Publié le 24/04/2019 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
Bruxelles, le 24 avril - Une nouvelle révolution va prochainement faire son apparition dans le monde du travail en Belgique, la cobotique. Il s’agit plus précisément de la création de nouveaux types d'emplois, mettant l'accent sur une collaboration homme-machine plus efficace. C’est ce qui ressort d’une étude* menée par le bureau de recrutement Michael Page sur les technologies, les tendances et les orientations qui définiront l'environnement de travail de demain. La présence de robots automatisés sur le lieu de travail est de plus en plus importante, en Belgique comme dans le reste du monde. « Il y aura toujours une méfiance voire une peur du changement et les gens auront peur de perdre leur emploi alors qu’il va simplement évoluer. Dans 30 ans, la majorité des jobs auront disparus pour en créer d’autres. », selon Grégory Renardy, Executive Director de Michael Page Belgique.
Une nouvelle tendance arrive dans le milieu du travail : la cobotique
La cobotique est la création de nouveaux types d'emplois, mettant l'accent sur une collaboration homme-machine plus efficace. Cette collaboration nous permettra notamment de confier les tâches répétitives et manuelles aux machines automatisées. La présence de robots automatisés sur le lieu de travail est de plus en plus importante, en Belgique comme ailleurs. Cette nouvelle tendance arrive aussi à un moment où une partie de la société se demande toujours si son emploi sera un jour remplacé par un robot, et une autre partie aimerait confier une partie de son travail à un robot.
La tendance s’accélère d’autant plus que le développement de l’intelligence artificielle est en plein boom. En effet, les robots sont désormais capables d’approfondir eux-mêmes leur apprentissage et comprennent de mieux en mieux notre langage naturel. « Nos a priori sur la différence entre l’être humain et la machine devront évoluer pour intégrer cette cohabitation et faciliter la coopération dans le monde du travail. Le traitement des données est aujourd’hui tellement efficace qu’il est presque impossible pour les clients de savoir qu’ils ont été pris en charge par un robot et non par un humain. », explique Grégory Renardy, Executive Director de Michal Page Belgique.
Quelques exemples de la cobotique
En Belgique, il existe déjà des applications de la cobotique. Par exemple, le secteur de l’assurance est en train de développer des applications permettant de prendre des photos d’un accident de voiture, et qui, selon la disposition des véhicules et autres données, évaluera automatiquement quel chauffeur est en tort.
Autre exemple d’application, la radio-identification (RFID) qui a profondément révolutionné le secteur du commerce de détail. Il s’agit d’une méthode visant à mémoriser et récupérer des données à distance (par fréquence radio) en utilisant des puces électroniques. « Cette technologie a pour but de faciliter l’identification, l’inventaire et la localisation des produits mais on la retrouve de plus en plus dans notre vie quotidienne comme par exemple dans les titres de transport avec la carte MOBIB ou dans nos passeports. », précise Grégory Renardy.
Un manque d’accompagnement des travailleurs pour les nouvelles technologies
L’apparition de la cobotique et l’autonomisation plus importante des robots nécessitent dès lors une adaptation conséquente de la part des travailleurs. « Il y a une vraie prime au changement pour ceux qui s’adapteront plus vite que les autres. La plus grande qualité du travailleur d’aujourd’hui et de demain, c’est la capacité à se réinventer. », déclare Grégory Renardy.
Les travailleurs estiment ne pas être suffisamment bien accompagnés dans ce processus de réinvention.
En outre, les entreprises proposent peu de formations, conférences et autres supports aux employés. La manière la plus efficace pour rester dans l’ère du temps est, selon Michael Page, la proactivité. Les employés doivent progresser et s’informer par eux-mêmes. C’est la raison pour laquelle les supports tels que les blogs spécialisés, les sites webs propres aux nouvelles tendances et technologies ainsi que le networking gagnent en importance.
Grégory Renardy ajoute que « les travailleurs sont conscients que s’ils veulent s’adapter, ils doivent le faire par eux-mêmes. Cela nécessite vraiment des aptitudes entrepreneuriales, qu’une majorité n’a pas malheureusement. Cette réinvention des compétences devrait être davantage prise en charge par les entreprises, voire par l’Etat. La Belgique est un peu en retard par rapport aux autres pays européens. »
Un risque de conflit entre employeurs et employés
L’autonomisation de plus en plus importante des robots et la naissance de la cobotique permettrait aux travailleurs d’économiser du temps de travail. Ce gain de temps risque dès lors de provoquer un conflit entre employeurs et employés à cause de leur divergence d’opinions. En effet, la vision, les priorités et les objectifs ne sont pas les mêmes entre les deux parties.
L’objectif des entreprises sera d’obtenir, de la part des employés, une plus grande efficacité au travail, de se consacrer à des tâches plus complexes, de développer des compétences plus rapidement, d’accroître la sécurité et d’avoir une évolution de carrière diversifiée et accélérée. De l’autre côté, les employés souhaitent profiter de ce gain de temps pour des activités sociales ou extra-professionnelles. « Ce ‘conflit’ existe depuis très longtemps, il est même éternel. La gestion de la frustration, au niveau du temps gagné et de ce qu’on va en faire, sera l’un des grands défis du 21e siècle. », conclut Grégory Renardy.
*En collaboration avec Foresight Factory, agence spécialisée dans l’analyse des tendances à venir. Grâce à l’analyse de ces tendances et avec les contributions de nos consultants en recrutement, nous avons tenté d’imaginer leurs répercussions sur les compétences de demain.
Une nouvelle tendance arrive dans le milieu du travail : la cobotique
La cobotique est la création de nouveaux types d'emplois, mettant l'accent sur une collaboration homme-machine plus efficace. Cette collaboration nous permettra notamment de confier les tâches répétitives et manuelles aux machines automatisées. La présence de robots automatisés sur le lieu de travail est de plus en plus importante, en Belgique comme ailleurs. Cette nouvelle tendance arrive aussi à un moment où une partie de la société se demande toujours si son emploi sera un jour remplacé par un robot, et une autre partie aimerait confier une partie de son travail à un robot.
La tendance s’accélère d’autant plus que le développement de l’intelligence artificielle est en plein boom. En effet, les robots sont désormais capables d’approfondir eux-mêmes leur apprentissage et comprennent de mieux en mieux notre langage naturel. « Nos a priori sur la différence entre l’être humain et la machine devront évoluer pour intégrer cette cohabitation et faciliter la coopération dans le monde du travail. Le traitement des données est aujourd’hui tellement efficace qu’il est presque impossible pour les clients de savoir qu’ils ont été pris en charge par un robot et non par un humain. », explique Grégory Renardy, Executive Director de Michal Page Belgique.
Quelques exemples de la cobotique
En Belgique, il existe déjà des applications de la cobotique. Par exemple, le secteur de l’assurance est en train de développer des applications permettant de prendre des photos d’un accident de voiture, et qui, selon la disposition des véhicules et autres données, évaluera automatiquement quel chauffeur est en tort.
Autre exemple d’application, la radio-identification (RFID) qui a profondément révolutionné le secteur du commerce de détail. Il s’agit d’une méthode visant à mémoriser et récupérer des données à distance (par fréquence radio) en utilisant des puces électroniques. « Cette technologie a pour but de faciliter l’identification, l’inventaire et la localisation des produits mais on la retrouve de plus en plus dans notre vie quotidienne comme par exemple dans les titres de transport avec la carte MOBIB ou dans nos passeports. », précise Grégory Renardy.
Un manque d’accompagnement des travailleurs pour les nouvelles technologies
L’apparition de la cobotique et l’autonomisation plus importante des robots nécessitent dès lors une adaptation conséquente de la part des travailleurs. « Il y a une vraie prime au changement pour ceux qui s’adapteront plus vite que les autres. La plus grande qualité du travailleur d’aujourd’hui et de demain, c’est la capacité à se réinventer. », déclare Grégory Renardy.
Les travailleurs estiment ne pas être suffisamment bien accompagnés dans ce processus de réinvention.
En outre, les entreprises proposent peu de formations, conférences et autres supports aux employés. La manière la plus efficace pour rester dans l’ère du temps est, selon Michael Page, la proactivité. Les employés doivent progresser et s’informer par eux-mêmes. C’est la raison pour laquelle les supports tels que les blogs spécialisés, les sites webs propres aux nouvelles tendances et technologies ainsi que le networking gagnent en importance.
Grégory Renardy ajoute que « les travailleurs sont conscients que s’ils veulent s’adapter, ils doivent le faire par eux-mêmes. Cela nécessite vraiment des aptitudes entrepreneuriales, qu’une majorité n’a pas malheureusement. Cette réinvention des compétences devrait être davantage prise en charge par les entreprises, voire par l’Etat. La Belgique est un peu en retard par rapport aux autres pays européens. »
Un risque de conflit entre employeurs et employés
L’autonomisation de plus en plus importante des robots et la naissance de la cobotique permettrait aux travailleurs d’économiser du temps de travail. Ce gain de temps risque dès lors de provoquer un conflit entre employeurs et employés à cause de leur divergence d’opinions. En effet, la vision, les priorités et les objectifs ne sont pas les mêmes entre les deux parties.
L’objectif des entreprises sera d’obtenir, de la part des employés, une plus grande efficacité au travail, de se consacrer à des tâches plus complexes, de développer des compétences plus rapidement, d’accroître la sécurité et d’avoir une évolution de carrière diversifiée et accélérée. De l’autre côté, les employés souhaitent profiter de ce gain de temps pour des activités sociales ou extra-professionnelles. « Ce ‘conflit’ existe depuis très longtemps, il est même éternel. La gestion de la frustration, au niveau du temps gagné et de ce qu’on va en faire, sera l’un des grands défis du 21e siècle. », conclut Grégory Renardy.
*En collaboration avec Foresight Factory, agence spécialisée dans l’analyse des tendances à venir. Grâce à l’analyse de ces tendances et avec les contributions de nos consultants en recrutement, nous avons tenté d’imaginer leurs répercussions sur les compétences de demain.