Hausse de 7% des victimes de maliciels financiers
Publié le 08/08/2019 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
8 août 2019
Selon une enquête de Kaspersky, quelque 430.000 internautes ont été touchés au niveau mondial dans le courant du premier semestre 2019 par des maliciels visant à voler des données financières, de la monnaie numérique ou d’autres services de paiement en ligne. C’est 7% de plus que pour la même période de 2018. Le nombre des victimes professionnelles a doublé, avec 30,9% alors que ce pourcentage n’était encore que de 15,3% l’année précédente.
Au cours des six premiers mois de cette année, les chercheurs de Kaspersky ont découvert plus de 339.000 attaques de phishing de pages Web se faisant passer pour des pages d’accueil de grandes banques. Les e-mails de spam et les pages Web de phishing sont populaires. Les pages Web ressemblent à des sites Web légitimes et sont destinées à intercepter par exemple des données de cartes bancaires ou autres informations financières personnelles.

Kaspersky a également dressé une liste des familles de chevaux de Troie bancaires les plus utilisés pour des attaques menées sur des victimes professionnelles. Quatre menaces financières sur dix (40%) visant des internautes professionnels provenaient du cheval de Troie bancaire RTM - l’un des types de maliciels bancaires les plus dangereux pour les entreprises en 2018. RTM est suivi par le cheval de Troie bancaire Emotet qui représente 15% des menaces. Ce dernier maliciel est particulièrement dangereux parce qu’il pénètre dans les réseaux et se propage par le biais d’appareils vulnérables qui ne sont pas équipés des mises à jour de sécurité les plus récentes. Emotet est en outre capable de télécharger automatiquement davantage de maliciels sur les appareils des victimes. Trickster vient compléter le top 3 des maliciels les plus signalés, avec 12% des menaces découvertes.

Les consommateurs ont été particulièrement touchés par les logiciels malveillants de Zbot. Ce malware financier, qui vole des données personnelles et peut prendre le contrôle de données transactionnelles à distance, représentait environ 26% du total. Les internautes privés ont également été victimes de la RTM et d'Emotet. Alors qu'au premier semestre 2018, la RTM n'était en fait appliquée qu'aux entreprises, au début de cette année, les consommateurs ont également été victimes de ce malware financier.

"Le nombre de victimes de logiciels malveillants financiers devrait continuer d'augmenter au cours du second semestre de cette année. Souvent, nous constatons une augmentation des activités cybercriminelles immédiatement après la période des vacances. Dans une telle période de démarrage après les vacances, les équipements sont souvent moins utilisés et les consommateurs semblent moins vigilants. D'autre part, le risque de pratiques financières malveillantes est plus grand. Nous continuons bien entendu de conseiller tant aux particuliers qu’aux organisations d’être vigilants lorsqu’ils effectuent des opérations bancaires en ligne”, précise Jornt van der Wiel, expert en sécurité chez Kaspersky.

Les maliciels financiers ou chevaux de Troie bancaires visent à voler des données financières et de l’argent. Ces maliciels permettent également aux cybercriminels d’avoir accès aux actifs de banques et d’assureurs. L’argent reste la principale motivation qui incite les cybercriminels et les fraudeurs à recourir à des maliciels financiers. L’intrusion sur des réseaux professionnels d’institutions financières peut avoir de lourdes conséquences tant pour les clients de la banque ou de l’assureur que pour l’institution proprement dite.

Le rapport complet sur l’augmentation des maliciels financiers est disponible sur Securelist.com.

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