Publié le 18/12/2018 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
Ces dernières années, le déploiement de solutions de vidéosurveillance dans le domaine des transports publics a rapidement augmenté, entraînant un renforcement du niveau de sécurité dans les villes. En d'autres mots, l'utilisation des transports publics par les passagers et leur exploitation par les entreprises deviennent de plus en plus sûres. L'Union Internationale des Transports Publics (UITP) et le spécialiste du secteur Axis Communications ont réalisé une nouvelle enquête auprès des organisations de transports publics pour comprendre les dernières tendances relatives à la façon dont la vidéosurveillance est utilisée dans les transports en commun.
Essor de la numérisation
La numérisation transforme de nombreux aspects opérationnels de nos économies et sociétés, et c'est particulièrement le cas dans les transports publics. L'augmentation de l'efficacité, de la qualité et l'amélioration de l'expérience du client comptent ainsi parmi les principales opportunités offertes par le numérique. La numérisation a également entraîné un changement important de la perception de la vidéosurveillance entre 2015 et 2018 dans l’opinion publique. À l'origine, l'utilisation de la vidéosurveillance se mesurait par son impact positif sur la perception de la sécurité par les passagers et le personnel. Aujourd'hui, l'amélioration mesurée de la sécurité réellement offerte aux passagers et au personnel se situe à 80 %.
Le dernier rapport de l'UITP révèle que, par rapport à 2015, le nombre de réseaux de transports publics équipés uniquement de caméras analogiques a considérablement baissé (de 25 à 18 %), les mises à niveau et les nouvelles installations étant de plus en plus souvent numériques. Cette évolution vers des systèmes de vidéosurveillance numériques devient évidente quand on sait que 82 % des entreprises possèdent une composante numérique dans leurs systèmes.
Investissements renforcés dans la technologie et l'analyse en temps réel
Ce mouvement vers la vidéosurveillance IT permet aux opérateurs d'utiliser l'analyse en temps réel pour améliorer leur prise de décision. Cela inclut des changements de plate-forme communs face à des scénarios critiques plus rares (réactions à une menace sur la sécurité ou une urgence). Par exemple, la technologie d'apprentissage machine identifie ce qui est une activité « normale » dans une scène, créant automatiquement une alerte lorsqu'une activité « anormale » est identifiée.
Même si des caméras analogiques sont toujours utilisées dans certaines parties des transports publics, les villes cherchent des solutions plus sécurisées et plus intelligentes. Le rapport met en évidence qu'en 2015, une poignée d'analyses comme la « détection de graffiti » étaient utilisées par un nombre limité de personnes ayant répondu (moins de 10 %). À titre de comparaison, les 17 analyses examinées dans l'enquête étaient toutes utilisées en 2018, certaines des plus populaires approchant un taux d'utilisation de 50 % ou plus parmi les personnes ayant répondu : détection d'intrusion, d'intrusion dans un périmètre et d'accès aux rails. À n'en pas douter, la croissance notée dans ces domaines est stimulée par le perfectionnement des analyses, qui rend les caméras en réseau plus utilisables et plus fiables. Cette croissance indique clairement que le nombre de caméras d'analyse augmente rapidement, et qu'il va prochainement être nécessaire d'investir dans des systèmes de gestion plus intelligents.
Une aide croissante des entreprises aux passagers
Le niveau d'acceptation par les passagers de la vidéosurveillance pour garantir leur sécurité a toujours été relativement élevé. Le rapport révèle que ce taux d'acceptation par le public a augmenté depuis 2015 (passant de 65 % à 73 %), tandis que, à titre de comparaison, l'acceptation par le personnel restait stable à 78 %. Cela est peut-être dû au fait que les enquêtes portant sur un certain nombre d'incidents graves dans les transports publics ont été facilitées par des images de surveillance utiles. Après les attentats de Bruxelles le 22 mars 2016, par exemple, l'auteur de l'attentat dans le métro et un complice ayant quitté le réseau avant l'explosion furent rapidement identifiés sur les images vidéo en direct grâce à un logiciel de reconnaissance faciale qui fournit sans délai des informations précieuses à la police. Contrairement à un système de CCTV classique, la reconnaissance faciale a permis de capturer des images de qualité des suspects, accélérant et facilitant leur identification.
Même si les questions relatives aux données personnelles et à la protection de la vie privée font souvent débat dans le monde, il semble aujourd'hui que les avantages en termes de sécurité offerts par la vidéosurveillance pèsent plus que la perte de confidentialité pour une majorité croissante de voyageurs. Cette acceptation croissante transparaît également dans le développement très important du partage interne et externe de vidéos. Le récent rapport a révélé que les personnes ayant répondu avaient partagé des vidéos avec en moyenne 3,4 tierces parties en 2018 contre 3,04 en 2015. Par rapport à 2015, on a assisté à une augmentation du partage de vidéo dans les domaines suivants : « Centres de surveillance urbaine » (de 10 % à 22 %), « Départements incendie » (de 4 % à 28 %) et « Centres de sécurité régionaux/nationaux » (de 5 % à 12 %). Ces chiffres semblent également indiquer un niveau renforcé de coopération, les entreprises collaborant pour garantir la sécurité dans la société au sens large. À mesure que le nombre de parties impliquées augmente grâce à la confiance, à l'acceptation et à la coopération, la vidéosurveillance dans les transports publics va continuer à servir l'objectif pour lequel elle a été déployée.
Conclusion
Comme cette étude conjointe le démontre clairement, les personnels ainsi que les passagers apprécient de plus en plus la valeur de la technologie de vidéosurveillance dans les transports publics, particulièrement pour ce qui est de son impact positif en termes de sécurité. Cela se traduit par une maturation rapide de l'innovation dans le domaine des technologies entourant la vidéosurveillance. La possibilité d'aider les organisations de transports publics en temps réel, déjà évoquée en 2015, devient rapidement une réalité en 2018. La vidéosurveillance est appelée à rester la base sur laquelle n'importe quelle organisation de transports publics pourra se développer, et constitue un exemple encourageant de réussite de la numérisation du secteur.
Essor de la numérisation
La numérisation transforme de nombreux aspects opérationnels de nos économies et sociétés, et c'est particulièrement le cas dans les transports publics. L'augmentation de l'efficacité, de la qualité et l'amélioration de l'expérience du client comptent ainsi parmi les principales opportunités offertes par le numérique. La numérisation a également entraîné un changement important de la perception de la vidéosurveillance entre 2015 et 2018 dans l’opinion publique. À l'origine, l'utilisation de la vidéosurveillance se mesurait par son impact positif sur la perception de la sécurité par les passagers et le personnel. Aujourd'hui, l'amélioration mesurée de la sécurité réellement offerte aux passagers et au personnel se situe à 80 %.
Le dernier rapport de l'UITP révèle que, par rapport à 2015, le nombre de réseaux de transports publics équipés uniquement de caméras analogiques a considérablement baissé (de 25 à 18 %), les mises à niveau et les nouvelles installations étant de plus en plus souvent numériques. Cette évolution vers des systèmes de vidéosurveillance numériques devient évidente quand on sait que 82 % des entreprises possèdent une composante numérique dans leurs systèmes.
Investissements renforcés dans la technologie et l'analyse en temps réel
Ce mouvement vers la vidéosurveillance IT permet aux opérateurs d'utiliser l'analyse en temps réel pour améliorer leur prise de décision. Cela inclut des changements de plate-forme communs face à des scénarios critiques plus rares (réactions à une menace sur la sécurité ou une urgence). Par exemple, la technologie d'apprentissage machine identifie ce qui est une activité « normale » dans une scène, créant automatiquement une alerte lorsqu'une activité « anormale » est identifiée.
Même si des caméras analogiques sont toujours utilisées dans certaines parties des transports publics, les villes cherchent des solutions plus sécurisées et plus intelligentes. Le rapport met en évidence qu'en 2015, une poignée d'analyses comme la « détection de graffiti » étaient utilisées par un nombre limité de personnes ayant répondu (moins de 10 %). À titre de comparaison, les 17 analyses examinées dans l'enquête étaient toutes utilisées en 2018, certaines des plus populaires approchant un taux d'utilisation de 50 % ou plus parmi les personnes ayant répondu : détection d'intrusion, d'intrusion dans un périmètre et d'accès aux rails. À n'en pas douter, la croissance notée dans ces domaines est stimulée par le perfectionnement des analyses, qui rend les caméras en réseau plus utilisables et plus fiables. Cette croissance indique clairement que le nombre de caméras d'analyse augmente rapidement, et qu'il va prochainement être nécessaire d'investir dans des systèmes de gestion plus intelligents.
Une aide croissante des entreprises aux passagers
Le niveau d'acceptation par les passagers de la vidéosurveillance pour garantir leur sécurité a toujours été relativement élevé. Le rapport révèle que ce taux d'acceptation par le public a augmenté depuis 2015 (passant de 65 % à 73 %), tandis que, à titre de comparaison, l'acceptation par le personnel restait stable à 78 %. Cela est peut-être dû au fait que les enquêtes portant sur un certain nombre d'incidents graves dans les transports publics ont été facilitées par des images de surveillance utiles. Après les attentats de Bruxelles le 22 mars 2016, par exemple, l'auteur de l'attentat dans le métro et un complice ayant quitté le réseau avant l'explosion furent rapidement identifiés sur les images vidéo en direct grâce à un logiciel de reconnaissance faciale qui fournit sans délai des informations précieuses à la police. Contrairement à un système de CCTV classique, la reconnaissance faciale a permis de capturer des images de qualité des suspects, accélérant et facilitant leur identification.
Même si les questions relatives aux données personnelles et à la protection de la vie privée font souvent débat dans le monde, il semble aujourd'hui que les avantages en termes de sécurité offerts par la vidéosurveillance pèsent plus que la perte de confidentialité pour une majorité croissante de voyageurs. Cette acceptation croissante transparaît également dans le développement très important du partage interne et externe de vidéos. Le récent rapport a révélé que les personnes ayant répondu avaient partagé des vidéos avec en moyenne 3,4 tierces parties en 2018 contre 3,04 en 2015. Par rapport à 2015, on a assisté à une augmentation du partage de vidéo dans les domaines suivants : « Centres de surveillance urbaine » (de 10 % à 22 %), « Départements incendie » (de 4 % à 28 %) et « Centres de sécurité régionaux/nationaux » (de 5 % à 12 %). Ces chiffres semblent également indiquer un niveau renforcé de coopération, les entreprises collaborant pour garantir la sécurité dans la société au sens large. À mesure que le nombre de parties impliquées augmente grâce à la confiance, à l'acceptation et à la coopération, la vidéosurveillance dans les transports publics va continuer à servir l'objectif pour lequel elle a été déployée.
Conclusion
Comme cette étude conjointe le démontre clairement, les personnels ainsi que les passagers apprécient de plus en plus la valeur de la technologie de vidéosurveillance dans les transports publics, particulièrement pour ce qui est de son impact positif en termes de sécurité. Cela se traduit par une maturation rapide de l'innovation dans le domaine des technologies entourant la vidéosurveillance. La possibilité d'aider les organisations de transports publics en temps réel, déjà évoquée en 2015, devient rapidement une réalité en 2018. La vidéosurveillance est appelée à rester la base sur laquelle n'importe quelle organisation de transports publics pourra se développer, et constitue un exemple encourageant de réussite de la numérisation du secteur.