Titre: Test du détecteur de radar GPS Navirad v2 (06/03/2006 Par zion)
Introduction
Voici un périphérique que l'on risque de s'arracher comme des petits pains. Alors que jusqu'ici les détecteurs de radar étaient totalement illégaux, voici venu une nouvelle génération, le détecteur de radar par GPS et qui lui, est totalement légal.

Le principe ici n'est plus de détecter le radar directement sur la route mais plutôt de détecter la position de la voiture par GPS et d'alerter de la présence éventuelle d'un radar en comparant les positions à une base de données de radars. Voici donc toute la nuance.

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Sorti de la boîte, nous avons donc un câble pour l'allume cigare, un petit aimant à coller à côté du PDA pour pouvoir y attacher le Navirad, un câble pour le mettre à jour via votre PC et... le navirad!

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Le navirad est très léger en soit, pas très gros non plus et encore moins compliqué d'utilisation. On le branche, on change éventuellement le mode et en vogue la galère. Au niveau des boutons supérieurs, le premier "M" pour changer de mode d'alerts, le deuxième "E" pour enregistrer la position actuelle dans la mémoire pour une utilisation future.

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Sur la gauche du navirad, on dispose de 2 ports, l'un pour le brancher sur l'allume cigare, l'autre pour le brancher sur votre ordinateur. En effet, vu qu'il dispose d'une base de données de radars et de points sensibles, il faut régulièrement le mettre à jour pour être sûr d'avoir les derniers radars chargés.

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Le tour
De l'autre côté, on dispose d'un bouton àdeux positions, l'une pour mettre à jour le Navirard, l'autre pour le mettre en mode GPS et détecter la position de la voiture. On dispose ensuite d'une molette pour réduire le volume et finalement, d'une prise casque pour permettre de ne pas ennuyer les autres occupants de la voiture. Même si on ne l'a testé qu'en voiture, le navirad avec sa prise casque peut donc parfaitement être utilisé sur une moto!

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Au niveau face avant, on dispose d'un affichage sur 3 positions et d'une boussole. Lorsque le GPS est actif, la vitesse est affichée en permanence et cette fois-ci, c'est votre vitesse réelle et non la vitesse parfois erronée de votre compteur.

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Au niveau des modes, on dispose de plusieurs mode d'alerte pour n'alerter que lors d'un radar, alerter aussi lors des zones dangereuses ou d'alerter dès qu'il se passe quelque chose (feu rouge contrôlé, tunnel, zone de contrôle mobile aléatoire, etc, etc). Si vous aimez qu'on vous rappele d'allumer vos phares, de l'heure fixe ou de pleins de choses encore, le mode alerte maximum vous ferra de la compagnie.

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Au niveau logiciel, l'interface est assez basique, mais suffisante. On peut par exemple y rajouter de nouveaux points d'alerte, y récupérer les points sauvés sur la route pour les envoyer à Navirad pour signaler un radar et évidemment, mettre à jour le Navirad. Il faut cependant savoir que seuls les radars belges sont disponibles dans la version belge.

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L'utilisation
Bon, voyons donc voir sur la route ce que cela donne parce qu'après tout, c'est bien cela qui vous intéresse, n'est-il pas?

On a donc essayer le Navirad pendant plusieurs jours sur la route. Alors qu'il était d'un calme olympien depuis le départ, lorsque nous sommes arrivés dans une zone noire avec contrôles mobiles, le Navirad a commencé à nous demander de ralentir car nous roulions à 70km/h au lieu des 60km/h autorisés. Le ton est plutôt autoritaire "RALENTISSEZ" mais le message à faire parvenir au conducteur est clair, on est en excès de vitesse et il faut lever un peu le pied.

Alors oui, il existe des outils similaires pour TomTom avec quelques radars, mais le Navirad fonctionne différent des POI sur TomTom. En effet, le Navirad encode plusieurs coordonnées pour un radar pour éviter le plus possibles les fausses alertes, du coup, un radar dans l'autre sens ne vous fera pas bondir de peur si aucun radar n'est dans votre sens de circulation. Un bon point donc pour le Navirad.

Au niveau réception GPS, il semble assez bien réceptif et nous propose encore une petite fonctionnalité spécifique, il garde en mémoire les informations sur les satellites en mémoire lors de la coupure du courant. Si vous allez donc juste acheter une revue chez le libraire, il ne faudra plus quelques minutes d'initialisation mais il retrouvera votre position en un éclair. Evidemment, pas question d'aller tailler une bavette pendant 2 heures avec le libraire non plus.

Autre point positif, si vous avez besoin d'un récepteur GPS pour votre portable, il permet aussi de fonctionner comme simple récepteur GPS pour connecter à Autoroute Express, Route 66 ou tout autre logiciel compatible avec la norme NMEA.

Dernière mise au point concernant les radars, si vous cherchez un détecteur infaillible avec tous les radars mobiles à la seconde, il faut bien se rendre compte que ce n'est pas le cas. En effet, le Navirad est légal, mais il ne dispose que des radars connus et si un contrôle se déroule juste devant chez vous de façon ponctuelle, il ne vous sera d'aucune utilité. Il ne faut donc pas voir le Navirad comme un permis de rouler comme un sauvage sur la route mais comme une aide précieuse pour vous rappeler la présence de radars sur des zones sensibles et pour vous éviter d'ouvrir inutilement votre portefeuille.

Au niveau du prix, le prix officiel est d'un peu moins de 200€ (179€ pour les adhérents fnac pour le moment), ce qui n'est pas donné en soit mais si on compte le prix d'un simple excès de vitesse, le Navirad est assez vite rentable. Plus qu'un détecteur de radar, c'est un dispositif de sécurité et comme dirait le proverbe, la sécurité n'a pas de prix, n'est-ce pas?
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