud, coordinatrice de 1819-Women in Tech.brussels. Pourquoi cette désaffection ? A cause de préjugés nés dans les années 80. Manifestement, les femmes ne se projettent pas dans une carrière informatique. Pourtant celles qui, comme Charene, ont dépassé ces idées préconçues et se sont lancées dans l’aventure, se félicitent de leur audace. Pour Elisa Della Faille, product owner chez Isabel Group, « participer au développement de produits technologiques, c’est y ajouter sa vision du monde. Inconsciemment des biais sont introduits dans une technologie par l’équipe qui la façonne à son image, une équipe mixte créera plus facilement une solution qui reflète la société. Maîtriser le code en tant que femme, permet de rectifier ces biais, d’apporter l’expérience de vie qui fera que les innovations technologiques correspondent tant aux hommes qu’aux femmes.»
Pour toutes ces raisons, la Région bruxelloise a voulu une politique d’égalité de genre dans la stratégie de NextTech.brussels, son plan digital. Les objectifs en sont multiples : promouvoir la formation au code et aux études STEM pour les jeunes filles et les femmes, soutenir les femmes dans la création de startup et dans leur croissance, et augmenter la présence féminine dans l’industrie high tech. Cette mission a été confiée au service 1819 et a débouché sur la création de Women in Tech.brussels, outil destiné à mener cette politique sur le terrain et écosystème unique en son genre rassemblant le secteur public et privé. Parmi ses premières initiatives, le « Women Code Festival » qui, pour sa troisième édition, a choisi le thème « Code and Fly to the Moon » en l’honneur de ces femmes qui ont rendu possible un doux rêve de l’homme, marcher sur la lune.
Sont partenaires : hub.brussels, cirb.brussels, innoviris.brussels, software.brussels, screen.brussels, beangels, MIC, Interface3, Ecole19, le wagon, becode, becentral, google atelier digital, co.station, StartIt@KBC, we are coders, barefoot&co, la french tech, girleek, sharify, e-mma, wild code school.
Informations pratiques
Programme et inscription : womenintech.brussels
A propos du 1819
Le service 1819 de la Région bruxelloise est la porte d’entrée de l'entrepreneuriat bruxellois. Fort d'une équipe de 27 personnes, le 1819 fédère les acteurs publics et privés bruxellois pour informer et orienter efficacement et rapidement les entrepreneur.e.s. Le 1819 sensibilise également certains publics, comme les femmes, les jeunes ou encore les demandeurs d’emploi, aux opportunités offertes par l'entrepreneuriat à travers ses plateformes Women in Business, Women in Tech, Young Entrepreneurs of Tomorrow et Create Your Job.
Personne de contacts
Cathy.schoels@gmail.com – 0477/680 280