Publié le 18/06/2011 Dans PSP
Changement d'ambiance.
Persona 3 est un spin off de la série Shin Megami Tensei. L'histoire du jeu prend donc place en 2009, dans un Japon fictif, où le personnage principal du jeu est lycéen au Gekkoukan High School. Mais dès la 25ème heure, il se transforme en chasseurs de démons. Cette période du temps n'est accessible qu'à une poignée d'élu, les Personas, qui doivent lutter contre les forces obscures. L'ambiance du jeu est moins torturé qu'à l'accoutumée, et le personnage apparait plus "normal" que dans d'autres RPG japonais. Pas de transformations abracadabrantesques ou de statut ambigüe. Ce dernier a en effet un emploi du temps parfaitement normal dans la journée (eh oui, vous devrez assister aux cours) et vous devrez concevoir votre rythme de travail, sous peine de vite être débordé ou perdu dans l'amélioration des compétences.
Au contraire d'un Final Fantasy, Persona 3 n'est pas un RPG pur et dur, mais ce qu'on appelle un Donjon RPG. Autant dire que vous parcourrez des milliers de kilomètres de couloirs durant le jeu et qu'il faudra assurer un minimum, aucun point de sauvegarde n'étant présent dans les donjons. Le système de combat est lui un dérivé du tour par tour, avec des rencontres aléatoires, mais qu'il est assez facile de zapper. On ne dispose pas de beaucoup d'actions ni de techniques à première vue, et pourtant les Personas permettent pas mal de fantaisies. Certains ennemis sont davantage sensibles à une attaque que d'autres. Lorsque votre concurrent est immobilisé, vous êtes sur la bonne voie, et avez la chance de pouvoir lui donner le coup fatal, comme dans un Pokémon. Notons que le jeu est intégralement en anglais, comme d'habitude pourrait-on dire.
Portable Edition ?
PSP oblige, cette adaptation de Persona 3 ne s'est pas faite son modifications. Outre l'ajout d'un personnage féminin, permettant de découvrir le jeu sous un autre angle, le personnage ne se fatigue plus lors de la visite de donjons, le contrôle des coéquipiers est désormais possible durant les combats, les scènes cinématiques en dessin animé ont disparu, il est désormais possible de se déplacer d'un lieu A à un point B en un seul clic, tandis que le système de navigation rappelle davantage les jeux point'n click, des personnages de Persona 4 viennent faire une petite apparition, mais le scénario "The Answer" présent dans Persona 3 FES n'est cependant pas intégré.
Notons que Persona 3 Portable est vendu en Europe en édition collector comprenant six cartes à collectionner, un artbook de 48 pages, un poster A3, et un boitier spécial.
Une réalisation à la hauteur.
Les visuels de Persona 3 sont assez différents parr rapport aux Digital Devil Saga. L'ambiance est plus détendue, davantage manga, et le jeu opte pour des décors en 3D précalculée. C'est assez convaincant, même si les personnages et les Personas sont un peu léger en polygones. Les animations se montrent assez solides pour leur part.
La jouabilité est très accessible, mais les possibilités offertes sont assez nombreuses. On rappelle au passage que le jeu est en anglais et se montre globalement assez difficile, même si cette édition PSP comporte plusieurs niveaux Il faudra environ quatre-vingt heures de jeu pour boucler l'aventure, voire davantage si vous affrontez tous les challenges. Côté son, les musiques sont très discrètes et sont plutôt des thèmes d'ambiance. Le doublage s'avère quant à lui assez solide.
VERDICT
Persona 3 demeure un très bon RPG, soigné et assez original. Cette nouvelle édition est d'une richesse accrue et se présente comme un incontournable pour les amateurs du genre. Seul bémol, les textes sont toujours en anglais.
Persona 3 est un spin off de la série Shin Megami Tensei. L'histoire du jeu prend donc place en 2009, dans un Japon fictif, où le personnage principal du jeu est lycéen au Gekkoukan High School. Mais dès la 25ème heure, il se transforme en chasseurs de démons. Cette période du temps n'est accessible qu'à une poignée d'élu, les Personas, qui doivent lutter contre les forces obscures. L'ambiance du jeu est moins torturé qu'à l'accoutumée, et le personnage apparait plus "normal" que dans d'autres RPG japonais. Pas de transformations abracadabrantesques ou de statut ambigüe. Ce dernier a en effet un emploi du temps parfaitement normal dans la journée (eh oui, vous devrez assister aux cours) et vous devrez concevoir votre rythme de travail, sous peine de vite être débordé ou perdu dans l'amélioration des compétences.
Au contraire d'un Final Fantasy, Persona 3 n'est pas un RPG pur et dur, mais ce qu'on appelle un Donjon RPG. Autant dire que vous parcourrez des milliers de kilomètres de couloirs durant le jeu et qu'il faudra assurer un minimum, aucun point de sauvegarde n'étant présent dans les donjons. Le système de combat est lui un dérivé du tour par tour, avec des rencontres aléatoires, mais qu'il est assez facile de zapper. On ne dispose pas de beaucoup d'actions ni de techniques à première vue, et pourtant les Personas permettent pas mal de fantaisies. Certains ennemis sont davantage sensibles à une attaque que d'autres. Lorsque votre concurrent est immobilisé, vous êtes sur la bonne voie, et avez la chance de pouvoir lui donner le coup fatal, comme dans un Pokémon. Notons que le jeu est intégralement en anglais, comme d'habitude pourrait-on dire.
Portable Edition ?
PSP oblige, cette adaptation de Persona 3 ne s'est pas faite son modifications. Outre l'ajout d'un personnage féminin, permettant de découvrir le jeu sous un autre angle, le personnage ne se fatigue plus lors de la visite de donjons, le contrôle des coéquipiers est désormais possible durant les combats, les scènes cinématiques en dessin animé ont disparu, il est désormais possible de se déplacer d'un lieu A à un point B en un seul clic, tandis que le système de navigation rappelle davantage les jeux point'n click, des personnages de Persona 4 viennent faire une petite apparition, mais le scénario "The Answer" présent dans Persona 3 FES n'est cependant pas intégré.
Notons que Persona 3 Portable est vendu en Europe en édition collector comprenant six cartes à collectionner, un artbook de 48 pages, un poster A3, et un boitier spécial.
Une réalisation à la hauteur.
Les visuels de Persona 3 sont assez différents parr rapport aux Digital Devil Saga. L'ambiance est plus détendue, davantage manga, et le jeu opte pour des décors en 3D précalculée. C'est assez convaincant, même si les personnages et les Personas sont un peu léger en polygones. Les animations se montrent assez solides pour leur part.
La jouabilité est très accessible, mais les possibilités offertes sont assez nombreuses. On rappelle au passage que le jeu est en anglais et se montre globalement assez difficile, même si cette édition PSP comporte plusieurs niveaux Il faudra environ quatre-vingt heures de jeu pour boucler l'aventure, voire davantage si vous affrontez tous les challenges. Côté son, les musiques sont très discrètes et sont plutôt des thèmes d'ambiance. Le doublage s'avère quant à lui assez solide.
VERDICT
Persona 3 demeure un très bon RPG, soigné et assez original. Cette nouvelle édition est d'une richesse accrue et se présente comme un incontournable pour les amateurs du genre. Seul bémol, les textes sont toujours en anglais.