Publié le 18/06/2019 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
· Les jeunes Belges ne s’inquiètent pas uniquement de leur pension; plus de la moitié des personnes interrogées âgées de 18 à 34 ans déclarent être profondément inquiètes à propos de leur capacité à faire face à des obligations financières telles que crédits hypothécaires, emprunts et paiement de leurs factures ou achats à crédit
· 60% des Belges pointent la fraude à la carte bancaire comme source majeure de préoccupation tandis que 64% déclarent ne pas envisager d’utiliser des méthodes de paiement sans contact pour des raisons de sécurité
· Les Belges font également état de craintes à propos des crypto-monnaies et 73% en appellent à un Internet davantage sécurisé
Diegem, 18 juin 2019 – Le Unisys Security Index™, une étude de référence effectuée auprès de quelque 13.000 adultes dans 13 pays, parmi lesquels plus d’un millier en Belgique, révèle que l’inquiétude des Belges se focalise essentiellement sur des questions de sécurité financière plus que sur des problèmes ayant trait à la sécurité nationale, personnelle ou sur Internet.
Sur une échelle allant de zéro à 300, et 300 représentant le plus haut degré d’inquiétude, la sécurité financière a obtenu le score de 162, tandis que la sécurité sur Internet pointe à 160, la sécurité personnelle à 150 et la sécurité nationale à 142 points. L’indice national général pour la Belgique est actuellement de 153 — en retrait par rapport au niveau de 155 atteint en 2018 — alors que la moyenne générale de tous les pays ayant participé à l’étude est de 175. Le résultat le plus élevé a été atteint par les Philippines avec un score de 234 alors que les Pays-Bas enregistraient le taux d’inquiétude le plus bas, avec un score de 115.
Inquiétudes financières chez les jeunes Belges
Les plus jeunes parmi les participants à l’étude sont ceux qui affichent le plus d’inquiétude en matière de sécurité financière. Le groupe d’âge 18-24 ans affiche un indice de 166 tandis que les personnes appartenant à la tranche d’âge 25-24 ans génèrent un score de 174. L’indice enregistré pour les plus de 55 ans est de 144, soit le taux d’inquiétude le plus bas de tous les groupes d’âge. Qui plus est, plus de la moitié des 18-24 ans (53%) ont exprimé de sérieuses inquiétudes à propos de leur capacité à faire face à leurs obligations financières essentielles — telles que crédits hypothécaires, emprunts et paiements de factures et d’achats à crédit — là où ils ne sont que 33% à émettre le même avis du côté du groupe d’âge 55-64 ans.
« Une étude récente révèle qu’en Belgique, les jeunes se montrent très inquiets au sujet de leur pension et de la préparation de leur retraite. Malheureusement, nos résultats démontrent que bien d’autres domaines de leurs finances personnelles sont clairement sous pression. Plus de la moitié des jeunes évoquent une sérieuse inquiétude à propos de leur aptitude à faire face à leurs obligations financières, par exemple en termes de crédit hypothécaire ou de paiement de leurs factures et achats effectués à crédit », déclare Rudolf de Schipper, responsable Delivery et Institutions internationales chez Unisys Belgique.
Parmi toutes les inquiétudes exprimées, celle concernant la fraude à la carte bancaire - la menace que quelqu’un obtienne et utilise les détails d’une carte de débit ou de crédit - arrive en tête, avec 60% des Belges interrogés évoquant une sérieuse inquiétude à ce sujet.
Confiance dans les paiements sans contact et les crypto-monnaies?
Les Belges ont également été invités à donner leur avis sur les nouveaux systèmes financiers de paiement et les crypto-monnaies. La moitié des personnes interrogées craignent que des pirates puissent accéder à leurs comptes bancaires grâce aux méthodes de paiement sans contact (51%) et à des porte-monnaie électroniques tels celui de PayPal ou Apple Pay (51%). Cette inquiétude au sujet d’un piratage passe à 63% lorsque l’on parle de banque en-ligne, la méthode de paiement la plus utilisée, même si le risque est perçu comme un rien moins important (44%) lorsque le vecteur est celui des applis mobiles, telles que Payconiq de Bancontact.
Ces craintes en matière de paiements sans contact ont pour résultat que 64% des personnes interrogées n’ont pas l’intention d’utiliser de telles technologies de paiement à l’avenir. Ce manque de confiance dans les paiements sans contact est sans doute dû au fait que deux-tiers des personnes interrogées (67%) s’attendent à ce que les dispositifs de paiement connectés fassent cette année l’objet d’un piratage.
Sur base des inquiétudes financières que traduisent les taux enregistrés en 2019, l’indice démontre que les jeunes Belges font montre d’une plus grande inquiétude que les générations plus anciennes en matière de risques de piratage et de paiements numériques. 72% des jeunes de 25 à 34 ans mettent en doute la sécurité que procurent les plates-formes bancaires en-ligne ; 57% ne sont pas convaincus que les paiements sans contact sont totalement sécurisés ; et 51 % craignent que des hackers puissent accéder aux applis de paiement mobile. Les scores des 18-24 ans sont similaires tandis qu’un pourcentage nettement moins élevé de personnes âgées de plus de 55 ans font état d’une quelconque inquiétude en matière d’opérations bancaires en-ligne (58%), de paiements sans contact (46%) et de paiements mobiles (37%).
« Le sentiment qu’ont les Belges d’une insécurité financière est renforcé par leur manque de confiance dans les solutions de paiement numériques. Il est possible de se protéger contre de possibles piratages en mettant en oeuvre un éventail de mesures de sécurité, depuis la mise à jour constante de vos appareils jusqu’à la combinaison de différentes solutions, telles qu’une authentification bi- ou multi-factorielle. Toutefois, la meilleure approche consiste à accentuer la prise de conscience en matière de cyber-criminalité », commente Rudolf de Schipper.
Parmi les différentes méthodes de paiement, la préférence va aux opérations bancaires en-ligne, via PC ou smartphone — pas moins de 84% des participants belges de l’étude y ont eu recours au cours des 12 derniers mois et six autres pour-cents envisagent d’y recourir cette année. Plus de la moitié des consommateurs belges utilisent des porte-monnaie électroniques tandis que les applis de paiement mobile complètent le Top 3 (33% des personnes interrogées utilisent ce type de service). La crypto-monnaie demeure un format en quête de confiance auprès du public: 88% des personnes interrogées affirment en effet qu’elles n’ont pas l’intention d’utiliser cette méthode de paiement à l’avenir, en raison d’inquiétudes d’ordre sécuritaire ou par manque d’intérêt.
« Il en ressort qu’un grand nombre de Belges ne désirent pas utiliser les crypto-monnaies mais cela n’a rien d’étonnant en soi. Le marché des crypto-monnaies reste très volatile et ces monnaies virtuelles sont encore largement associées - à tort ou à raison - à la cyber-criminalité. Toutefois, si les crypto-monnaies devaient survivre à la phase actuelle de sur-médiatisation, elles ont la capacité de se transformer en un mode de paiement universellement accepté », estime Rudolf de Schipper.
Le grand public aspire à un Internet plus sûr
Interrogés sur l’urgence qu’il y aurait à créer un Internet nouveau, plus sécurisé et contrôlé, compte tenu de la masse croissante de données, d’applis, de dispositifs et, dès lors, de menaces potentielles, les consommateurs belges donnent une réponse limpide: 73% des Belges répondent par l’affirmative.
« Depuis l’avènement du RGPD, nous voyons se multiplier les infos au sujet de piratages et de violations de données. Cela explique sans doute en partie le regain d’inquiétude », déclare Rudolf de Schipper. « Les cyber-criminels ont de plus en plus recours à des méthodes sophistiquées afin de pirater les ordinateurs. Par ailleurs, nous sommes désormais connectés à un grand nombre de dispositifs, du genre smartphones ou thermostats intelligents ou encore des capteurs en tous genres par le biais de l’Internet des Objets. Tous représentent un risque potentiel de sécurité et le grand public prend davantage conscience de ces risques. »
· 60% des Belges pointent la fraude à la carte bancaire comme source majeure de préoccupation tandis que 64% déclarent ne pas envisager d’utiliser des méthodes de paiement sans contact pour des raisons de sécurité
· Les Belges font également état de craintes à propos des crypto-monnaies et 73% en appellent à un Internet davantage sécurisé
Diegem, 18 juin 2019 – Le Unisys Security Index™, une étude de référence effectuée auprès de quelque 13.000 adultes dans 13 pays, parmi lesquels plus d’un millier en Belgique, révèle que l’inquiétude des Belges se focalise essentiellement sur des questions de sécurité financière plus que sur des problèmes ayant trait à la sécurité nationale, personnelle ou sur Internet.
Sur une échelle allant de zéro à 300, et 300 représentant le plus haut degré d’inquiétude, la sécurité financière a obtenu le score de 162, tandis que la sécurité sur Internet pointe à 160, la sécurité personnelle à 150 et la sécurité nationale à 142 points. L’indice national général pour la Belgique est actuellement de 153 — en retrait par rapport au niveau de 155 atteint en 2018 — alors que la moyenne générale de tous les pays ayant participé à l’étude est de 175. Le résultat le plus élevé a été atteint par les Philippines avec un score de 234 alors que les Pays-Bas enregistraient le taux d’inquiétude le plus bas, avec un score de 115.
Inquiétudes financières chez les jeunes Belges
Les plus jeunes parmi les participants à l’étude sont ceux qui affichent le plus d’inquiétude en matière de sécurité financière. Le groupe d’âge 18-24 ans affiche un indice de 166 tandis que les personnes appartenant à la tranche d’âge 25-24 ans génèrent un score de 174. L’indice enregistré pour les plus de 55 ans est de 144, soit le taux d’inquiétude le plus bas de tous les groupes d’âge. Qui plus est, plus de la moitié des 18-24 ans (53%) ont exprimé de sérieuses inquiétudes à propos de leur capacité à faire face à leurs obligations financières essentielles — telles que crédits hypothécaires, emprunts et paiements de factures et d’achats à crédit — là où ils ne sont que 33% à émettre le même avis du côté du groupe d’âge 55-64 ans.
« Une étude récente révèle qu’en Belgique, les jeunes se montrent très inquiets au sujet de leur pension et de la préparation de leur retraite. Malheureusement, nos résultats démontrent que bien d’autres domaines de leurs finances personnelles sont clairement sous pression. Plus de la moitié des jeunes évoquent une sérieuse inquiétude à propos de leur aptitude à faire face à leurs obligations financières, par exemple en termes de crédit hypothécaire ou de paiement de leurs factures et achats effectués à crédit », déclare Rudolf de Schipper, responsable Delivery et Institutions internationales chez Unisys Belgique.
Parmi toutes les inquiétudes exprimées, celle concernant la fraude à la carte bancaire - la menace que quelqu’un obtienne et utilise les détails d’une carte de débit ou de crédit - arrive en tête, avec 60% des Belges interrogés évoquant une sérieuse inquiétude à ce sujet.
Confiance dans les paiements sans contact et les crypto-monnaies?
Les Belges ont également été invités à donner leur avis sur les nouveaux systèmes financiers de paiement et les crypto-monnaies. La moitié des personnes interrogées craignent que des pirates puissent accéder à leurs comptes bancaires grâce aux méthodes de paiement sans contact (51%) et à des porte-monnaie électroniques tels celui de PayPal ou Apple Pay (51%). Cette inquiétude au sujet d’un piratage passe à 63% lorsque l’on parle de banque en-ligne, la méthode de paiement la plus utilisée, même si le risque est perçu comme un rien moins important (44%) lorsque le vecteur est celui des applis mobiles, telles que Payconiq de Bancontact.
Ces craintes en matière de paiements sans contact ont pour résultat que 64% des personnes interrogées n’ont pas l’intention d’utiliser de telles technologies de paiement à l’avenir. Ce manque de confiance dans les paiements sans contact est sans doute dû au fait que deux-tiers des personnes interrogées (67%) s’attendent à ce que les dispositifs de paiement connectés fassent cette année l’objet d’un piratage.
Sur base des inquiétudes financières que traduisent les taux enregistrés en 2019, l’indice démontre que les jeunes Belges font montre d’une plus grande inquiétude que les générations plus anciennes en matière de risques de piratage et de paiements numériques. 72% des jeunes de 25 à 34 ans mettent en doute la sécurité que procurent les plates-formes bancaires en-ligne ; 57% ne sont pas convaincus que les paiements sans contact sont totalement sécurisés ; et 51 % craignent que des hackers puissent accéder aux applis de paiement mobile. Les scores des 18-24 ans sont similaires tandis qu’un pourcentage nettement moins élevé de personnes âgées de plus de 55 ans font état d’une quelconque inquiétude en matière d’opérations bancaires en-ligne (58%), de paiements sans contact (46%) et de paiements mobiles (37%).
« Le sentiment qu’ont les Belges d’une insécurité financière est renforcé par leur manque de confiance dans les solutions de paiement numériques. Il est possible de se protéger contre de possibles piratages en mettant en oeuvre un éventail de mesures de sécurité, depuis la mise à jour constante de vos appareils jusqu’à la combinaison de différentes solutions, telles qu’une authentification bi- ou multi-factorielle. Toutefois, la meilleure approche consiste à accentuer la prise de conscience en matière de cyber-criminalité », commente Rudolf de Schipper.
Parmi les différentes méthodes de paiement, la préférence va aux opérations bancaires en-ligne, via PC ou smartphone — pas moins de 84% des participants belges de l’étude y ont eu recours au cours des 12 derniers mois et six autres pour-cents envisagent d’y recourir cette année. Plus de la moitié des consommateurs belges utilisent des porte-monnaie électroniques tandis que les applis de paiement mobile complètent le Top 3 (33% des personnes interrogées utilisent ce type de service). La crypto-monnaie demeure un format en quête de confiance auprès du public: 88% des personnes interrogées affirment en effet qu’elles n’ont pas l’intention d’utiliser cette méthode de paiement à l’avenir, en raison d’inquiétudes d’ordre sécuritaire ou par manque d’intérêt.
« Il en ressort qu’un grand nombre de Belges ne désirent pas utiliser les crypto-monnaies mais cela n’a rien d’étonnant en soi. Le marché des crypto-monnaies reste très volatile et ces monnaies virtuelles sont encore largement associées - à tort ou à raison - à la cyber-criminalité. Toutefois, si les crypto-monnaies devaient survivre à la phase actuelle de sur-médiatisation, elles ont la capacité de se transformer en un mode de paiement universellement accepté », estime Rudolf de Schipper.
Le grand public aspire à un Internet plus sûr
Interrogés sur l’urgence qu’il y aurait à créer un Internet nouveau, plus sécurisé et contrôlé, compte tenu de la masse croissante de données, d’applis, de dispositifs et, dès lors, de menaces potentielles, les consommateurs belges donnent une réponse limpide: 73% des Belges répondent par l’affirmative.
« Depuis l’avènement du RGPD, nous voyons se multiplier les infos au sujet de piratages et de violations de données. Cela explique sans doute en partie le regain d’inquiétude », déclare Rudolf de Schipper. « Les cyber-criminels ont de plus en plus recours à des méthodes sophistiquées afin de pirater les ordinateurs. Par ailleurs, nous sommes désormais connectés à un grand nombre de dispositifs, du genre smartphones ou thermostats intelligents ou encore des capteurs en tous genres par le biais de l’Internet des Objets. Tous représentent un risque potentiel de sécurité et le grand public prend davantage conscience de ces risques. »