Publié le 28/07/2017 Dans PlayStation 4
Un jeu très poétique.
Signé People Can Fly (Painkiller), Bulletstorm est un jeu haut en couleurs. A peine la partie commence t-elle que l'on découvre le personnage en train de se saouler (et pas qu'un peu) et d'éructer tout le langage fleuri qu'il peut trouver. Le jeu se déroule dans un univers futuriste, où les mercenaires de Dead Echo sont chargés de maintenir l'ordre. Mais voilà, deux de leur membre, Grayson Hunt et Ishi Sato, ont été trahis par leur commandant, et sont envoyés au fin fond de la galaxie dans un vaisseau spatial. Si cela ne suffisait pas, le vaisseau s'écrase sur une planète peu accueillante, où la population a muté en plusieurs espèces assoiffées de sang. Vous incarnez dès lors Grayson Hunt, un personnage qui dispose de capacités de combat assez larges. Malgré le fait que le jeu soit un FPS, le titre offre la possibilité de tuer les ennemis de manière "artistique". Les façons d'éliminer un ennemi (le skillshot) se montrent assez variées, et elles permettent d'accumuler des points qui serviront à améliorer ses armes. Dans les faits, le titre demeure très rustre pour ne pas dire bourrin. Certains joueurs apprécieront certainement ce côté arcade exacerbé de Bulletstorm.
Paru initialement en février 2011, Bulletstorm accueille à présent une Full Clip Edition dont le contenu s'avère totalement identique à la mouture de base, à l'exception de l'introduction de Duke Nukem en personnage jouable (Le titre étant à présent édité par Gearbox, détenteur de la licence). Cela ne change pas grand chose, si ce n'est que de nouvelles lignes de dialogues ont été enregistrées et que l'on retrouve le doubleur officiel à l'œuvre. Côté gameplay, rien n'a véritablement changé en revanche, mais le concept n'a pas trop mal vieilli au cours des années. La mouture PS4 peut également se prévaloir d'un travail de remastérisation notable par rapport à la version PS3 d'origine.
Une réalisation à la hauteur ?
Sur le plan technique, Bulletstorm s'en sort relativement bien et peut se jouer à présent en 4K sur la PS4 Pro (1080p / 60 fps sur le modèle standard. Le jeu dispose d'une identité visuelle forte, et on appréciera son univers très coloré. Malgré les années au compteur, le rendu demeure assez joli, et les environnements s'avèrent très variés, malgré certaines textures grossières (notamment les murs) et différents bogues techniques. L'animation est stable en toutes circonstances ceci dit et la jouabilité se montre très nerveuse. Pas forcément révolutionnaire en soi, mais très dynamique. Quant à la musique, elle signe un sans faute, avec des thèmes mélodieux, et des bruitages très crédibles. La version française est plutôt efficace, même s'il est possible d'opter pour des doublages américains afin de trouver des commentaires moins familiers. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play.
La campagne solo occupera entre huit et dix heures avec plaisir, et quelques rebondissements sont également de la partie. A noter qu'en terminant le jeu, vous débloquerez la campagne Overkill qui vous permet d'utiliser sans restriction toutes les armes et Skillshots dès le chapitre 1. On trouve également deux modes de jeu en ligne, le premier étant l'Anarchy (il s'agit d'un remix du mode Horde découvert dans Gears of War 2). En jouant en équipe de quatre, il vous faudra éliminer vingt vagues d'ennemis sur douze cartes (deux fois plus que l'original). Quant au mode Echo, il se destine aux amateurs de scoring et demande de traverser trente cartes le plus rapidement possible en réalisant le plus haut score (et avec style naturellement).
VERDICT
Bulletstorm est un jeu d'action particulièrement défoulant. Âmes sensibles s'abstenir. Les autres trouveront un FPS bien bourrin et très sympathique à parcourir. Cette Full Clip Edition n'apporte pas grand chose de nouveau, exceptées la présence de Duke Nukem et une réalisation d'ensemble lissée. Si vous avez raté la version d'origine, il est encore temps de se rattraper.
Signé People Can Fly (Painkiller), Bulletstorm est un jeu haut en couleurs. A peine la partie commence t-elle que l'on découvre le personnage en train de se saouler (et pas qu'un peu) et d'éructer tout le langage fleuri qu'il peut trouver. Le jeu se déroule dans un univers futuriste, où les mercenaires de Dead Echo sont chargés de maintenir l'ordre. Mais voilà, deux de leur membre, Grayson Hunt et Ishi Sato, ont été trahis par leur commandant, et sont envoyés au fin fond de la galaxie dans un vaisseau spatial. Si cela ne suffisait pas, le vaisseau s'écrase sur une planète peu accueillante, où la population a muté en plusieurs espèces assoiffées de sang. Vous incarnez dès lors Grayson Hunt, un personnage qui dispose de capacités de combat assez larges. Malgré le fait que le jeu soit un FPS, le titre offre la possibilité de tuer les ennemis de manière "artistique". Les façons d'éliminer un ennemi (le skillshot) se montrent assez variées, et elles permettent d'accumuler des points qui serviront à améliorer ses armes. Dans les faits, le titre demeure très rustre pour ne pas dire bourrin. Certains joueurs apprécieront certainement ce côté arcade exacerbé de Bulletstorm.
Paru initialement en février 2011, Bulletstorm accueille à présent une Full Clip Edition dont le contenu s'avère totalement identique à la mouture de base, à l'exception de l'introduction de Duke Nukem en personnage jouable (Le titre étant à présent édité par Gearbox, détenteur de la licence). Cela ne change pas grand chose, si ce n'est que de nouvelles lignes de dialogues ont été enregistrées et que l'on retrouve le doubleur officiel à l'œuvre. Côté gameplay, rien n'a véritablement changé en revanche, mais le concept n'a pas trop mal vieilli au cours des années. La mouture PS4 peut également se prévaloir d'un travail de remastérisation notable par rapport à la version PS3 d'origine.
Une réalisation à la hauteur ?
Sur le plan technique, Bulletstorm s'en sort relativement bien et peut se jouer à présent en 4K sur la PS4 Pro (1080p / 60 fps sur le modèle standard. Le jeu dispose d'une identité visuelle forte, et on appréciera son univers très coloré. Malgré les années au compteur, le rendu demeure assez joli, et les environnements s'avèrent très variés, malgré certaines textures grossières (notamment les murs) et différents bogues techniques. L'animation est stable en toutes circonstances ceci dit et la jouabilité se montre très nerveuse. Pas forcément révolutionnaire en soi, mais très dynamique. Quant à la musique, elle signe un sans faute, avec des thèmes mélodieux, et des bruitages très crédibles. La version française est plutôt efficace, même s'il est possible d'opter pour des doublages américains afin de trouver des commentaires moins familiers. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play.
La campagne solo occupera entre huit et dix heures avec plaisir, et quelques rebondissements sont également de la partie. A noter qu'en terminant le jeu, vous débloquerez la campagne Overkill qui vous permet d'utiliser sans restriction toutes les armes et Skillshots dès le chapitre 1. On trouve également deux modes de jeu en ligne, le premier étant l'Anarchy (il s'agit d'un remix du mode Horde découvert dans Gears of War 2). En jouant en équipe de quatre, il vous faudra éliminer vingt vagues d'ennemis sur douze cartes (deux fois plus que l'original). Quant au mode Echo, il se destine aux amateurs de scoring et demande de traverser trente cartes le plus rapidement possible en réalisant le plus haut score (et avec style naturellement).
VERDICT
Bulletstorm est un jeu d'action particulièrement défoulant. Âmes sensibles s'abstenir. Les autres trouveront un FPS bien bourrin et très sympathique à parcourir. Cette Full Clip Edition n'apporte pas grand chose de nouveau, exceptées la présence de Duke Nukem et une réalisation d'ensemble lissée. Si vous avez raté la version d'origine, il est encore temps de se rattraper.