Publié le 07/07/2015 Dans PlayStation 4
Il était une fois.
The Elder Scrolls Online laisse les joueurs libres de choisir leur propre style de jeu dans cette aventure épique à travers Tamriel. Ils pourront poursuivre des quêtes en solo comme dans les précédents volets des Elder Scrolls, mais aussi explorer un monde immense entre amis, ou participer à des batailles massives en JcJ regroupant des centaines d'alliés et d'ennemis pour sauver l'empire. Après avoir créé votre avatar virtuel, il faudra choisir sa classe (Chevalier Dragon, Templier, Sorcier, Lamenoire) et sa race. Il faut d'ailleurs savoir que plusieurs alliances sont en scène, le Domaine Aldmeri (Hauts Elfes, Elfes des Bois, Khajiits), l'Alliance de Daguefillante (Bretons, Orcs, Rougegardes), et le Pacte de Coeurébène (Elfes Noirs, Nordiques, Argoniens), et que chacune d'entre elles offre une zone de départ différente (ce qui n'est pas anodin). Du classique pour un MMORPG donc, ce qui l'est moins, c'est le système de méga serveur. On retrouve enfin un seul serveur pour l'Amérique du Nord, et un seul pour l'Europe. Fort heureusement, le jeu en ligne est assez stable à l'heure actuelle, après un début beaucoup plus éprouvant. L'intrigue nous propulse un millénaire avant les évènements décrits dans The Elder Scrolls V : Skyrim, avec l'arrivée de l'Enfant de dragon, soit juste avant l'avènement de Tiber Septim, premier empereur de Tamriel. Trois alliances se sont nouées à travers le continent, et chacune d'entre elles lutte pour en prendre les rênes. Alors qu'elles se disputent le contrôle de la Cité impérial, des forces plus maléfiques encore se préparent à détruire le monde. Dans ce monde magique, fortement inspiré par la mythologie viking, il vous faudra créer et jouer avec le personnage de vos rêves, du plus noble guerrier au plus sinistre assassin en passant par le plus sombre sorcier. Tout dépendra de vos actions. Notons qu'une contrée supplémentaire est présente dans cette édition, Raidelorn, et présente un mode Épreuve vous permettent de battre un boss à 12 joueurs.
Le royaume est grand ouvert, au contraire de la population de ce territoire nordique, qui semble replié sur lui-même. Vous pouvez explorer cet univers à votre rythme et relever de brefs défis comme combattre des bandits, préparer des potions, créer des artéfacts magiques ou même convaincre des amis de vous aider. Une fois arrivée au niveau 50, vous pourrez accéder à une zone adversaire pour y réaliser les quêtes, ce qui permet quelque peu de se délivrer du cloisonnement imposé aux trois factions. En groupe, le jeu est naturellement plus intéressant et permet de multiplier les talents pour concevoir des armes, des armures, attaquer des monstres impressionnants, etc. Une option PvP est également de la partie, mais elle passe rapidement au second plan. Contrairement à la mouture d'origine, Tamriel Unlimited ne nécessite désormais plus d'abonnement et embarque tout le contenu jusqu'à la mise à jour 6. Une offre premium (à partir de 12,99€ par mois) est néanmoins disponible permettant de disposer de bonus d'expérience, mais aussi de davantage de Couronnes, qui permettent de faire ses emplettes dans une boutique proposant de nombreux objets utiles à la customisation des personnages ou pour améliorer le confort de jeu. The Elder Scrolls Online demeure néanmoins un MMORPG à l'ancienne. L'artisanat est ainsi très développé, avec six professions possibles (enchanteur, alchimiste, forgeron, ébéniste, tailleur, et cuisinier). Il est d'ailleurs inutile de disposer d'outils particuliers puisque n'importe quel personne sera en mesure de récolter tout type de composants.
Une réalisation à la hauteur ?
La direction artistique de The Elder Scrolls Online ne bouleversera pas les amateurs de la saga TES. Le titre affiche des graphismes globalement à la hauteur, avec des décors détaillés (bien que pas toujours très variés), un environnement riche en nuances, ainsi que des effets d'ombres et lumières très crédibles. En revanche, la qualité du rendu s'avère nettement moins probante sur consoles avec des textures parfois assez faibles, et un framerate qui dépasse rarement les 30 fps. Les animations sont assez réalistes, et le jeu bouge assez bien en général, malgré un certain manque d'énergie parfois, et des bogues de collision encore très nombreux. L'interface semble très inspirée de Skyrim, et manque ainsi de souplesse pour un MMORPG, quand bien même nous serions sur consoles. On retrouve une boussole qui fait office de mini-carte, une barre de vie, les jauges d'endurance et de magie, ainsi qu'une roue de raccourcis et c'est tout. Le système de combat est lui très classique et s'adapte à tous les publics. Il vous est possible d'alterner entre une caméra à la première personne et à la troisième personne. La barre de compétences laisse apparaître cinq compétences actives et un sort ultime. Les points de compétences obtenus peuvent être répartis dans une multitude de domaines. Certaines fonctionnalités évolueront selon votre fréquence d'utilisation, et les guildes comprenant de nombreux membres (plus de cinquante) auront l'accès à une boutique interne autorisant le commerce entre joueurs. Elder Scrolls oblige, des très jolies compositions sonores accompagnent la progression, à contrario les bruitages sont un peu trop répétitifs.
Le scénario est plutôt intéressant, mais il faut savoir qu'il faudra passer de nombreuses heures sur The Elder Scrolls Online pour en tirer sa quintessence. Dès le niveau 10, on pourra se lancer dans le PvP dans la région de Cyrodiil. Il s'agit avant tout d'affrontements de groupes plutôt que des duels en solitaire (jusqu'à deux mille joueurs peuvent se lancer dans la bataille), où vous devrez prendre d'assaut les six forteresses entourant la Cité Impériale. Les donjons sont assez nombreux, et on passe plus de temps à découvrir ce monde virtuel qu'à concourir contre des ennemis. Rappelons au passage que le jeu n'est pas cross-platform en ligne. Les possesseurs de la version PS4 ne pourront donc pas défier les joueurs PC et encore moins Xbox One. De plus, consoles oblige, les mods ne sont pas gérés. Quoiqu'il en soit, les développeurs ont réalisé un important travail dans leur MMORPG depuis l'an dernier, même si on pourra trouver l'ensemble encore un peu répétitif.
VERDICT
Si The Elder Scrolls Online : Tamriel Unlimited bouleverse moins la mouture originale que A Realm Reborn le faisait pour Final Fantasy XIV, ce MMORPG opère un portage correct sur consoles. La réalisation technique s'avère assez réussie, malgré quelques simplifications graphiques, le jeu affiche un gameplay finalement très classique, l'abonnement mensuel n'est plus obligatoire et son l'intrigue devrait séduire les amateurs d'Oblivion et Skyrim.
The Elder Scrolls Online laisse les joueurs libres de choisir leur propre style de jeu dans cette aventure épique à travers Tamriel. Ils pourront poursuivre des quêtes en solo comme dans les précédents volets des Elder Scrolls, mais aussi explorer un monde immense entre amis, ou participer à des batailles massives en JcJ regroupant des centaines d'alliés et d'ennemis pour sauver l'empire. Après avoir créé votre avatar virtuel, il faudra choisir sa classe (Chevalier Dragon, Templier, Sorcier, Lamenoire) et sa race. Il faut d'ailleurs savoir que plusieurs alliances sont en scène, le Domaine Aldmeri (Hauts Elfes, Elfes des Bois, Khajiits), l'Alliance de Daguefillante (Bretons, Orcs, Rougegardes), et le Pacte de Coeurébène (Elfes Noirs, Nordiques, Argoniens), et que chacune d'entre elles offre une zone de départ différente (ce qui n'est pas anodin). Du classique pour un MMORPG donc, ce qui l'est moins, c'est le système de méga serveur. On retrouve enfin un seul serveur pour l'Amérique du Nord, et un seul pour l'Europe. Fort heureusement, le jeu en ligne est assez stable à l'heure actuelle, après un début beaucoup plus éprouvant. L'intrigue nous propulse un millénaire avant les évènements décrits dans The Elder Scrolls V : Skyrim, avec l'arrivée de l'Enfant de dragon, soit juste avant l'avènement de Tiber Septim, premier empereur de Tamriel. Trois alliances se sont nouées à travers le continent, et chacune d'entre elles lutte pour en prendre les rênes. Alors qu'elles se disputent le contrôle de la Cité impérial, des forces plus maléfiques encore se préparent à détruire le monde. Dans ce monde magique, fortement inspiré par la mythologie viking, il vous faudra créer et jouer avec le personnage de vos rêves, du plus noble guerrier au plus sinistre assassin en passant par le plus sombre sorcier. Tout dépendra de vos actions. Notons qu'une contrée supplémentaire est présente dans cette édition, Raidelorn, et présente un mode Épreuve vous permettent de battre un boss à 12 joueurs.
Le royaume est grand ouvert, au contraire de la population de ce territoire nordique, qui semble replié sur lui-même. Vous pouvez explorer cet univers à votre rythme et relever de brefs défis comme combattre des bandits, préparer des potions, créer des artéfacts magiques ou même convaincre des amis de vous aider. Une fois arrivée au niveau 50, vous pourrez accéder à une zone adversaire pour y réaliser les quêtes, ce qui permet quelque peu de se délivrer du cloisonnement imposé aux trois factions. En groupe, le jeu est naturellement plus intéressant et permet de multiplier les talents pour concevoir des armes, des armures, attaquer des monstres impressionnants, etc. Une option PvP est également de la partie, mais elle passe rapidement au second plan. Contrairement à la mouture d'origine, Tamriel Unlimited ne nécessite désormais plus d'abonnement et embarque tout le contenu jusqu'à la mise à jour 6. Une offre premium (à partir de 12,99€ par mois) est néanmoins disponible permettant de disposer de bonus d'expérience, mais aussi de davantage de Couronnes, qui permettent de faire ses emplettes dans une boutique proposant de nombreux objets utiles à la customisation des personnages ou pour améliorer le confort de jeu. The Elder Scrolls Online demeure néanmoins un MMORPG à l'ancienne. L'artisanat est ainsi très développé, avec six professions possibles (enchanteur, alchimiste, forgeron, ébéniste, tailleur, et cuisinier). Il est d'ailleurs inutile de disposer d'outils particuliers puisque n'importe quel personne sera en mesure de récolter tout type de composants.
Une réalisation à la hauteur ?
La direction artistique de The Elder Scrolls Online ne bouleversera pas les amateurs de la saga TES. Le titre affiche des graphismes globalement à la hauteur, avec des décors détaillés (bien que pas toujours très variés), un environnement riche en nuances, ainsi que des effets d'ombres et lumières très crédibles. En revanche, la qualité du rendu s'avère nettement moins probante sur consoles avec des textures parfois assez faibles, et un framerate qui dépasse rarement les 30 fps. Les animations sont assez réalistes, et le jeu bouge assez bien en général, malgré un certain manque d'énergie parfois, et des bogues de collision encore très nombreux. L'interface semble très inspirée de Skyrim, et manque ainsi de souplesse pour un MMORPG, quand bien même nous serions sur consoles. On retrouve une boussole qui fait office de mini-carte, une barre de vie, les jauges d'endurance et de magie, ainsi qu'une roue de raccourcis et c'est tout. Le système de combat est lui très classique et s'adapte à tous les publics. Il vous est possible d'alterner entre une caméra à la première personne et à la troisième personne. La barre de compétences laisse apparaître cinq compétences actives et un sort ultime. Les points de compétences obtenus peuvent être répartis dans une multitude de domaines. Certaines fonctionnalités évolueront selon votre fréquence d'utilisation, et les guildes comprenant de nombreux membres (plus de cinquante) auront l'accès à une boutique interne autorisant le commerce entre joueurs. Elder Scrolls oblige, des très jolies compositions sonores accompagnent la progression, à contrario les bruitages sont un peu trop répétitifs.
Le scénario est plutôt intéressant, mais il faut savoir qu'il faudra passer de nombreuses heures sur The Elder Scrolls Online pour en tirer sa quintessence. Dès le niveau 10, on pourra se lancer dans le PvP dans la région de Cyrodiil. Il s'agit avant tout d'affrontements de groupes plutôt que des duels en solitaire (jusqu'à deux mille joueurs peuvent se lancer dans la bataille), où vous devrez prendre d'assaut les six forteresses entourant la Cité Impériale. Les donjons sont assez nombreux, et on passe plus de temps à découvrir ce monde virtuel qu'à concourir contre des ennemis. Rappelons au passage que le jeu n'est pas cross-platform en ligne. Les possesseurs de la version PS4 ne pourront donc pas défier les joueurs PC et encore moins Xbox One. De plus, consoles oblige, les mods ne sont pas gérés. Quoiqu'il en soit, les développeurs ont réalisé un important travail dans leur MMORPG depuis l'an dernier, même si on pourra trouver l'ensemble encore un peu répétitif.
VERDICT
Si The Elder Scrolls Online : Tamriel Unlimited bouleverse moins la mouture originale que A Realm Reborn le faisait pour Final Fantasy XIV, ce MMORPG opère un portage correct sur consoles. La réalisation technique s'avère assez réussie, malgré quelques simplifications graphiques, le jeu affiche un gameplay finalement très classique, l'abonnement mensuel n'est plus obligatoire et son l'intrigue devrait séduire les amateurs d'Oblivion et Skyrim.