Publié le 19/01/2019 Dans PlayStation 4
Highway to Hell
Développé par MadMind Studio, Agony est un projet initialement créé via Kickstarter. En Agonie, les joueurs commencent leur voyage comme des âmes tourmentées dans les profondeurs de l'enfer, sans souvenir de leur passé. La capacité spéciale de contrôler les humains et même de manipuler des démons simples est censé offrir les moyens nécessaires pour survivre dans ces conditions extrêmes dans lesquelles vous vous trouverez. En explorant l'environnement et en interagissant avec les autres âmes épuisées du paysage hellénistique, le héros comprendra bientôt qu'il n'y a qu'un seul moyen d'échapper à l'enfer, et qu'il faudra une rencontre avec la mystique "Déesse rouge" qui règne sur les lieux. Le premier contact avec Agony peut surprendre puisque vous évoluez dans un cadre très sombre où sont enchevêtrés des milliers d'ossements humains et de restes organiques ensanglantés.
Si Agony se déroule à la première personne, il ne présente absolument aucune interface. Seul un système d'aide est accessible via le stick analogique droit et il permet d'afficher une petite lumière bleue destinée à vous aider à retrouver votre chemin. Davantage que le cadre effrayant, c'est surtout la progression qui s'avère perturbante puisque vous devrez non seulement sillonner des labyrinthes interminables mais également reproduire des motifs étranges sur des pierres sacrificielles en utilisant votre sang. En collectant de mystérieux artefacts, vous quitterez temporairement l'enfer pour gagner une nouvelle dimension.
Une réalisation à la hauteur ?
D'un point de vue technique, il y a beaucoup à redire. L'aliasing est très présent, le tearing s'avère important, mais plus généralement la physique s'avère pour le moins datée. Les décors demeurent malgré tout assez variés et s'avèrent plus surprenants qu'on aurait pu le penser (notamment la forêt flottante ou le lac enflammé), le bestiaire ne manque pas d'intérêt, reste que le côté malsain d'Agony ne fera pas que des heureux, et encore, les séquences les plus choquantes ont été censurées. La prise en main manque cruellement de confort offrant des déplacements un brin rigides et un panel de mouvements finalement très limité. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play, en revanche la PS4 Pro n'apporte strictement rien au niveau des performances.
Côté son, le titre embarque peu de musiques mais surtout des cris de souffrances et autres lamentations. Les doublages anglais sont plutôt corrects dans l'ensemble (textes écran en français). En terminant l'aventure, vous débloquerez un mode Succube qui permet d'incarner un démon. La durée de vie est d'ailleurs assez honorable, comptez une dizaine d'heures, sachant qu'il y a différents fins possibles.
VERDICT
Agony aura fait beaucoup parler de lui à cause de son côté provocant, mais finalement le soufflé est vite retombé. L'aspect technique manque cruellement de précision, le concept n'apparaît pas des plus convaincants, et surtout, on s'ennuie rapidement à tourner en rond dans ces labyrinthes repoussants.
Développé par MadMind Studio, Agony est un projet initialement créé via Kickstarter. En Agonie, les joueurs commencent leur voyage comme des âmes tourmentées dans les profondeurs de l'enfer, sans souvenir de leur passé. La capacité spéciale de contrôler les humains et même de manipuler des démons simples est censé offrir les moyens nécessaires pour survivre dans ces conditions extrêmes dans lesquelles vous vous trouverez. En explorant l'environnement et en interagissant avec les autres âmes épuisées du paysage hellénistique, le héros comprendra bientôt qu'il n'y a qu'un seul moyen d'échapper à l'enfer, et qu'il faudra une rencontre avec la mystique "Déesse rouge" qui règne sur les lieux. Le premier contact avec Agony peut surprendre puisque vous évoluez dans un cadre très sombre où sont enchevêtrés des milliers d'ossements humains et de restes organiques ensanglantés.
Si Agony se déroule à la première personne, il ne présente absolument aucune interface. Seul un système d'aide est accessible via le stick analogique droit et il permet d'afficher une petite lumière bleue destinée à vous aider à retrouver votre chemin. Davantage que le cadre effrayant, c'est surtout la progression qui s'avère perturbante puisque vous devrez non seulement sillonner des labyrinthes interminables mais également reproduire des motifs étranges sur des pierres sacrificielles en utilisant votre sang. En collectant de mystérieux artefacts, vous quitterez temporairement l'enfer pour gagner une nouvelle dimension.
Une réalisation à la hauteur ?
D'un point de vue technique, il y a beaucoup à redire. L'aliasing est très présent, le tearing s'avère important, mais plus généralement la physique s'avère pour le moins datée. Les décors demeurent malgré tout assez variés et s'avèrent plus surprenants qu'on aurait pu le penser (notamment la forêt flottante ou le lac enflammé), le bestiaire ne manque pas d'intérêt, reste que le côté malsain d'Agony ne fera pas que des heureux, et encore, les séquences les plus choquantes ont été censurées. La prise en main manque cruellement de confort offrant des déplacements un brin rigides et un panel de mouvements finalement très limité. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play, en revanche la PS4 Pro n'apporte strictement rien au niveau des performances.
Côté son, le titre embarque peu de musiques mais surtout des cris de souffrances et autres lamentations. Les doublages anglais sont plutôt corrects dans l'ensemble (textes écran en français). En terminant l'aventure, vous débloquerez un mode Succube qui permet d'incarner un démon. La durée de vie est d'ailleurs assez honorable, comptez une dizaine d'heures, sachant qu'il y a différents fins possibles.
VERDICT
Agony aura fait beaucoup parler de lui à cause de son côté provocant, mais finalement le soufflé est vite retombé. L'aspect technique manque cruellement de précision, le concept n'apparaît pas des plus convaincants, et surtout, on s'ennuie rapidement à tourner en rond dans ces labyrinthes repoussants.