Publié le 01/08/2013 Dans XBox 360
Un jeu surprenant.
Créé en 1991 dans les Marvel Comics, Deadpool n'a rien du héros sympathique toujours prêt à sauver la veuve et l'orphelin. Au contraire, ce mercenaire immortel n'a rien d'équilibré et est fréquemment victime d'hallucinations, presque de la schizophrénie. Mais Deadpool est conscient d'être un comics, c'est pourquoi il s'adresse très fréquemment au joueur, et même aux auteurs s'il ne se trouve pas suffisamment bien dessiné ou si l'histoire n'évolue pas comme il l'attend. Pour la petite histoire, Deadpool a fait parti du même projet qui a transformé Wolverine en surhomme, nom de code Arme X. Victime d'une maladie incurable, Deadpool n'avait plus rien à perdre, et l'expérience la sauvée, mais a laissé sa peau entièrement brûlée. Par contre, il dispose d'un pouvoir de régénération formidable. Naturellement, d'autres protagonistes de la saga Marvel seront présents durant l'aventure (Câble et les X-Men), et on trouve également de nombreuses références aux classiques du jeu vidéo (Mario et Zelda en tête). Le jeu apparaît particulièrement amusant, parfois très débile aussi, et les développeurs d'High Moon Studios ont mis en place des délires souvent fort absurdes (à tel point que même Deadpool leur téléphone pour se plaindre), et une accumulation de vannes à vive allure (heureusement pas aussi mauvaise que dans certaines émissions de télé).
Pour ce qui est du concept en lui même, les développeurs ont fait le choix d'un classique jeu d'action en 3D, où rapidement l'histoire passe un peu à l'arrière plan et on se contentera d'enchainer les scènes de tirs assez soutenues, où tout est mis en scène avec efficacité, mais aussi avec linéarité. On retrouve un peu de Devil May Cry dans ce jeu, mais en moins brillant cela étant. Les affrontements sont souvent terriblement rustres, les fusillades rigides à souhait, et le schéma de commande est parfois déconcertant. La même touche gère en effet l'esquive (qui téléporte Deadpool loin de l'ennemi), mais aussi le mouvement qui vous immobilise sur place. L'intelligence artificielle est encore loin de signer un sans faute, certains adversaires restant péniblement immobiles jusqu'à ce que vous daignez vous approchez d'eux. Notez qu'il est possible de customiser son armement.
Une réalisation à la hauteur ?
Deadpool reprend le moteur du dernier Transformers sur consoles. Le graphisme se montre correct dans l'ensemble, mais manque aussi singulièrement de précision. Les environnement s'avèrent assez heureusement assez variés, et les animations des personnages assez honnêtes. La jouabilité reste pour le moins simple d'accès, et l'emphase a été mise sur les déplacements rapides, au prix de combos parfois très fantaisiste. On appuiera souvent au hasard sur les boutons de la manette pour espérer rosser les ennemis, la difficulté étant malheureusement assez mal dosée. La caméra n'est pas toujours très stable non plus, et les bogues de collision sont bien présents. Beaucoup de petits défauts donc, mais qui n'égratigne pas vraiment la bonne humeur que dégage le jeu d'Activision.
Sentiment rehaussé par le doublage américain très dynamique (les textes écrans sont en français), à contrario, les musiques ne sont pas vraiment palpitantes à l'exception du générique final (un rap en l'honneur de Deadpool). Comptez environ neuf heures pour arriver au bout de l'aventure, jouable uniquement en solo. Certains combats contre les boss peuvent durer un petit moment. On trouve également un mode défis très anecdotique, mais aucun supplément comics digne de ce nom, au contraire d'un Spider-Man par exemple. Bref, si l'ensemble est très perfectible, Deadpool remplit bien son office en étant fidèle à la série.
VERDICT
Si Deadpool est un bon titre, il est aussi un jeu d'action assez moyen. Le concept est en effet plutôt rustre, et très en deça d'un Devil May Cry ou un Batman Arkham City. Néanmoins, l'univers déjanté du comics est très bien respecté, et le titre saura divertir les fans des héros Marvel.
Créé en 1991 dans les Marvel Comics, Deadpool n'a rien du héros sympathique toujours prêt à sauver la veuve et l'orphelin. Au contraire, ce mercenaire immortel n'a rien d'équilibré et est fréquemment victime d'hallucinations, presque de la schizophrénie. Mais Deadpool est conscient d'être un comics, c'est pourquoi il s'adresse très fréquemment au joueur, et même aux auteurs s'il ne se trouve pas suffisamment bien dessiné ou si l'histoire n'évolue pas comme il l'attend. Pour la petite histoire, Deadpool a fait parti du même projet qui a transformé Wolverine en surhomme, nom de code Arme X. Victime d'une maladie incurable, Deadpool n'avait plus rien à perdre, et l'expérience la sauvée, mais a laissé sa peau entièrement brûlée. Par contre, il dispose d'un pouvoir de régénération formidable. Naturellement, d'autres protagonistes de la saga Marvel seront présents durant l'aventure (Câble et les X-Men), et on trouve également de nombreuses références aux classiques du jeu vidéo (Mario et Zelda en tête). Le jeu apparaît particulièrement amusant, parfois très débile aussi, et les développeurs d'High Moon Studios ont mis en place des délires souvent fort absurdes (à tel point que même Deadpool leur téléphone pour se plaindre), et une accumulation de vannes à vive allure (heureusement pas aussi mauvaise que dans certaines émissions de télé).
Pour ce qui est du concept en lui même, les développeurs ont fait le choix d'un classique jeu d'action en 3D, où rapidement l'histoire passe un peu à l'arrière plan et on se contentera d'enchainer les scènes de tirs assez soutenues, où tout est mis en scène avec efficacité, mais aussi avec linéarité. On retrouve un peu de Devil May Cry dans ce jeu, mais en moins brillant cela étant. Les affrontements sont souvent terriblement rustres, les fusillades rigides à souhait, et le schéma de commande est parfois déconcertant. La même touche gère en effet l'esquive (qui téléporte Deadpool loin de l'ennemi), mais aussi le mouvement qui vous immobilise sur place. L'intelligence artificielle est encore loin de signer un sans faute, certains adversaires restant péniblement immobiles jusqu'à ce que vous daignez vous approchez d'eux. Notez qu'il est possible de customiser son armement.
Une réalisation à la hauteur ?
Deadpool reprend le moteur du dernier Transformers sur consoles. Le graphisme se montre correct dans l'ensemble, mais manque aussi singulièrement de précision. Les environnement s'avèrent assez heureusement assez variés, et les animations des personnages assez honnêtes. La jouabilité reste pour le moins simple d'accès, et l'emphase a été mise sur les déplacements rapides, au prix de combos parfois très fantaisiste. On appuiera souvent au hasard sur les boutons de la manette pour espérer rosser les ennemis, la difficulté étant malheureusement assez mal dosée. La caméra n'est pas toujours très stable non plus, et les bogues de collision sont bien présents. Beaucoup de petits défauts donc, mais qui n'égratigne pas vraiment la bonne humeur que dégage le jeu d'Activision.
Sentiment rehaussé par le doublage américain très dynamique (les textes écrans sont en français), à contrario, les musiques ne sont pas vraiment palpitantes à l'exception du générique final (un rap en l'honneur de Deadpool). Comptez environ neuf heures pour arriver au bout de l'aventure, jouable uniquement en solo. Certains combats contre les boss peuvent durer un petit moment. On trouve également un mode défis très anecdotique, mais aucun supplément comics digne de ce nom, au contraire d'un Spider-Man par exemple. Bref, si l'ensemble est très perfectible, Deadpool remplit bien son office en étant fidèle à la série.
VERDICT
Si Deadpool est un bon titre, il est aussi un jeu d'action assez moyen. Le concept est en effet plutôt rustre, et très en deça d'un Devil May Cry ou un Batman Arkham City. Néanmoins, l'univers déjanté du comics est très bien respecté, et le titre saura divertir les fans des héros Marvel.