Publié le 13/12/2016 Dans PlayStation 4
Une compilation pertinente ?
Développé par Coffee Stain et adapté sur consoles par Double Eleven Goat Simulator est un jeu qui a la base était présenté comme une parodie destinée à se moquer des nombreux titres Simulator (en général en provenance d'Allemagne) aux qualités intrinsèques souvent douteuses. Le buzz sur Internet aidant, Goat Simulator est devenu un véritable jeu vidéo, conçu en une poignée de semaines seulement. Dans ce titre, vous dirigez une chèvre qui s'ennuyait tellement dans son troupeau, qu'elle décida de partir à la découverte du monde. Sans véritable but, vous déambulez dans un univers à monde ouvert où le moteur physique est assez étonnant et surtout infesté de bugs (mais c'est fait exprès). Il est bien sur possible d'exploser tout sur votre passage (bâtiments, voitures, etc), ce qui permettra d'accumuler de précieux points. Plusieurs défis vous seront proposés durant la partie, notamment réaliser des figures avec votre chèvre ou rester plusieurs secondes en l'air en un seul saut. Plusieurs bonus sont également disséminés sur l'aire de jeu et rendent la partie encore plus surprenante (telle qu'une visite dans l'espace !). Sur Steam, le workshop permet de créer vos propres chèvres, missions, modes de jeu, etc, une fonctionnalité malheureusement absente sur PlayStation 4.
En supplément, cette mouture console embarque les deux DLC GoatZ et MMO Simulator directement sur le disque. Dans GoatZ, vous incarnez une chèvre-zombie (!) qui a besoin de manger très souvent pour rester en vie (enfin si on puit dire). L'objectif est de contaminer les humains afin de déclencher une épidémie, tout en sachant que vous disposerez cette fois d'une barre de vie et d'armes en tous genres qui ne sont pas sans rappeler la série Dead Rising de Capcom. De son côté MMO Simulator est un faux jeu multijoueurs. Après avoir choisi une classe (magicienne, réservoir, rouge, etc), vous évoluerez dans un monde médiéval avec des joueurs en réalité contrôlés par la console, et les développeurs ont été jusqu'à rajoute une fausse fenêtre de dialogues à l'écran, mais aussi du lag fictif et des quêtes totalement déjantés. Vous pourrez ainsi utiliser des catapultes pour atterrir dans le village voisin, donner des coups de tête à des dodos ou bien encore jouer les buldozzer dans les magasins pour tout récupérer dans votre inventaire.
Une réalisation honnête.
Sur le plan purement technique, Goat Simulator affiche des graphismes assez convenables dans l'ensemble, et quelques effets spéciaux plutôt sympathiques (mention spéciale à l'Evil Goat). Chaque DLC possède également sa propre thématique. Les bogues sont extrêmement nombreux, mais font parti intégrante du concept. Il n'est ainsi pas rare de voir la chèvre décoller dans le décor, de voir son physique se déformer ou encore passer à travers des objets. La prise en main demeure foncièrement arcade et maîtrisée en quelques instants seulement. La bande son reflète bien l'état d'esprit du jeu, avec des compositions pop très acidulées. La durée de vie n'apparaît pas spécialement longue, puisque au bout de trois heures de jeu, vous aurez déjà parcouru l'essentiel de la campagne. Il faudra ensuite compter sur les modes annexes, et sur les bonus que vous débloquerez au fil de la progression, permettant de modifier totalement le gameplay. A noter également la présence d'un mode multijoueurs pouvant accueillir quatre participants autour d'une même console en écran splitté. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play.
VERDICT
Disponible pour 19,99€, Goat Simulator : The Bundle est un jeu vidéo assez idiot, complètement buggé, mais pourtant très amusant. Un titre atypique et qui mérite le coup d'œil, surtout que les DLC font également preuve d'originalité. A ne pas mettre en toutes les mains cela étant. Si vous n'y jouez pas au second degré, l'expérience peut être préjudiciable !
Développé par Coffee Stain et adapté sur consoles par Double Eleven Goat Simulator est un jeu qui a la base était présenté comme une parodie destinée à se moquer des nombreux titres Simulator (en général en provenance d'Allemagne) aux qualités intrinsèques souvent douteuses. Le buzz sur Internet aidant, Goat Simulator est devenu un véritable jeu vidéo, conçu en une poignée de semaines seulement. Dans ce titre, vous dirigez une chèvre qui s'ennuyait tellement dans son troupeau, qu'elle décida de partir à la découverte du monde. Sans véritable but, vous déambulez dans un univers à monde ouvert où le moteur physique est assez étonnant et surtout infesté de bugs (mais c'est fait exprès). Il est bien sur possible d'exploser tout sur votre passage (bâtiments, voitures, etc), ce qui permettra d'accumuler de précieux points. Plusieurs défis vous seront proposés durant la partie, notamment réaliser des figures avec votre chèvre ou rester plusieurs secondes en l'air en un seul saut. Plusieurs bonus sont également disséminés sur l'aire de jeu et rendent la partie encore plus surprenante (telle qu'une visite dans l'espace !). Sur Steam, le workshop permet de créer vos propres chèvres, missions, modes de jeu, etc, une fonctionnalité malheureusement absente sur PlayStation 4.
En supplément, cette mouture console embarque les deux DLC GoatZ et MMO Simulator directement sur le disque. Dans GoatZ, vous incarnez une chèvre-zombie (!) qui a besoin de manger très souvent pour rester en vie (enfin si on puit dire). L'objectif est de contaminer les humains afin de déclencher une épidémie, tout en sachant que vous disposerez cette fois d'une barre de vie et d'armes en tous genres qui ne sont pas sans rappeler la série Dead Rising de Capcom. De son côté MMO Simulator est un faux jeu multijoueurs. Après avoir choisi une classe (magicienne, réservoir, rouge, etc), vous évoluerez dans un monde médiéval avec des joueurs en réalité contrôlés par la console, et les développeurs ont été jusqu'à rajoute une fausse fenêtre de dialogues à l'écran, mais aussi du lag fictif et des quêtes totalement déjantés. Vous pourrez ainsi utiliser des catapultes pour atterrir dans le village voisin, donner des coups de tête à des dodos ou bien encore jouer les buldozzer dans les magasins pour tout récupérer dans votre inventaire.
Une réalisation honnête.
Sur le plan purement technique, Goat Simulator affiche des graphismes assez convenables dans l'ensemble, et quelques effets spéciaux plutôt sympathiques (mention spéciale à l'Evil Goat). Chaque DLC possède également sa propre thématique. Les bogues sont extrêmement nombreux, mais font parti intégrante du concept. Il n'est ainsi pas rare de voir la chèvre décoller dans le décor, de voir son physique se déformer ou encore passer à travers des objets. La prise en main demeure foncièrement arcade et maîtrisée en quelques instants seulement. La bande son reflète bien l'état d'esprit du jeu, avec des compositions pop très acidulées. La durée de vie n'apparaît pas spécialement longue, puisque au bout de trois heures de jeu, vous aurez déjà parcouru l'essentiel de la campagne. Il faudra ensuite compter sur les modes annexes, et sur les bonus que vous débloquerez au fil de la progression, permettant de modifier totalement le gameplay. A noter également la présence d'un mode multijoueurs pouvant accueillir quatre participants autour d'une même console en écran splitté. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play.
VERDICT
Disponible pour 19,99€, Goat Simulator : The Bundle est un jeu vidéo assez idiot, complètement buggé, mais pourtant très amusant. Un titre atypique et qui mérite le coup d'œil, surtout que les DLC font également preuve d'originalité. A ne pas mettre en toutes les mains cela étant. Si vous n'y jouez pas au second degré, l'expérience peut être préjudiciable !