Publié le 06/11/2015 Dans Xbox One
Retour au front.
Développé par Treyarch, Call of Duty : Black Ops III suit les traces de ses prédécesseurs en apportant plusieurs innovations. Si le Black Ops original nous entraînait au cœur de la Guerre Froide, plus exactement en 1961 lors de la crise des missiles de Cuba, le deuxième prenait place à deux époques différentes : Dans les années 1980 à nouveau avec Alex Mason, puis en 2025, avec David Mason, son fils. Les États-Unis sont en conflit avec la Chine, et l'activiste nicaraguayen Raul Menendez fait tout pour que la guerre éclate. Quarante-ans plus tard, ce nouvel opus de la saga Call of Duty nous amène dans un monde divisé et proche du chaos. Après la signature des Winslows Accords, le système D.E.A.D (Directed Energy Air Defense) a été mis en place pour protéger ce qui reste des puissances occidentales, alors que la Russie a fédéré les nations limitrophes sous le Common Defense Pact et que l'Orient est dirigé par une triade puissante appelée les 54 immortels, spécialiste du trafic humain. Dans ce futur distopique, la technologie est très importante, et les soldats d'élite sont munis d'une interface neuronale (IDN) fournie par l'entreprise Coalescence, leur octroyant des capacités surhumaines (tant physique que psychique). Le prologue nous entraîne en Éthiopie, où il faudra libérer le premier ministre égyptien, l'occasion d'assimiler les nouvelles mécaniques du jeu. Peu après sa conclusion, le héros est littéralement mis en pièce par un géant de fer, l'occasion de le voir renaître dans une campagne très spectaculaire. Non seulement sa force est incommensurable, mais l'IDN lui permet de lire les pensées des porteurs du même dispositif. En outre, Treyarch a laissé beaucoup de libertés aux joueurs pour la résolution de leurs objectifs, et chaque mission est ainsi ponctuée de défis permettant de renforcer son expérience, d'acquérir des armes supplémentaires ou bien d'améliorer des capacités singulières (sprint, camouflage, etc).
L'aspect géo-politique s'avère plutôt maîtrisée, et aucune des forces en présence n'est épargnée par la critique. En multijoueurs, nous retrouvons un système de personnage Spécialiste qui permet de progresser et maîtriser les armes et compétences spécifiques de chaque personnage. La toute nouvelle Armurerie offre la capacité de confectionner des armes selon votre propre style de jeu, et l’Atelier fourni des outils de customisation. Les 12 cartes proposées s'avèrent assez variées, et la nouvelle option "Dernier Rempart" demande à une équipe de conduire un drone dans une aire défendue par le camp adverse. Le mode Zombies dispose cette fois de sa propre histoire, et garantit des parties très dynamiques, notamment la carte Shadows of Evil qui se déroule dans les années 40, à l’époque des films noirs. Sur le plan technique, Black Ops III affiche un ensemble plutôt concluant. Sur Xbox One, le titre ne tourne pas toujours en 1080p, mais affiche une résolution dynamique pour conserver une animation fluide et constante en toutes circonstances. Les explosions, les immeubles qui s'écroulent, les phases en véhicules, rien de viendra perturber le moteur 3D. La modélisation des personnages bénéficient d'un soin particulier et renforce l'immersion. Les effets de lumières sont particulièrement soignés et le jeu nous fera voyager autour du globe, de Bangkok à Zurich, même si certains scripts subsistent toujours et que l'aliasing est parfois visible. Les premières missions sont très linéaires, mais au fil des minutes, les niveaux deviennent de plus en plus vastes, et permettent davantage de fantaisies qu'à l'accoutumée. Les personnages sont très expressifs et l'ambiance nous plonge immédiatement dans l'enfer de la guerre. En solo, Call of Duty assure une moyenne de huit heures de jeu, ce qui demeure assez convaincant. Le nouveau mode de difficulté Réaliste changera clairement la donne, tant il s'avère redoutable.
Une évolution tranquille ?
Call of Duty Black Ops III reprend un concept identique aux précédents opus. Lorsque vous serez surexposé aux tirs ennemis, l'écran prendra une couleur rouge et un message vous indiquera que vous êtes blessé. A ce moment il faut impérativement se mettre à couvert sous peine de voir apparaître l'écran Game Over. Cette manière - devenue un classique - de gérer notre énergie nous oblige à agir de manière réfléchie et à ne pas foncer dans le tas, surtout dans les modes les plus difficiles du jeu. En effet de son côté l'intelligence artificielle est plutôt bien réglée , les ennemis réagissent au quart de tour dès que vous êtes dans leur champ de vision et n'hésitent pas à venir vous attaquer violemment au corps à corps lorsque vous êtes près d'eux. Il vous faudra souvent plus d'un tir pour venir à bout des adversaires, et chose amusante, même lorsque l'on croit avoir tué un soldat ennemi, il tente parfois dans un dernier souffle de vous tirer quelques balles alors que vous avez le dos tourné.
Le jeu propose d'ailleurs un mode coopération, ainsi que de multiples options multijoueurs sur PlayStation Network (deathmatch, capture the flag, domination, etc ...), mais aussi et surtout un mode Zombies déjà très populaire et agrémenté d'options de jeux inédites. Signalons d'ailleurs qu'en terminant la campagne principale, vous débloquerez le mode Cauchemars, permettant de refaire le scénario avec des zombies (décidément). En explorant la Base, vous pourrez découvrir "Dead Ops Arcade II", un mode bonus pour les nostalgiques. Notez également que les premiers possesseurs du jeu disposeront d'un code pour débloquer la carte Nuk3town, une version repensée de la carte préférée des joueurs. Les acheteurs d'une version spéciale auront également en bonus The Giant, remake de « Der Riese », l’une des cartes Zombies les plus appréciées de Call of Duty et qui propose le retour des quatre personnages iconiques du mode Zombies – Tank Dempsey, Nikolai Belinski, Takeo Masaki et Edward Richtofen.
VERDICT
Brillamment réalisé et parfaitement stable, Call of Duty : Black Ops III offre une expérience variée et séduisante de bout en bout. La campagne solo fait preuve d'une folie rarement rencontrée dans la série, et le multijoueurs reste toujours aussi aussi dépaysant. Treyarch nous livre un FPS dynamique et affuté.
Développé par Treyarch, Call of Duty : Black Ops III suit les traces de ses prédécesseurs en apportant plusieurs innovations. Si le Black Ops original nous entraînait au cœur de la Guerre Froide, plus exactement en 1961 lors de la crise des missiles de Cuba, le deuxième prenait place à deux époques différentes : Dans les années 1980 à nouveau avec Alex Mason, puis en 2025, avec David Mason, son fils. Les États-Unis sont en conflit avec la Chine, et l'activiste nicaraguayen Raul Menendez fait tout pour que la guerre éclate. Quarante-ans plus tard, ce nouvel opus de la saga Call of Duty nous amène dans un monde divisé et proche du chaos. Après la signature des Winslows Accords, le système D.E.A.D (Directed Energy Air Defense) a été mis en place pour protéger ce qui reste des puissances occidentales, alors que la Russie a fédéré les nations limitrophes sous le Common Defense Pact et que l'Orient est dirigé par une triade puissante appelée les 54 immortels, spécialiste du trafic humain. Dans ce futur distopique, la technologie est très importante, et les soldats d'élite sont munis d'une interface neuronale (IDN) fournie par l'entreprise Coalescence, leur octroyant des capacités surhumaines (tant physique que psychique). Le prologue nous entraîne en Éthiopie, où il faudra libérer le premier ministre égyptien, l'occasion d'assimiler les nouvelles mécaniques du jeu. Peu après sa conclusion, le héros est littéralement mis en pièce par un géant de fer, l'occasion de le voir renaître dans une campagne très spectaculaire. Non seulement sa force est incommensurable, mais l'IDN lui permet de lire les pensées des porteurs du même dispositif. En outre, Treyarch a laissé beaucoup de libertés aux joueurs pour la résolution de leurs objectifs, et chaque mission est ainsi ponctuée de défis permettant de renforcer son expérience, d'acquérir des armes supplémentaires ou bien d'améliorer des capacités singulières (sprint, camouflage, etc).
L'aspect géo-politique s'avère plutôt maîtrisée, et aucune des forces en présence n'est épargnée par la critique. En multijoueurs, nous retrouvons un système de personnage Spécialiste qui permet de progresser et maîtriser les armes et compétences spécifiques de chaque personnage. La toute nouvelle Armurerie offre la capacité de confectionner des armes selon votre propre style de jeu, et l’Atelier fourni des outils de customisation. Les 12 cartes proposées s'avèrent assez variées, et la nouvelle option "Dernier Rempart" demande à une équipe de conduire un drone dans une aire défendue par le camp adverse. Le mode Zombies dispose cette fois de sa propre histoire, et garantit des parties très dynamiques, notamment la carte Shadows of Evil qui se déroule dans les années 40, à l’époque des films noirs. Sur le plan technique, Black Ops III affiche un ensemble plutôt concluant. Sur Xbox One, le titre ne tourne pas toujours en 1080p, mais affiche une résolution dynamique pour conserver une animation fluide et constante en toutes circonstances. Les explosions, les immeubles qui s'écroulent, les phases en véhicules, rien de viendra perturber le moteur 3D. La modélisation des personnages bénéficient d'un soin particulier et renforce l'immersion. Les effets de lumières sont particulièrement soignés et le jeu nous fera voyager autour du globe, de Bangkok à Zurich, même si certains scripts subsistent toujours et que l'aliasing est parfois visible. Les premières missions sont très linéaires, mais au fil des minutes, les niveaux deviennent de plus en plus vastes, et permettent davantage de fantaisies qu'à l'accoutumée. Les personnages sont très expressifs et l'ambiance nous plonge immédiatement dans l'enfer de la guerre. En solo, Call of Duty assure une moyenne de huit heures de jeu, ce qui demeure assez convaincant. Le nouveau mode de difficulté Réaliste changera clairement la donne, tant il s'avère redoutable.
Une évolution tranquille ?
Call of Duty Black Ops III reprend un concept identique aux précédents opus. Lorsque vous serez surexposé aux tirs ennemis, l'écran prendra une couleur rouge et un message vous indiquera que vous êtes blessé. A ce moment il faut impérativement se mettre à couvert sous peine de voir apparaître l'écran Game Over. Cette manière - devenue un classique - de gérer notre énergie nous oblige à agir de manière réfléchie et à ne pas foncer dans le tas, surtout dans les modes les plus difficiles du jeu. En effet de son côté l'intelligence artificielle est plutôt bien réglée , les ennemis réagissent au quart de tour dès que vous êtes dans leur champ de vision et n'hésitent pas à venir vous attaquer violemment au corps à corps lorsque vous êtes près d'eux. Il vous faudra souvent plus d'un tir pour venir à bout des adversaires, et chose amusante, même lorsque l'on croit avoir tué un soldat ennemi, il tente parfois dans un dernier souffle de vous tirer quelques balles alors que vous avez le dos tourné.
Le jeu propose d'ailleurs un mode coopération, ainsi que de multiples options multijoueurs sur PlayStation Network (deathmatch, capture the flag, domination, etc ...), mais aussi et surtout un mode Zombies déjà très populaire et agrémenté d'options de jeux inédites. Signalons d'ailleurs qu'en terminant la campagne principale, vous débloquerez le mode Cauchemars, permettant de refaire le scénario avec des zombies (décidément). En explorant la Base, vous pourrez découvrir "Dead Ops Arcade II", un mode bonus pour les nostalgiques. Notez également que les premiers possesseurs du jeu disposeront d'un code pour débloquer la carte Nuk3town, une version repensée de la carte préférée des joueurs. Les acheteurs d'une version spéciale auront également en bonus The Giant, remake de « Der Riese », l’une des cartes Zombies les plus appréciées de Call of Duty et qui propose le retour des quatre personnages iconiques du mode Zombies – Tank Dempsey, Nikolai Belinski, Takeo Masaki et Edward Richtofen.
VERDICT
Brillamment réalisé et parfaitement stable, Call of Duty : Black Ops III offre une expérience variée et séduisante de bout en bout. La campagne solo fait preuve d'une folie rarement rencontrée dans la série, et le multijoueurs reste toujours aussi aussi dépaysant. Treyarch nous livre un FPS dynamique et affuté.