Une enquête le démontre : le Belge ne possède qu’un seul mot de passe
Publié le 05/12/2018 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
AXA Partners y voit une contradiction : nous connaissons les principaux cyber-dangers, mais nous les nions

Bruxelles, le 5 décembre 2018 – Une nouvelle enquête d’AXA Partners auprès d’un millier de Belges nous montre un phénomène contradictoire frappant : le Belge s’inquiète des dangers en ligne mais ne change pas son comportement pour autant. Nous réutilisons en permanence nos mots de passe, nous les conservons sur un post-it collé à l’écran d’ordinateur, et nous n’hésitons pas à faire des tests de personnalité en ligne. Il n’empêche, les Belges restent inquiets des dangers en ligne. Deux personnes sur trois (66%) indiquent souhaiter davantage d’informations sur mesure afin de mieux se protéger en ligne.

Hanne Vandecapelle, Value Proposition Manager Cyber chez AXA Partners : « Les problèmes que les gens rencontrent dans la vie quotidienne se produisent également souvent dans le monde en ligne. S’ils savent comment réagir dans la vraie vie, ce réflexe humain fait par contre défaut lorsqu’ils sont en ligne. C’est la raison pour laquelle AXA Partners offre désormais un service dont la mission est d’accompagner les gens dans la résolution de ces problèmes ».

Le Belge recycle ses mots de passe

L’enquête d’AXA Partners s’est intéressée au cyber-comportement du Belge en analysant un éventail de paramètres. Il en est ressorti que nous avons conscience des dangers qui vont de pair avec internet, mais que nous n’agissons pas en conséquence. Trois quarts des Belges (72,6%) trouvent qu’il est grave que leurs données personnelles se retrouvent en ligne. Pourtant, ils sont une majorité (59%) à ne jamais lire les conditions d’utilisation lorsqu’ils créent un compte en ligne. Un des constats les plus frappants concerne le fait que le Belge recycle trop souvent ses mots de passe. Ainsi, près de trois quarts des Belges (72%) utilisent le même mot de passe sur tous les sites web. Trois Belges sur dix (28,9%) ne modifient même jamais leur mot de passe.

Pour ne pas oublier nos mots de passe, notre méthode privilégiée est de les inscrire sur un post-it ou sur un bout de papier. Un Belge sur trois (29%) indique ainsi conserver son mot de passe dans un lieu bien déterminé. Et pour un sur quatre (26%), cet endroit est précisément son ordinateur ou son bureau.

Un faible pour les tests de personnalité

Malgré le scandale Cambridge Analytica, nous ne voyons aucune raison de ne pas faire des tests de personnalité en ligne. 52% des utilisateurs Facebook se prêtent occasionnellement au jeu de ces tests de personnalité. En revanche, nous sommes devenus un peu plus prudents que par le passé sur Facebook et nous protégeons le contenu de notre profil personnel. Seulement 8% des Belges laissent leur profil totalement ouvert. Seul un sur cinq (18%) accepte une demande d’ami sur Facebook de la part d’une personne qu’il ou elle ne connaît pas.

L’enquête démontre que, vu le grand nombre de dangers potentiels du monde en ligne, il ne nous en faut pas beaucoup pour nous perturber. Un e-mail provenant de notre banque ou d’une institution financière a vite fait de semer la confusion et le doute. Même si seulement deux Belges sur dix (22%) ont déjà cliqué sur un lien ou sur une annexe contenant un virus, nous doutons souvent (65%) de l’authenticité des e-mails que nous recevons de notre banque ou d’autres organisations. Près de la moitié des répondants (44%) indiquent être régulièrement confus en ligne. En outre, 41% indiquent qu’ils ne disposent pas d’informations en suffisance pour garantir la protection de leur vie privée en ligne.

Demande de conseils

On constate une demande évidente en termes d’informations, de sensibilisation et de conseils en cas de problèmes : deux Belges sur trois souhaiteraient recevoir des informations sur mesure afin de se protéger en ligne. Le Belge voudrait savoir comment réagir lorsqu’il est confronté à un cyber-problème. Pour répondre à cette tendance sociétale, AXA Partners lance « Privacy assist ». Hanne Vandecapelle, Value Proposition Manager Cyber chez AXA Partners : « Ce nouveau service est un moyen pour nous d’aider les gens 24h/24 et 7j/7. D’une part en leur donnant des recommandations et des conseils sur la meilleure façon de se protéger contre les cyber-dangers. D’autre part en intervenant immédiatement dans les cas de cybercriminalité ».

Ce nouveau service est une ligne d’urgence fonctionnant 24h/24 et 7j/7 et à laquelle les gens peuvent s’adresser pour demander de l’aide et un accompagnement. Il comprend quatre piliers : prévention & sensibilisation, assistance psychologique & juridique, soutien pratique et technique, et compensation en cas de préjudice résultant d’une fraude.

La prévention et la sensibilisation englobent par exemple des conseils sur la façon adéquate d’utiliser les données privées en ligne et de se protéger sur les réseaux sociaux. L’équipe de l’assistance psychologique et juridique aide notamment les jeunes qui sont victimes de harcèlement en ligne sur les réseaux sociaux. Elle explique également de manière compréhensible les différentes étapes juridiques à suivre en cas de cyber-problème et aide les personnes victimes de phishing à récupérer les sommes qu’ils ont perdues.

Le service pratique et technique vérifie par exemple si vos données ne font pas l’objet d’une utilisation non consentie sur internet. Il peut également intervenir en cas de nécessité et veiller à ce que certaines données soient moins faciles à trouver sur le net afin de protéger la réputation endommagée d’une personne.

Enfin, ce service compense les personnes qui ont perdu de l’argent à la suite d’un vol de données de paiement ou d’une vente malhonnête.

Nos enfants en ligne de mire

La note positive révélée par l’enquête est que, même si nous sommes souvent imprudents en ligne, nous faisons de notre mieux pour aider nos enfants dans leur utilisation d’internet. Huit Belges sur dix (ayant des enfants actifs en ligne) parlent avec leurs enfants de leur comportement sur internet. Les sujets les plus souvent abordés à la maison sont le partage des photos sur les réseaux sociaux, l’importance de la protection de la vie privée en ligne et les plages horaires où ils sont autorisés à être en ligne. Ces conversations sont indispensables. Une enquête précédente réalisée par la Haute école bruxelloise Odisse et par l’Université d’Anvers avait montré qu’un quart des filles de 13 à 18 ans avaient déjà été victimes de cyber-harcèlement. « Privacy Assist » aidera, étape par étape, les familles dont les enfants sont victimes de cyber-harcèlement. Leur fils ou leur fille bénéficiera d’un accompagnement psychologique après un incident de la sorte, tout en apprenant en pratique comment se servir en toute sécurité des réseaux sociaux. Les équipes, dans ce contexte, conseilleront également les parents sur la meilleure façon d’aider un enfant harcelé en ligne et d’en parler avec lui.

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