Publié le 13/10/2016 Dans PlayStation 4
Retour vers le passé.
Toujours développé par Tri-Ace, Star Ocean : Integrity and Faithless est certes le cinquième épisode de la série, mais son histoire se déroule entre les évènements des deuxième et troisième opus. La Fédération Pangalactique est proche de réaliser son but : la Paix et l’ordre dans toute la galaxie. Cependant, les braises du conflit rougissent de nouveau sur la planète de Faykreed qui se trouve à 6000 années-lumière de la terre. Une nouvelle histoire commence dans l'océan des étoiles avec Fidel Camuze, un jeune guerrier prêt à tout pour défendre son village, Sthal. Accompagné de la jeune Miki Sauvester, qui possède le pouvoir du glyphe, il vous faudra stopper les agissements d'un groupe d'ennemis nommé Ehitalon qui sème la terreur dans la région. RPG oblige, on croisera tout au long de l'aventure de nombreux personnages venant grossir vos rangs parmi lesquels on pourra citer Lilia, une fillette qui dispose de pouvoirs phénoménaux et qu'il faudra protéger.
A première vue, Star Ocean 5 fait dans le classicisme absolu, avec les sacro-saints donjons inhérents au genre, les villes à visiter pour faire ses courses, un monde rempli d'ennemis (facilement évitable en courant, en pressant carré), une carte détaillant les possibilités d'actions (discussion, sauvegarde, bâtiments à visiter, trésors. etc) et comme une version PS3 est sortie au Japon, il ne faut pas s'attendre à beaucoup d'évolutions techniques. Oubliez le monde ouvert, la progression est une nouvelle fois extrêmement linéaire, et la campagne principale peut être terminé en une quinzaine d'heures environ, ce qui demeure un peu court pour un RPG. Des quêtes annexes sont malgré tout disponibles, et le système d'évolution des personnages permet de choisir parmi plusieurs voies possibles (tank, mage, healer, etc), voire un mélange de deux.
Une réalisation vieille école ....
Sur le plan graphique, Star Ocean n'est clairement pas à la hauteur des capacités de la PS4. Il s'agit avant tout d'une version PS3 montée en résolution. Certains décors sont enchanteurs, d'autres beaucoup plus vides hélas. Les personnages sont assez bien modélisés cela étant, le character design des monstres est charmant, le jeu se montre coloré et l'architecture des différentes villes a fait l'objet d'un travail évident. Les cinématiques sont également très présentes, mais il est toutefois impossible de les zapper. L'animation est globalement fluide, en revanche, les personnages non jouables n'ont pas un comportement très réalistes, et lorsque vous croisez la foule en ville, vous passerez littéralement à travers elle ! La jouabilité se veut très simple d'accès, avec un système de combat indéniablement performant, et la transition entre les séquences se fait de manière dynamique. On retrouve un schéma de commandes en temps réel, où l'on contrôle le personnage de son choix en pressant la croix directionnelle, tandis que l'IA gèrera les compagnons de route. En outre, il est possible de contrer son adversaire (sauf les boss) et de riposter l'attaque, cela donnant lieu à une séquence assez rythmée. Les attaques sont toujours infligées à l'aide des boutons X et O. La jauge de vitesse servira pour sa part à concentrer la puissance de ses coups et à lancer des attaques spéciales. On pourra peut être trouver le système assez rustre et manquant de subtilité, mais au moins le jeu fait preuve d'un dynamisme certain. Et comme nous sommes dans un jeu de rôles japonais, les combats sont très très nombreux, obligeant à effectuer fréquemment du leveling pour améliorer vos compétences, tant la difficulté évolue en dents de scie.
Les musiques sont assez mélodieuses, et beaucoup plus variés que dans le précédent opus. Les doublages américains ne sont pas toujours très bien joués (les voix japonais sont disponibles), la synchronisation labiale étant totalement absente. A noter que les points de sauvegarde brillent parfois par leur absence : Production old school, il faudra trouver un halo lumineux sur la carte pour enregistrer sa position ou bien vous rendre dans une auberge. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play.
VERDICT
Un épisode de la série Star Ocean finalement très conservateur. Conçu avec un budget limité et avec la PS3 comme support de base, le jeu apparaît assez limité dans ses choix techniques. Fort heureusement, le système de combat s'avère très dynamique et le character desgin très agréable dans l'ensemble. Un RPG qui occupera pendant l'été ...
Toujours développé par Tri-Ace, Star Ocean : Integrity and Faithless est certes le cinquième épisode de la série, mais son histoire se déroule entre les évènements des deuxième et troisième opus. La Fédération Pangalactique est proche de réaliser son but : la Paix et l’ordre dans toute la galaxie. Cependant, les braises du conflit rougissent de nouveau sur la planète de Faykreed qui se trouve à 6000 années-lumière de la terre. Une nouvelle histoire commence dans l'océan des étoiles avec Fidel Camuze, un jeune guerrier prêt à tout pour défendre son village, Sthal. Accompagné de la jeune Miki Sauvester, qui possède le pouvoir du glyphe, il vous faudra stopper les agissements d'un groupe d'ennemis nommé Ehitalon qui sème la terreur dans la région. RPG oblige, on croisera tout au long de l'aventure de nombreux personnages venant grossir vos rangs parmi lesquels on pourra citer Lilia, une fillette qui dispose de pouvoirs phénoménaux et qu'il faudra protéger.
A première vue, Star Ocean 5 fait dans le classicisme absolu, avec les sacro-saints donjons inhérents au genre, les villes à visiter pour faire ses courses, un monde rempli d'ennemis (facilement évitable en courant, en pressant carré), une carte détaillant les possibilités d'actions (discussion, sauvegarde, bâtiments à visiter, trésors. etc) et comme une version PS3 est sortie au Japon, il ne faut pas s'attendre à beaucoup d'évolutions techniques. Oubliez le monde ouvert, la progression est une nouvelle fois extrêmement linéaire, et la campagne principale peut être terminé en une quinzaine d'heures environ, ce qui demeure un peu court pour un RPG. Des quêtes annexes sont malgré tout disponibles, et le système d'évolution des personnages permet de choisir parmi plusieurs voies possibles (tank, mage, healer, etc), voire un mélange de deux.
Une réalisation vieille école ....
Sur le plan graphique, Star Ocean n'est clairement pas à la hauteur des capacités de la PS4. Il s'agit avant tout d'une version PS3 montée en résolution. Certains décors sont enchanteurs, d'autres beaucoup plus vides hélas. Les personnages sont assez bien modélisés cela étant, le character design des monstres est charmant, le jeu se montre coloré et l'architecture des différentes villes a fait l'objet d'un travail évident. Les cinématiques sont également très présentes, mais il est toutefois impossible de les zapper. L'animation est globalement fluide, en revanche, les personnages non jouables n'ont pas un comportement très réalistes, et lorsque vous croisez la foule en ville, vous passerez littéralement à travers elle ! La jouabilité se veut très simple d'accès, avec un système de combat indéniablement performant, et la transition entre les séquences se fait de manière dynamique. On retrouve un schéma de commandes en temps réel, où l'on contrôle le personnage de son choix en pressant la croix directionnelle, tandis que l'IA gèrera les compagnons de route. En outre, il est possible de contrer son adversaire (sauf les boss) et de riposter l'attaque, cela donnant lieu à une séquence assez rythmée. Les attaques sont toujours infligées à l'aide des boutons X et O. La jauge de vitesse servira pour sa part à concentrer la puissance de ses coups et à lancer des attaques spéciales. On pourra peut être trouver le système assez rustre et manquant de subtilité, mais au moins le jeu fait preuve d'un dynamisme certain. Et comme nous sommes dans un jeu de rôles japonais, les combats sont très très nombreux, obligeant à effectuer fréquemment du leveling pour améliorer vos compétences, tant la difficulté évolue en dents de scie.
Les musiques sont assez mélodieuses, et beaucoup plus variés que dans le précédent opus. Les doublages américains ne sont pas toujours très bien joués (les voix japonais sont disponibles), la synchronisation labiale étant totalement absente. A noter que les points de sauvegarde brillent parfois par leur absence : Production old school, il faudra trouver un halo lumineux sur la carte pour enregistrer sa position ou bien vous rendre dans une auberge. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play.
VERDICT
Un épisode de la série Star Ocean finalement très conservateur. Conçu avec un budget limité et avec la PS3 comme support de base, le jeu apparaît assez limité dans ses choix techniques. Fort heureusement, le système de combat s'avère très dynamique et le character desgin très agréable dans l'ensemble. Un RPG qui occupera pendant l'été ...