Publié le 07/07/2015 Dans PlayStation 4
Jour de paie.
Jouable jusqu'à quatre en coopération, Payday 2 vous permet d'incarner des braqueurs de banque, prêt à tout pour engranger un maximum d'argent en un minimum de temps. Après avoir parcouru un tutoriel au sein de votre planque (séance de tir, crochetage de serrures, perçage des coffres, etc), le jeu vous propose une vingtaine de missions, qui partagent toutes les mêmes mécanismes : Vous devrez repérer les lieux en tenue civile, puis enfiler vos masques une fois que vous serez prêt à passer à l'action. Les tâches s'avèrent assez variées et vont du classique hold-up de banque, aux casses de bijouteries, en passant par le vol de tableaux, le convoyage d'armes, la récupération de documents compromettants, sans oublier le trafic de drogue. Au gré des niveaux, les joueurs accumuleront de l'expérience, utilisable dans l'une des quatre catégories proposées : cerveau, fantôme, exécuteur ou technicien. L'interface Crime.net permet de rechercher des parties en ligne, ces dernières disposant d'un niveau de prime et de difficulté définis aléatoirement. Le jeu offre beaucoup de libertés, et nous ne sommes jamais à l'abri d'une surprise au détour d'une rue.
En effet, l'intelligence artificielle se montre particulièrement dynamique, et chaque partie est l'occasion de constater que certains évènements ne se déroulent pas toujours de la même façon. Que l'on soit dans une banque, une galerie d'art, ou bien carrément dans les bureaux du FBI (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué), Payday 2 sait maintenir le suspense. Les points d'accès, les gardes, les caméras de surveillance, et même le butin, sont positionnés de manière totalement aléatoire au sein du niveau. Forcément, il arrivera plus d'une fois que l'objectif ne se déroule pas comme prévu. Lorsque l'alarme est déclenché, les forces de l'ordre interviennent rapidement, et mieux vaut avoir prévu des armes d'assaut dans son inventaire.
Un portage convaincant ?
Techniquement parlant, le jeu se montre d'une fluidité exemplaire sur PC, un peu moins sur PlayStation 4 hélas. La réalisation technique manque également de précision, même si on notera un progrès indéniable depuis la mouture PS3. Le graphisme n'est pas des plus palpitant, et les animations sont très rigides, connaissant parfois quelques ralentissements. On pourra également regretter que le jeu se mette automatiquement en pause lorsque d'autres joueurs rejoignent la mission en cours, ce qui casse un peu le rythme. La mise en scène est heureusement très efficace, et on se croirait parfois un plein film de braquage, même si quelques mécanismes sont un peu compliqué et obligent de lutter contre une myriade de policiers jusqu'à ce qu'un point de fuite soit enfin disponible. L'interface manque également de souplesse, avec un Crime.net parfois surchargé; et qui ne laisse pas le détail des missions suffisamment longtemps à l'écran pour qu'on ait le temps d'en connaître tous les aboutissants. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play, même si la prise en main manque un peu de confort.
La prise en main est plutôt convaincante dans l'ensemble, avec une partie FPS très classique, et des actions très variées (monter des barricades, déploiement des pièges, sécuriser les otages, etc). Le mode solo est à oublier tant il s'avère soporifique au possible, mais le multijoueurs est très convaincant. A contrario, la musique est assez ratée (des bogues audio sont de la partie), tandis que les bruitages sont dans l'ensemble plutôt réussis. Les dialogues sont entièrement en anglais, mais les textes écrans ont été localisés en français. A noter que cette Crimewave Edition comporte l'intégralité des DLC sortis à ce jour (armes, costumes, missions, etc).
VERDICT
Malgré une réalisation qui n'évolue que très légèrement, en tant que FPS coopératif en ligne (le mode solo étant à oublier), Payday 2 est un excellent divertissement. Grâce à son système dynamique d'intelligence artificielle, les parties se renouvellent en permanence, et le concept ne manque pas d'audace ni d'originalité.
Jouable jusqu'à quatre en coopération, Payday 2 vous permet d'incarner des braqueurs de banque, prêt à tout pour engranger un maximum d'argent en un minimum de temps. Après avoir parcouru un tutoriel au sein de votre planque (séance de tir, crochetage de serrures, perçage des coffres, etc), le jeu vous propose une vingtaine de missions, qui partagent toutes les mêmes mécanismes : Vous devrez repérer les lieux en tenue civile, puis enfiler vos masques une fois que vous serez prêt à passer à l'action. Les tâches s'avèrent assez variées et vont du classique hold-up de banque, aux casses de bijouteries, en passant par le vol de tableaux, le convoyage d'armes, la récupération de documents compromettants, sans oublier le trafic de drogue. Au gré des niveaux, les joueurs accumuleront de l'expérience, utilisable dans l'une des quatre catégories proposées : cerveau, fantôme, exécuteur ou technicien. L'interface Crime.net permet de rechercher des parties en ligne, ces dernières disposant d'un niveau de prime et de difficulté définis aléatoirement. Le jeu offre beaucoup de libertés, et nous ne sommes jamais à l'abri d'une surprise au détour d'une rue.
En effet, l'intelligence artificielle se montre particulièrement dynamique, et chaque partie est l'occasion de constater que certains évènements ne se déroulent pas toujours de la même façon. Que l'on soit dans une banque, une galerie d'art, ou bien carrément dans les bureaux du FBI (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué), Payday 2 sait maintenir le suspense. Les points d'accès, les gardes, les caméras de surveillance, et même le butin, sont positionnés de manière totalement aléatoire au sein du niveau. Forcément, il arrivera plus d'une fois que l'objectif ne se déroule pas comme prévu. Lorsque l'alarme est déclenché, les forces de l'ordre interviennent rapidement, et mieux vaut avoir prévu des armes d'assaut dans son inventaire.
Un portage convaincant ?
Techniquement parlant, le jeu se montre d'une fluidité exemplaire sur PC, un peu moins sur PlayStation 4 hélas. La réalisation technique manque également de précision, même si on notera un progrès indéniable depuis la mouture PS3. Le graphisme n'est pas des plus palpitant, et les animations sont très rigides, connaissant parfois quelques ralentissements. On pourra également regretter que le jeu se mette automatiquement en pause lorsque d'autres joueurs rejoignent la mission en cours, ce qui casse un peu le rythme. La mise en scène est heureusement très efficace, et on se croirait parfois un plein film de braquage, même si quelques mécanismes sont un peu compliqué et obligent de lutter contre une myriade de policiers jusqu'à ce qu'un point de fuite soit enfin disponible. L'interface manque également de souplesse, avec un Crime.net parfois surchargé; et qui ne laisse pas le détail des missions suffisamment longtemps à l'écran pour qu'on ait le temps d'en connaître tous les aboutissants. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play, même si la prise en main manque un peu de confort.
La prise en main est plutôt convaincante dans l'ensemble, avec une partie FPS très classique, et des actions très variées (monter des barricades, déploiement des pièges, sécuriser les otages, etc). Le mode solo est à oublier tant il s'avère soporifique au possible, mais le multijoueurs est très convaincant. A contrario, la musique est assez ratée (des bogues audio sont de la partie), tandis que les bruitages sont dans l'ensemble plutôt réussis. Les dialogues sont entièrement en anglais, mais les textes écrans ont été localisés en français. A noter que cette Crimewave Edition comporte l'intégralité des DLC sortis à ce jour (armes, costumes, missions, etc).
VERDICT
Malgré une réalisation qui n'évolue que très légèrement, en tant que FPS coopératif en ligne (le mode solo étant à oublier), Payday 2 est un excellent divertissement. Grâce à son système dynamique d'intelligence artificielle, les parties se renouvellent en permanence, et le concept ne manque pas d'audace ni d'originalité.