Introduction
Une Dreambox, c'est un petit bijou de technologie, un récepteur satellite digital fabriqué par une firme allemande, Dream Multimedia. La Dreambox 7000, c'est un modèle avec un seul tuner, le modèle le plus connu de la série, qui a ensuite été suivi par la Dreambox 7020, l'évolution de la Dreambox 7000 avec un double tuner.
La Dreambox, c'est donc un récepteur numérique, capable de capter Astra ou Hotbird et de décoder toutes les chaînes numériques libres et la plupart des chaînes cryptées gràce à des cartes PCMCIA ou des cartes à puces.
Gros atout de ce récepteur, c'est sa popularité et son système libre, Linux! Eh oui, vous avez bien lu, la Dreambox utilise un noyau linux pour fonctionner, ce qui lui permet de faire fonctionner quelques applications linux connues comme Samba ou OpenSSH sans problème.
Un peu cher tout de même, ce récepteur est un vrai petit ordinateur en soit avec la possibilité d'ajouter un disque ATA classique pour sauvegarder les flux MPEG directement captés du satellite.
Un PC Linux?
A l'arrière de la Dreambox, on retrouve une entrée pour le coaxial satellite, une sortie RS232 pour flasher la dreambox ou lire les messages de debug en cas de plantage, mais aussi un port USB pour y installer un disque externe et un port DIN pour installer un clavier mini PS2. La Dreambox étant une machine quasi complète, il y a aussi un port Ethernet pour pouvoir télécharger des informations directement d'Internet, il est alors possible via un plugin de lire les informations sur le film de TF1 directement sur IMDB!
Au niveau sorties, on a les classiques sorties cinch audio, mais on a aussi deux sorties peritel pour permettre d'envoyer l'image de la dreambox vers une télévision et un magnétoscope, quoi que le magnétoscope soit un peu inutile si on a installé un disque dur à l'intérieur du récepteur.
Même si cette Dreambox fonctionne à merveille, je vous propose d'en visiter les entrailles pour comprendre un peu mieux ce qui se cache derrière ce joli petit boîtier.
Les entrailles?
On commence tout d'abord sur la gauche de la Dreambox, le tuner. Pas très grand comparé aux tuners des autres époques, ce tuner est un tuner DVB-S, soit un tuner Digital Vidéo Brodcasting Satellite.
Le coeur de la Dreambox, son processeur, un PowerPC IBM, le STB04500. Ce processeur, cadencé à la vitesse de 250Mhz, embarque 64MB de RAM et boote sur une mémoire flash interne de 8MB. C'est ce processeur qui est en charge de décoder le signal satellite et de décoder le signal MPEG pour l'afficher sur votre téléviseur. Bien suffisant pour tout ce qu'il doit faire, mais bien trop léger que pour modifier la Dreambox pour en faire une machine capable de lire des formats vidéos tels le DivX ou le Xvid malheureusement.
La mémoire de la Dreambox est soudée directement à la carte, ce sont 4 modules de Winbond W981216BH-7. Cette mémoire Winbond est d'une finesse de 0.175 µm et fonctionne à une vitesse maximale de 143Mhz. Chaque chip Winbond représente, comme vous l'avez bien calculé, 16MB de mémoire SDRam à chaque fois, le compte est donc bien de 64MB.
On continue un peu l'investigation et je tombe sur le chipset responsable du contrôle réseau. Pour le réseau, ils ont choisit un
SMSC LAN91C111. Le réseau est donc un 10/100 classique et qui permet de faire du streaming en temps réel du flux MPEG réceptionné par la Dreambox.
Le Frontend + Conclusion
Au niveau frontend, il y a une extension du circuit, comme on le voit dans la photo suivante. Le Frontend affiche en temps réel les informations relatives aux chaînes regardées, c'est à dire le nom de la chaîne évidemment. On a aussi droit à quelques autres petites informations, mais, à vrai dire, à part d'appuyer sur les 3 boutons sur le frontend pour relancer la dreambox en cas de crash, il m'est rarement utile.
Comme vous le voyez, la Dreambox était branchée sur TF1, avec un volume quasi maximum et il était 18h53. Pas grand chose de bien important par ici donc.
On arrive à la fin de ce premier article de présentation de la Dreambox, un petit bijou de technologie qu'il faudra apprendre à apprivoiser. En effet, la Dreambox est livrée sans manuel et, bien qu'il soit disponible sur le net, il faudra tout de même un certain temps d'adaptation pour apprendre à maîtriser le menu sur écran et de profiter de toutes les fonctionnalités de la Dreambox.
On récapitule les fonctionnalités:
-Récepteur numérique sur base d'un processeur IBM et d'un noyau Linux
-Possibilité d'enregistrer le flux MPEG sur disque ou sur clef USB
-Possibilité de brancher sur un réseau pour streamer le flux MPEG
-Possibilité de surfer sur le web à partir de la Dreambox
-Possibilité d'installer Samba ou OpenSSH sur la Dreambox
-Interface d'administration web pour contrôler quasi toute la Dreambox
-Possibilité de programmer des timer pour enregistrer sur disque
-Possibilité de regarder des fichiers MPEG, des images ou d'écouter des MP3s
-Possibilité de streamer un flux HDTV vers un PC
Le tout pour un prix d'environ 350€, c'est un investissement, mais quand on aime, on ne compte pas, si?