Publié le 22/06/2013 Dans XBox 360
Moscou 2034.
2033. Un cataclysme nucléaire a ravagé la région de Moscou, et cela fait presque vingt ans que les humains, ou ce qu'il en reste (40.000 personnes environ), vivent dans les anciennes lignes de métro russes, à l'abri des mutants. Le jeu Metro 2033 prenait essentiellement place sous terre, où de véritables villes souterraines se sont constituées, avec boutiques à l'appui (heureusement). Cependant, le personnage que vous incarniez, un certain Artyom, dut traverser la ville pour des raisons assez surprenantes. L'occasion de quelques incursions à la surface, dans des niveaux où le danger rôdait à chaque instant, car il est devenu impossible d'y respirer. En outre, il était conseillé d'être bon au tir, car les munitions devenaient rapidement particulièrement rares (que cela celles des armes standards, ou des balles dites artisanales). Ennuyeux sachant que les sauvegardes automatiques furent assez éloignées l'une de l'autre. L'ambiance en tout cas fit son petit effet, et donnait parfois l'impression d'évoluer dans un survival horror. Qui plus est, à l'air libre, la vue était déformée, puisque le masque brouillait la vision. Au sous sol, seuls les lampes de poche permettaient de s'en sortir comme il faut. Brr.
Sans surprise, Metro : Last Light est la suite de Metro 2033 mais n'est pas pourtant une adaptation du roman Metro 2034 (ce dernier met en scène un nouvel héros dans une autre ville). On retrouve donc Artyom dans une histoire totalement inédite, mais toutefois écrite par Dmitri Gloukhovski. Dévasté par l'épilogue du premier opus, Artyom cherche à se racheter une conscience, et la guerre civile semble à présent inévitable. Les factions recherchent l'instrument du jugement dernier qui pourrait être la clé de la victoire. Chaque personnage a beaucoup de chose à vous apprendre, si bien qu'on passera de nombreuses heures au fond des tunnels des villes. Dans les faits, Metro : Last est un FPS assez classique, et très linéaire. L'intelligence artificielle est globalement à la hauteur, et il faudra réfléchir sur les actions que nous désirons effectuer dans la partie. Soyez donc pragmatique, même si l'on dispose de nombreux équipiers en début de partie. L'intelligence artificielle manque toujours de répondant cela étant,
Une réalisation d'envergure ?
Techniquement parlant, Metro : Last Light s'en sort relativement bien. Graphiquement parlant, le jeu demeure très joli avec un monde pour le moins fidèle à la réalité (mutants excepté naturellement), et le titre profite également de conditions météo très bien rendues, ainsi que d'effets lumineux très probants (à l'exception des ombres un peu trop plates). En outre, les environnements traversés s'avèrent beaucoup plus variés que dans Metro 2033, avec une découverte des principaux monuments de la ville, et l'intrigue se délocalise même de Russie pendant un temps. La prise en main est très accessible, seuls les combats contre les monstres mutants pourront paraître confus. On trouvera également quelques passages de tirs sur rails, peu motivantes il est vrai.
L'ambiance est impeccablement servie par des musiques dans le ton, et des doublages assez crédibles (il est possible de choisir les voix en français, anglais ou russes). L'interface a également été très soignée. Quant à la durée de vie, elle est relativement longue pour un jeu du genre. Il faudra plus d'une dizaine d'heures pour finir l'aventure principale, le double environ si vous désirez tout explorer et décider d'accomplir le deuxième épilogue. Aucune option multijoueur n'est cependant présente. Quant au mode Ranger (dont la particularité est l'absence de HUD à l'écran), il est uniquement réserver aux joueurs ayant pré-commandé le jeu, et sera disponible en DLC payant pour les autres.
VERDICT
A l'image de son ainé, Metro : Last Light est un bon jeu de tir à la première personne. L'aventure est rythmée, la réalisation s'avère maîtrisée, l'univers se montre cauchemardesque et garantit une très bonne immersion. Bref, ce FPS devrait plaire aux amateurs du premier épisode, mais on regrettera tout de même son conservatisme, le gameplay n'ayant pas évolué en trois ans ...
2033. Un cataclysme nucléaire a ravagé la région de Moscou, et cela fait presque vingt ans que les humains, ou ce qu'il en reste (40.000 personnes environ), vivent dans les anciennes lignes de métro russes, à l'abri des mutants. Le jeu Metro 2033 prenait essentiellement place sous terre, où de véritables villes souterraines se sont constituées, avec boutiques à l'appui (heureusement). Cependant, le personnage que vous incarniez, un certain Artyom, dut traverser la ville pour des raisons assez surprenantes. L'occasion de quelques incursions à la surface, dans des niveaux où le danger rôdait à chaque instant, car il est devenu impossible d'y respirer. En outre, il était conseillé d'être bon au tir, car les munitions devenaient rapidement particulièrement rares (que cela celles des armes standards, ou des balles dites artisanales). Ennuyeux sachant que les sauvegardes automatiques furent assez éloignées l'une de l'autre. L'ambiance en tout cas fit son petit effet, et donnait parfois l'impression d'évoluer dans un survival horror. Qui plus est, à l'air libre, la vue était déformée, puisque le masque brouillait la vision. Au sous sol, seuls les lampes de poche permettaient de s'en sortir comme il faut. Brr.
Sans surprise, Metro : Last Light est la suite de Metro 2033 mais n'est pas pourtant une adaptation du roman Metro 2034 (ce dernier met en scène un nouvel héros dans une autre ville). On retrouve donc Artyom dans une histoire totalement inédite, mais toutefois écrite par Dmitri Gloukhovski. Dévasté par l'épilogue du premier opus, Artyom cherche à se racheter une conscience, et la guerre civile semble à présent inévitable. Les factions recherchent l'instrument du jugement dernier qui pourrait être la clé de la victoire. Chaque personnage a beaucoup de chose à vous apprendre, si bien qu'on passera de nombreuses heures au fond des tunnels des villes. Dans les faits, Metro : Last est un FPS assez classique, et très linéaire. L'intelligence artificielle est globalement à la hauteur, et il faudra réfléchir sur les actions que nous désirons effectuer dans la partie. Soyez donc pragmatique, même si l'on dispose de nombreux équipiers en début de partie. L'intelligence artificielle manque toujours de répondant cela étant,
Une réalisation d'envergure ?
Techniquement parlant, Metro : Last Light s'en sort relativement bien. Graphiquement parlant, le jeu demeure très joli avec un monde pour le moins fidèle à la réalité (mutants excepté naturellement), et le titre profite également de conditions météo très bien rendues, ainsi que d'effets lumineux très probants (à l'exception des ombres un peu trop plates). En outre, les environnements traversés s'avèrent beaucoup plus variés que dans Metro 2033, avec une découverte des principaux monuments de la ville, et l'intrigue se délocalise même de Russie pendant un temps. La prise en main est très accessible, seuls les combats contre les monstres mutants pourront paraître confus. On trouvera également quelques passages de tirs sur rails, peu motivantes il est vrai.
L'ambiance est impeccablement servie par des musiques dans le ton, et des doublages assez crédibles (il est possible de choisir les voix en français, anglais ou russes). L'interface a également été très soignée. Quant à la durée de vie, elle est relativement longue pour un jeu du genre. Il faudra plus d'une dizaine d'heures pour finir l'aventure principale, le double environ si vous désirez tout explorer et décider d'accomplir le deuxième épilogue. Aucune option multijoueur n'est cependant présente. Quant au mode Ranger (dont la particularité est l'absence de HUD à l'écran), il est uniquement réserver aux joueurs ayant pré-commandé le jeu, et sera disponible en DLC payant pour les autres.
VERDICT
A l'image de son ainé, Metro : Last Light est un bon jeu de tir à la première personne. L'aventure est rythmée, la réalisation s'avère maîtrisée, l'univers se montre cauchemardesque et garantit une très bonne immersion. Bref, ce FPS devrait plaire aux amateurs du premier épisode, mais on regrettera tout de même son conservatisme, le gameplay n'ayant pas évolué en trois ans ...