Publié le 11/03/2012 Dans XBox 360
2069. Un futur pas si lointain
Développé par le studio suédois Starbreeze, Syndicate prend place en 2069, dans un environnement sombre et complexe. Le monde est gouverné par la technologie, et désormais les dispositifs externes ont été remplacés par des dispositifs ...internes. Le corps des hommes est devenu le marché à conquérir pour les grandes entreprises multinationales. En greffant des bio-puces dans les cerveaux humains, il est aisé d'influencer l'opinion publique. Vous incarnez Miles Kilo, le tout dernier agent prototype d’Eurocorp. Grâce aux bio-puces de technologie DART 6 implantées dans son cerveau, il peut ralentir le temps, voir à travers les murs et pirater les appareils numériques ainsi que ses ennemis grâce à un arsenal de piratage évolutif. Si le scénario semble intéressant de prime abord, l'intrigue devient rapidement très prévisible, une fois le tutoriel terminé.
Contrairement à ce que l'on aurait pu attendre d'un Syndicate, Starbreeze a choisi la voie du FPS pour ce nouvel épisode. Pourquoi pas après tout. Mais lorsqu'on découvre que la progression est on ne peut plus linéaire, il y a déjà de quoi s'interroger sur le bien fondé de cette nouvelle orientation du gameplay. Oh bien sur, on rencontre quelques puzzles de circonstances (enfin du piratage de terminaux devrait-on dire), mais comme mentionné plus haut, il est surtout possible de prendre le contrôle du mental d'un ennemi. Vous pourrez utiliser la Persuasion pour le forcer à rejoindre (temporairement) vos rangs, utilisez le Contrefeu pour faire le ménage aux alentours, ou pousser au Suicide votre victime. Syndicate ne fait pas dans le demi-mesure (classification 18 ans et plus, cela va de soi). Signalons tout de même que l'intelligence artificielle du jeu s'avère plutôt efficace, et qu'il conviendra d'être réactif pour ne pas être submerger par le feu ennemi.
Techniquement à la hauteur ?
Sur le plan purement technique, Syndicate affiche un monde cyberpunk assez réussi. Le rendu aseptisé ne manque pas de charme, et contribue à poser l'ambiance. Les éclairages par contre sont très mal gérés et rappellent le remake de Perfect Dark sur XBLA. La brillance est exagérée et il est parfois difficile de trouver son chemin, c'est dire. L'animation est assez souple pour sa part, le gameplay étant finalement assez rustre et brutal. Forcément, la prise en main est très arcade, et la progression se fait sans déplaisir dans le mode solo (à l'exception de quelques boss bien difficiles à vaincre). La campagne est cependant assez courte. Comptez environ six heures et demi pour la terminer. On retrouve heureusement un mode coopération jouable jusqu'à quatre, et neuf missions scénarisées plutôt corrects. Le concept est ici identique à la partie solo, sauf que l'aspect tactique y est un peu plus développé. Le point fort du jeu demeure sa partie sonore, tout bonnement excellente. Les musiques technoïdes font plaisir à entendre, les bruitages sont d'un grand réalisme, tandis que les doublages français sont très convaincants.
VERDICT
Si Syndicate n'est pas le jeu qu'il aurait du être, cet épisode reste cependant assez sympathique et affiche un gameplay très dynamique. Il n'en demeure pas moins que le scénario multiplie les clichés, et que la progression se montre beaucoup trop linéaire.
Développé par le studio suédois Starbreeze, Syndicate prend place en 2069, dans un environnement sombre et complexe. Le monde est gouverné par la technologie, et désormais les dispositifs externes ont été remplacés par des dispositifs ...internes. Le corps des hommes est devenu le marché à conquérir pour les grandes entreprises multinationales. En greffant des bio-puces dans les cerveaux humains, il est aisé d'influencer l'opinion publique. Vous incarnez Miles Kilo, le tout dernier agent prototype d’Eurocorp. Grâce aux bio-puces de technologie DART 6 implantées dans son cerveau, il peut ralentir le temps, voir à travers les murs et pirater les appareils numériques ainsi que ses ennemis grâce à un arsenal de piratage évolutif. Si le scénario semble intéressant de prime abord, l'intrigue devient rapidement très prévisible, une fois le tutoriel terminé.
Contrairement à ce que l'on aurait pu attendre d'un Syndicate, Starbreeze a choisi la voie du FPS pour ce nouvel épisode. Pourquoi pas après tout. Mais lorsqu'on découvre que la progression est on ne peut plus linéaire, il y a déjà de quoi s'interroger sur le bien fondé de cette nouvelle orientation du gameplay. Oh bien sur, on rencontre quelques puzzles de circonstances (enfin du piratage de terminaux devrait-on dire), mais comme mentionné plus haut, il est surtout possible de prendre le contrôle du mental d'un ennemi. Vous pourrez utiliser la Persuasion pour le forcer à rejoindre (temporairement) vos rangs, utilisez le Contrefeu pour faire le ménage aux alentours, ou pousser au Suicide votre victime. Syndicate ne fait pas dans le demi-mesure (classification 18 ans et plus, cela va de soi). Signalons tout de même que l'intelligence artificielle du jeu s'avère plutôt efficace, et qu'il conviendra d'être réactif pour ne pas être submerger par le feu ennemi.
Techniquement à la hauteur ?
Sur le plan purement technique, Syndicate affiche un monde cyberpunk assez réussi. Le rendu aseptisé ne manque pas de charme, et contribue à poser l'ambiance. Les éclairages par contre sont très mal gérés et rappellent le remake de Perfect Dark sur XBLA. La brillance est exagérée et il est parfois difficile de trouver son chemin, c'est dire. L'animation est assez souple pour sa part, le gameplay étant finalement assez rustre et brutal. Forcément, la prise en main est très arcade, et la progression se fait sans déplaisir dans le mode solo (à l'exception de quelques boss bien difficiles à vaincre). La campagne est cependant assez courte. Comptez environ six heures et demi pour la terminer. On retrouve heureusement un mode coopération jouable jusqu'à quatre, et neuf missions scénarisées plutôt corrects. Le concept est ici identique à la partie solo, sauf que l'aspect tactique y est un peu plus développé. Le point fort du jeu demeure sa partie sonore, tout bonnement excellente. Les musiques technoïdes font plaisir à entendre, les bruitages sont d'un grand réalisme, tandis que les doublages français sont très convaincants.
VERDICT
Si Syndicate n'est pas le jeu qu'il aurait du être, cet épisode reste cependant assez sympathique et affiche un gameplay très dynamique. Il n'en demeure pas moins que le scénario multiplie les clichés, et que la progression se montre beaucoup trop linéaire.