Publié le 28/06/2017 Dans PlayStation 4
Une histoire de trolls.
Développé par Spiral House (Pets sur PS Vita, Buddy English sur DS), Troll and I est une aventure contant l'histoire d'un adolescent du nom d'Otto qui, contre toute attente, devient l'ami d'un troll colossal. Lorsqu'un terrifiant chasseur venu traquer ce dernier se met à semer la terreur dans le pays natal d'Otto, le chaos et la dévastation s'ensuivent. Le petit village scandinave d'Otto est détruit et le jeune garçon se retrouve seul, poursuivi par les forces malfaisantes qui ont envahi cette région autrefois paisible. À sa grande surprise, il rencontre alors le troll traqué par le chasseur, qui a trouvé refuge dans un repaire secret des montagnes du nord. Désormais inséparables, tous deux s'engagent alors dans une aventure aussi épique qu'inoubliable. Le concept permet de passer à tout moment d'Otto à Troll, sachant que les deux personnages disposent de capacités radicalement différentes. Otto est vif et agile, et peut ainsi se montrer particulièrement discret pour éviter les chasseurs et les gobelins qui cherchent à vous attraper. De son côté, Troll peut vaincre les ennemis en un seul coup et dispose également de pouvoirs magiques. La coopération entre les deux personnages et bien sur au centre du gameplay, puisque plusieurs énigmes ponctuent la progression. Un deuxième joueur peut d'ailleurs intervenir en écran splitté, ce qui rend d'ailleurs la progression beaucoup plus fluide, notamment lorsque vous faîtes face à de nombreux ennemis.
Une fois le tutoriel terminé, vous découvrirez un monde ouvert où il sera possible de chasser les animaux, mais vous ne disposerez hélas d'aucune indication visuelle vous indiquant la bonne direction pour accomplir votre mission (pas plus qu'une carte d'ailleurs). Vous serez d'ailleurs un peu seul au monde, tant l'ambiance apparaît plate et le décor vide. Quant au système de collecte de ressources, il s'avère seulement utile pour récupérer des items nécessaires pour détruire des obstacles. Une façon bien artificielle de renforcer le challenge.
Une réalisation d'un autre temps.
Techniquement parlant, Troll and I accuse un gros retard du côté des graphismes. Excepté quelques décors sympathiques typiquement scandinaves, le jeu évoque parfois davantage un jeu PS2 monté en résolution qu'une production actuelle. De quoi casser toute immersion, surtout que le manque de précision des textures ne permet pas toujours de distinguer les pièges à l'écran. L'animation demeure assez fluide dans l'ensemble, mais là encore, la vitesse de déplacement d'Otto et Troll manque de réactivité et les bugs de collision sont légions. Pour ne rien arranger, le système de points de contrôle est mal géré, il n'y a pas de sauvegarde manuelle possible et les rares points de passages sont souvent très éloignés l'un de l'autre. Heureusement, la prise en main reprend les standards actuels.
La bande son se montre assez discrète, mais demeure plutôt réussie, les doublages manquent d'implication, ce qui empêche de ressentir tout lien affectif entre les deux personnage. La durée de vie promet une campagne d'une dizaine d'heures, encore faudrait-il avoir le courage d'aller jusque là tant la progression peut s'avérer frustrante en cas d'erreur. Le studio Spiral House, plutôt spécialisé dans les jeux casual ces dernières années ou dans les portages, a peut être eu les yeux plus gros que le ventre avec cette production qui semble être sortie d'un autre temps. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play. Notons qu'une édition physique de Troll and I existe dans plusieurs pays européens, mais aucun distributeur ne l'a diffusée en France.
VERDICT
Troll and I est clairement une déception. Malgré des efforts manifestes, les développeurs semblent avoir été dépassés par l'ampleur du projet. La réalisation technique n'est pas digne des standards actuels, et l'immersion s'avère même totalement absente.
Développé par Spiral House (Pets sur PS Vita, Buddy English sur DS), Troll and I est une aventure contant l'histoire d'un adolescent du nom d'Otto qui, contre toute attente, devient l'ami d'un troll colossal. Lorsqu'un terrifiant chasseur venu traquer ce dernier se met à semer la terreur dans le pays natal d'Otto, le chaos et la dévastation s'ensuivent. Le petit village scandinave d'Otto est détruit et le jeune garçon se retrouve seul, poursuivi par les forces malfaisantes qui ont envahi cette région autrefois paisible. À sa grande surprise, il rencontre alors le troll traqué par le chasseur, qui a trouvé refuge dans un repaire secret des montagnes du nord. Désormais inséparables, tous deux s'engagent alors dans une aventure aussi épique qu'inoubliable. Le concept permet de passer à tout moment d'Otto à Troll, sachant que les deux personnages disposent de capacités radicalement différentes. Otto est vif et agile, et peut ainsi se montrer particulièrement discret pour éviter les chasseurs et les gobelins qui cherchent à vous attraper. De son côté, Troll peut vaincre les ennemis en un seul coup et dispose également de pouvoirs magiques. La coopération entre les deux personnages et bien sur au centre du gameplay, puisque plusieurs énigmes ponctuent la progression. Un deuxième joueur peut d'ailleurs intervenir en écran splitté, ce qui rend d'ailleurs la progression beaucoup plus fluide, notamment lorsque vous faîtes face à de nombreux ennemis.
Une fois le tutoriel terminé, vous découvrirez un monde ouvert où il sera possible de chasser les animaux, mais vous ne disposerez hélas d'aucune indication visuelle vous indiquant la bonne direction pour accomplir votre mission (pas plus qu'une carte d'ailleurs). Vous serez d'ailleurs un peu seul au monde, tant l'ambiance apparaît plate et le décor vide. Quant au système de collecte de ressources, il s'avère seulement utile pour récupérer des items nécessaires pour détruire des obstacles. Une façon bien artificielle de renforcer le challenge.
Une réalisation d'un autre temps.
Techniquement parlant, Troll and I accuse un gros retard du côté des graphismes. Excepté quelques décors sympathiques typiquement scandinaves, le jeu évoque parfois davantage un jeu PS2 monté en résolution qu'une production actuelle. De quoi casser toute immersion, surtout que le manque de précision des textures ne permet pas toujours de distinguer les pièges à l'écran. L'animation demeure assez fluide dans l'ensemble, mais là encore, la vitesse de déplacement d'Otto et Troll manque de réactivité et les bugs de collision sont légions. Pour ne rien arranger, le système de points de contrôle est mal géré, il n'y a pas de sauvegarde manuelle possible et les rares points de passages sont souvent très éloignés l'un de l'autre. Heureusement, la prise en main reprend les standards actuels.
La bande son se montre assez discrète, mais demeure plutôt réussie, les doublages manquent d'implication, ce qui empêche de ressentir tout lien affectif entre les deux personnage. La durée de vie promet une campagne d'une dizaine d'heures, encore faudrait-il avoir le courage d'aller jusque là tant la progression peut s'avérer frustrante en cas d'erreur. Le studio Spiral House, plutôt spécialisé dans les jeux casual ces dernières années ou dans les portages, a peut être eu les yeux plus gros que le ventre avec cette production qui semble être sortie d'un autre temps. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play. Notons qu'une édition physique de Troll and I existe dans plusieurs pays européens, mais aucun distributeur ne l'a diffusée en France.
VERDICT
Troll and I est clairement une déception. Malgré des efforts manifestes, les développeurs semblent avoir été dépassés par l'ampleur du projet. La réalisation technique n'est pas digne des standards actuels, et l'immersion s'avère même totalement absente.