Publié le 13/10/2017 Dans Xbox One
Seul au monde ... ou pas.
Développé par Studio Wildcard, ARK : Survival Evolved prend place sur une île mystérieuse appelée ARK. Vous incarnez un survivant dont on ignore tout qui reprend connaissance nu, affamé, et échoué dans un lieu reculé et pas vraiment accueillant. Votre premier objectif sera bien sur de survivre et donc de collecter des ressources. Le jeu vous laisse face à votre destin, malgré un bref tutoriel textuel. Vous ramasserez quelques pierres sur le plage avant d'aller frapper des arbres pour récupérer du bois. Après avoir construit une arme de fortune, vous vous attaquerez au dodo, une espèce peu dangereuse et dont la viande permettra de reprendre des forces, tandis que sa peau sera utile pour fabriquer des vêtements. Viendra ensuite l'étape du campement, tout d'abord constitué de simples branchages avant de se bâtir une petite maison en bois sur la plage. Sauf que l'écosystème de l'île se rappellera bientôt à votre bon souvenir. En effet, ARK abrite de nombreuses espèces disparues, notamment différentes sortes de dinosaures qu'il faudra tenter d'apprivoiser pour se déplacer plus rapidement ou pour combattre à vos côtés. Le système est assez classique, car il suffit d'attaquer suffisamment la créature en question (comme dans Pokémon ou Yo-Kai Watch) jusqu'à atteindre un niveau de santé suffisamment faible pour ensuite tenter de la capturer. Cette fois non pas grâce à des balles ou une montre, mais en utilisant des drogues pour altérer son état mentale. Une fois affublé d'une selle, vous pourrez monter sur l'animal en question.
Les débuts dans ARK sont pourtant difficiles, notamment du fait de son interface copier/coller de la mouture PC. Autant dire que sur console, ce genre de processus n'est pas vraiment adapté, sachant que le jeu requiert d'être constamment connecté à Internet (même si vous jouez seul). Votre avatar - entièrement paramétrable - évoluera en fonction de vos actions. Chacune d'entre elle apportera de l'expérience nécessaire pour débloquer des points de compétence et d'apprendre de nouveaux engrammes (utiles pour concevoir de nouveaux objets). Le monde d'ARK passera ainsi de la préhistoire au contemporain, puis au futuriste. A plusieurs, l'expérience permet de s'affronter en PVP (joueurs contre joueurs) ou PVE (joueurs contre ennemis). Conquérir l'arche en solo ne sera pas une sinécure, car effectivement le jeu possède une véritable fin. On ne parle pourtant pas de scénario en tant que tel, mais plutôt un enchaînement des raids et de collectes d'artefacts.
Une réalisation mitigée.
Sur le plan technique, ARK : Survival Evolved est loin d'assurer le spectacle. Le graphisme est plutôt correct et présente des panoramas assez variés, pour ne pas dire exotiques. Cependant la résolution ne dépasse pas les 720p sur consoles et les problèmes techniques sont nombreux, notamment du côté de l'animation souvent en dessous des 30 fps. Lorsqu'il y a trop d'éléments à l'écran, le jeu devient injouable pendant quelques instants, et de nombreux bugs de collision sont également présents, que ce soit des personnages bloqués dans le décor, du clipping, un tearing atroce, des textures qui ne chargent pas comme il le faudrait, ou encore des textes français qui dépassent parfois de l'interface. Pourtant, ARK : Survival Evolved a déjà passé de longs mois en accès anticipé, et il aurait été appréciable de tout régler avant un lancement commercial, qui plus est lorsque la version de base est facturée 70€ (110€ pour la version Explorer comprenant le Season Pass et 180€ pour la Collector). Sur Xbox One X, le titre devrait atteindre les 1440p / 30 fps ou les 1080p / 60fps, à vérifier si la réalisation sera plus concluante sur la nouvelle console de Microsoft.
Côté prise en main, le jeu se manipule assez bien à la manette, en dépit d'une interface au rabais. La durée de vie promet une centaine d'heures de jeu si vous accrochez au concept, qui demande du farming permanent. L'absence de scénario poussé n'aide pas à rester concentré longtemps sur le solo, même si la collecte de différents carnets vous propose de découvrir l'histoire d'anciens explorateurs, ou sur la faune de l'île. La bande son est quant à elle assez efficace, tout comme les rares doublages en anglais. Le véritable problème d'ARK reste qu'il est sorti trop tôt qu'il n'aurait dû l'être ...
VERDICT
ARK : Survival Evolved est un jeu essentiellement focalisé sur le multijoueurs. Le concept est plutôt intéressant, surtout que l'univers apparaît varié et les créatures relativement nombreuses. Néanmoins de nombreux bugs demeurent présents en l'état actuel et le portage console aurait mérité d'être plus affriolant sur le plan technique. Un jeu loin d'être terminé donc, et qui aura peut être un meilleur visage d'ici quelques mois. En attendant, l'expérience est correcte, à défaut d'être transcendante.
Développé par Studio Wildcard, ARK : Survival Evolved prend place sur une île mystérieuse appelée ARK. Vous incarnez un survivant dont on ignore tout qui reprend connaissance nu, affamé, et échoué dans un lieu reculé et pas vraiment accueillant. Votre premier objectif sera bien sur de survivre et donc de collecter des ressources. Le jeu vous laisse face à votre destin, malgré un bref tutoriel textuel. Vous ramasserez quelques pierres sur le plage avant d'aller frapper des arbres pour récupérer du bois. Après avoir construit une arme de fortune, vous vous attaquerez au dodo, une espèce peu dangereuse et dont la viande permettra de reprendre des forces, tandis que sa peau sera utile pour fabriquer des vêtements. Viendra ensuite l'étape du campement, tout d'abord constitué de simples branchages avant de se bâtir une petite maison en bois sur la plage. Sauf que l'écosystème de l'île se rappellera bientôt à votre bon souvenir. En effet, ARK abrite de nombreuses espèces disparues, notamment différentes sortes de dinosaures qu'il faudra tenter d'apprivoiser pour se déplacer plus rapidement ou pour combattre à vos côtés. Le système est assez classique, car il suffit d'attaquer suffisamment la créature en question (comme dans Pokémon ou Yo-Kai Watch) jusqu'à atteindre un niveau de santé suffisamment faible pour ensuite tenter de la capturer. Cette fois non pas grâce à des balles ou une montre, mais en utilisant des drogues pour altérer son état mentale. Une fois affublé d'une selle, vous pourrez monter sur l'animal en question.
Les débuts dans ARK sont pourtant difficiles, notamment du fait de son interface copier/coller de la mouture PC. Autant dire que sur console, ce genre de processus n'est pas vraiment adapté, sachant que le jeu requiert d'être constamment connecté à Internet (même si vous jouez seul). Votre avatar - entièrement paramétrable - évoluera en fonction de vos actions. Chacune d'entre elle apportera de l'expérience nécessaire pour débloquer des points de compétence et d'apprendre de nouveaux engrammes (utiles pour concevoir de nouveaux objets). Le monde d'ARK passera ainsi de la préhistoire au contemporain, puis au futuriste. A plusieurs, l'expérience permet de s'affronter en PVP (joueurs contre joueurs) ou PVE (joueurs contre ennemis). Conquérir l'arche en solo ne sera pas une sinécure, car effectivement le jeu possède une véritable fin. On ne parle pourtant pas de scénario en tant que tel, mais plutôt un enchaînement des raids et de collectes d'artefacts.
Une réalisation mitigée.
Sur le plan technique, ARK : Survival Evolved est loin d'assurer le spectacle. Le graphisme est plutôt correct et présente des panoramas assez variés, pour ne pas dire exotiques. Cependant la résolution ne dépasse pas les 720p sur consoles et les problèmes techniques sont nombreux, notamment du côté de l'animation souvent en dessous des 30 fps. Lorsqu'il y a trop d'éléments à l'écran, le jeu devient injouable pendant quelques instants, et de nombreux bugs de collision sont également présents, que ce soit des personnages bloqués dans le décor, du clipping, un tearing atroce, des textures qui ne chargent pas comme il le faudrait, ou encore des textes français qui dépassent parfois de l'interface. Pourtant, ARK : Survival Evolved a déjà passé de longs mois en accès anticipé, et il aurait été appréciable de tout régler avant un lancement commercial, qui plus est lorsque la version de base est facturée 70€ (110€ pour la version Explorer comprenant le Season Pass et 180€ pour la Collector). Sur Xbox One X, le titre devrait atteindre les 1440p / 30 fps ou les 1080p / 60fps, à vérifier si la réalisation sera plus concluante sur la nouvelle console de Microsoft.
Côté prise en main, le jeu se manipule assez bien à la manette, en dépit d'une interface au rabais. La durée de vie promet une centaine d'heures de jeu si vous accrochez au concept, qui demande du farming permanent. L'absence de scénario poussé n'aide pas à rester concentré longtemps sur le solo, même si la collecte de différents carnets vous propose de découvrir l'histoire d'anciens explorateurs, ou sur la faune de l'île. La bande son est quant à elle assez efficace, tout comme les rares doublages en anglais. Le véritable problème d'ARK reste qu'il est sorti trop tôt qu'il n'aurait dû l'être ...
VERDICT
ARK : Survival Evolved est un jeu essentiellement focalisé sur le multijoueurs. Le concept est plutôt intéressant, surtout que l'univers apparaît varié et les créatures relativement nombreuses. Néanmoins de nombreux bugs demeurent présents en l'état actuel et le portage console aurait mérité d'être plus affriolant sur le plan technique. Un jeu loin d'être terminé donc, et qui aura peut être un meilleur visage d'ici quelques mois. En attendant, l'expérience est correcte, à défaut d'être transcendante.