Publié le 27/01/2017 Dans PlayStation 4
Retour au front.
Un an et demi après son prédécesseur, Dragon Ball Xenoverse accueille donc une suite signée Dimps. Comme l'histoire est menacée par des voyageurs du temps, vous allez devoir incarner un membre de la Police du Temps afin de protéger le passé et le futur du monde de Dragon Ball. Après avoir créé votre personnage, il vous faudra voyager aux côtés de Trunks dans cette trame temporelle modifiée, intervenir à des moments-clés du passé et restaurer le cours du temps normal. A l'image de son ainé, le jeu débute dans un univers très proche du MMORPG. Au sein de la ville futuriste de Conton City, annoncée sept fois plus grande que Tokitoki, vous pourrez participer à des missions, accomplir des quêtes secondaires, acheter des techniques et des objets, ou encore interagir avec les autres joueurs via des phrases pré-enregistrées. Que vous jouiez seul ou en ligne, l'objectif est de remporter des combats pour emmagasiner des points d'expérience, de l'argent, des éléments de personnalisation mais aussi des attaques additionnelles. Votre avatar pourra être un humain, un Saiyen, un Namek, un Démon du Froid (la race de Freezer) ou encore un Maijin (dérivée de Bou). Son apparence est entièrement personnalisable (vêtements, armures, accessoires, etc), et il est rapidement possible dans la partie de pouvoir gérer plusieurs recrues. Pas moins de 80 personnages issus des séries Z, GT, Super et même des films ont été intégrés.
Bien sur, les personnages traditionnels de la série seront également jouables lors des quêtes secondaires, et en mode Versus. De manière générale, les combats se déroulent en trois contre trois. Le gameplay rappelle Battle of Z, avec une jouabilité unique pour tout le monde, mais aussi une caméra encore assez instable, et qui ne permet pas toujours une lecture claire de l'action. Un bouton permet de dasher, un autre de combattre au corps-à-corps, de déclencher une attaque faible ou forte, de se téléporter, de voler, etc. Du classique, mais un peu raide toutefois, surtout comparé aux Tenkaichi Budokai d'antan. La difficulté est d'ailleurs assez relevée, et le challenge manque de progression, on alterne en effet souvent les objectifs très simples, et d'autres beaucoup plus délicats (combattre plusieurs Bou simultanément par exemple). Signalons l'introduction d'une jauge de fatigue dans ce deuxième épisode pour éviter de se téléporter tout azimut sur la carte.
Une réalisation à la hauteur ?
Sur le plan technique, Dragon Ball Xenoverse 2 affiche une réalisation en progression. Le jeu n'est cette fois plus cross gen, et le titre gagne en dynamisme grâce à son passage en 60 fps. De quoi assurer des combats nerveux, même si les décors manquent encore singulièrement de précision et que certaines arènes ont été reprises telles quelles du premier opus. Nonobstant, le character design fait toujours son petit effet (merci le cel shading), les personnages sont très expressifs, le titre de Dimps s'avère très coloré, et les modélisations des combattants sont plus abouties qu'auparavant. Les environnements sont quelque peu destructibles et les animations demeurent heureusement très fluides. A noter que le titre est compatible Remote Play, ce qui n'était pas le cas auparavant. La prise en main est très arcade dans l'ensemble, même si on aurait apprécié retrouver davantage de techniques spéciales d'emblée et une caméra plus stable. Les attaques ultimes sont en tout cas de qualité.
Du côté des autres modes de jeu, outre le Versus Local et une campagne qui ne nécessite pas d'être connecté à Internet, vous retrouverez l'entraînement avec les maîtres, des quêtes parallèles pour gagner plus rapidement en niveau, et les développeurs vont ajouter très bientôt les Championnats du Monde par DLC (c'était déjà le cas dans Xenoverse 1). Côté son enfin, si l'on retrouve d'emblée les voix américaines, il est possible d'opter pour les doublages japonais en passant par les options (et cela change beaucoup de choses). Les musiques s'avèrent très moyennes, mais c'est coutumier dans les DBZ européens ...
VERDICT
Dragon Ball Xenoverse 2 affiche des combats plus nerveux que dans son prédécesseur, un gameplay mieux maîtrisé et une plastique en progression évidente. Le côté MMORPG s'avère appréciable et le casting pour le moins fourni réjouira les fans. En revanche, le concept n'a pas beaucoup depuis le premier épisode, et les défauts techniques (notamment le caméra) sont toujours bien présents. Une suite très conservatrice donc, amusante certes, mais sans nouveautés fondamentales.
Un an et demi après son prédécesseur, Dragon Ball Xenoverse accueille donc une suite signée Dimps. Comme l'histoire est menacée par des voyageurs du temps, vous allez devoir incarner un membre de la Police du Temps afin de protéger le passé et le futur du monde de Dragon Ball. Après avoir créé votre personnage, il vous faudra voyager aux côtés de Trunks dans cette trame temporelle modifiée, intervenir à des moments-clés du passé et restaurer le cours du temps normal. A l'image de son ainé, le jeu débute dans un univers très proche du MMORPG. Au sein de la ville futuriste de Conton City, annoncée sept fois plus grande que Tokitoki, vous pourrez participer à des missions, accomplir des quêtes secondaires, acheter des techniques et des objets, ou encore interagir avec les autres joueurs via des phrases pré-enregistrées. Que vous jouiez seul ou en ligne, l'objectif est de remporter des combats pour emmagasiner des points d'expérience, de l'argent, des éléments de personnalisation mais aussi des attaques additionnelles. Votre avatar pourra être un humain, un Saiyen, un Namek, un Démon du Froid (la race de Freezer) ou encore un Maijin (dérivée de Bou). Son apparence est entièrement personnalisable (vêtements, armures, accessoires, etc), et il est rapidement possible dans la partie de pouvoir gérer plusieurs recrues. Pas moins de 80 personnages issus des séries Z, GT, Super et même des films ont été intégrés.
Bien sur, les personnages traditionnels de la série seront également jouables lors des quêtes secondaires, et en mode Versus. De manière générale, les combats se déroulent en trois contre trois. Le gameplay rappelle Battle of Z, avec une jouabilité unique pour tout le monde, mais aussi une caméra encore assez instable, et qui ne permet pas toujours une lecture claire de l'action. Un bouton permet de dasher, un autre de combattre au corps-à-corps, de déclencher une attaque faible ou forte, de se téléporter, de voler, etc. Du classique, mais un peu raide toutefois, surtout comparé aux Tenkaichi Budokai d'antan. La difficulté est d'ailleurs assez relevée, et le challenge manque de progression, on alterne en effet souvent les objectifs très simples, et d'autres beaucoup plus délicats (combattre plusieurs Bou simultanément par exemple). Signalons l'introduction d'une jauge de fatigue dans ce deuxième épisode pour éviter de se téléporter tout azimut sur la carte.
Une réalisation à la hauteur ?
Sur le plan technique, Dragon Ball Xenoverse 2 affiche une réalisation en progression. Le jeu n'est cette fois plus cross gen, et le titre gagne en dynamisme grâce à son passage en 60 fps. De quoi assurer des combats nerveux, même si les décors manquent encore singulièrement de précision et que certaines arènes ont été reprises telles quelles du premier opus. Nonobstant, le character design fait toujours son petit effet (merci le cel shading), les personnages sont très expressifs, le titre de Dimps s'avère très coloré, et les modélisations des combattants sont plus abouties qu'auparavant. Les environnements sont quelque peu destructibles et les animations demeurent heureusement très fluides. A noter que le titre est compatible Remote Play, ce qui n'était pas le cas auparavant. La prise en main est très arcade dans l'ensemble, même si on aurait apprécié retrouver davantage de techniques spéciales d'emblée et une caméra plus stable. Les attaques ultimes sont en tout cas de qualité.
Du côté des autres modes de jeu, outre le Versus Local et une campagne qui ne nécessite pas d'être connecté à Internet, vous retrouverez l'entraînement avec les maîtres, des quêtes parallèles pour gagner plus rapidement en niveau, et les développeurs vont ajouter très bientôt les Championnats du Monde par DLC (c'était déjà le cas dans Xenoverse 1). Côté son enfin, si l'on retrouve d'emblée les voix américaines, il est possible d'opter pour les doublages japonais en passant par les options (et cela change beaucoup de choses). Les musiques s'avèrent très moyennes, mais c'est coutumier dans les DBZ européens ...
VERDICT
Dragon Ball Xenoverse 2 affiche des combats plus nerveux que dans son prédécesseur, un gameplay mieux maîtrisé et une plastique en progression évidente. Le côté MMORPG s'avère appréciable et le casting pour le moins fourni réjouira les fans. En revanche, le concept n'a pas beaucoup depuis le premier épisode, et les défauts techniques (notamment le caméra) sont toujours bien présents. Une suite très conservatrice donc, amusante certes, mais sans nouveautés fondamentales.