Bruxelles, Belgique – le 24 octobre 2019
Face à la stabilisation attendue de la possession de smartphones au cours des prochaines années, l'attention est désormais rivée sur l'écosystème des smartphones. D'après Deloitte Belgique, les fournisseurs ont de plus en plus tendance à booster les ventes de dispositifs vestimentaires connectés et d'accessoires pour smartphones. Selon l'enquête Global Mobile Consumer Survey 2019 de Deloitte, les Belges possèdent, avec 5,8 accessoires en moyenne par personne, plusieurs accessoires et objets personnels connectés destinés à des activités diverses, notamment le travail, les trajets quotidiens et le sport. Les tranches d'âge les plus jeunes possèdent en moyenne huit accessoires, tandis que les 65-75 ans en détiennent quatre.
Les Belges possèdent en moyenne 5,8 accessoires par personne
Si la base de smartphones accuse aujourd'hui un coup de vieux, le marché des accessoires et des dispositifs vestimentaires connectés est quant à lui en plein essor, avec les chargeurs, les housses pour téléphone et les écouteurs en tête des articles les plus populaires en Belgique. La fragilité des smartphones ultralégers et la hausse du prix des smartphones haut de gamme poussent les consommateurs à acquérir des accessoires pour se prémunir contre tout dégât physique.
« Grâce aux progrès technologiques, la hausse de la demande d'accessoires mobiles sans fil tels que des casques Bluetooth et des chargeurs sans fil est l'une des principales tendances à l'origine de l'essor de ce marché. Moins regardant à la dépense, les propriétaires d'iPhone ont tendance à acheter davantage d'accessoires », explique Vincent Fosty, Technology, Media and Telecommunications Industry Leader chez Deloitte Belgium.
Cette propension accrue à dépenser, combinée au confort de communication et aux fonctions de surveillance de la santé qu'offrent les montres intelligentes et les bracelets de fitness, explique l'engouement dont bénéficie le marché des accessoires vestimentaires électroniques connectés. Ces quatre dernières années, ce marché a en effet connu une croissance en moyenne sept fois plus rapide que celui des smartphones et 14 fois plus rapide que celui des ordinateurs portables et des tablettes. En 2019, 22 % des Belges possèdent un objet personnel connecté tel qu'un bracelet de fitness ou une montre intelligente, et parmi eux, trois consommateurs sur cinq utilisent ces accessoires au quotidien.
Les activités préférées des Belges sur leur smartphone : regarder des vidéos et effectuer des achats
Avec un taux d'utilisation quotidienne de 93 %, le smartphone conforte encore sa position d'appareil le plus populaire. Surtout chez les jeunes générations, le téléphone est l'appareil préféré pour une grande majorité d'applications. Ils constituent la première génération dite mobile.
Les Belges sont plus d'un tiers à parcourir chaque jour l'actualité et plus d'un sur cinq à regarder de courtes vidéos ou des publications en direct, faisant de ces deux activités multimédias les utilisations les plus populaires sur smartphones, suivies de près par la visualisation de vidéos sur des réseaux de messagerie instantanée.
Par rapport à l'année dernière, la visualisation quotidienne de courtes vidéos a augmenté de 5 points de pourcentage. Cette croissance est alimentée par les fournisseurs de services OTT (hors offre FAI) qui proposent toujours plus de contenus, ainsi qu'à un marché des applications en pleine essor, les acteurs belges lançant des applications leur permettant d'être présents au bout des doigts des utilisateurs.
« Facebook demeure la plateforme de communication la plus populaire, toutes tranches d'âge confondues, avec un taux d'utilisation quotidienne de 64 %, suivi d'Instagram et de Snapchat, » constate Fosty. « Pour faire face à cette augmentation de la consommation multimédia, les opérateurs de télécommunication proposent des forfaits de données mobiles illimités ». Orange (« offre Aigle »), Proximus (Mobilus XL Unlimited) et Telenet (Kong Unlimited) ont tous lancé leurs plans à données mobiles illimitées. Les nouveaux forfaits offrent également la possibilité de choisir une ou plusieurs applications à des fins d'usage illimité.
En 2019, 63 % des utilisateurs de smartphones ont acheté un produit ou service avec leur téléphone. Quarante-cinq pourcent des personnes interrogées ont acheté des vêtements, des chaussures et des accessoires, suivis de près par les billets pour des événements (44 %). Les accessoires pour smartphones et les vacances/voyages occupent la troisième marche du podium, avec 43 %.
La moitié des propriétaires de smartphones jouent à des jeux sur leur appareil et 30 % lors des trajets quotidiens
Plus de 70 % des 18-24 ans jouent à des jeux sur leur smartphone, contre 64 % pour les 25-34 ans et 54 % pour les 35-44 ans. Le nombre de joueurs sur smartphone a enregistré une hausse de 9 % par rapport à 2018. D’ailleurs, le pourcentage de femmes jouant à des jeux sur leur smartphone (52%) est plus élevé que celui des hommes (48%).
« La moitié des propriétaires de smartphones jouent à des jeux sur leur appareil. Plus ils sont jeunes, plus ils jouent. La Belgique compte 4,2 millions de joueurs actifs, qui ont dépensé 302 millions d'euros dans des jeux en 2017, d'après les estimations. Notre pays se classe en 31e position sur la liste des plus grands marchés de jeux au monde », explique Vincent Fosty. Les services d'abonnement à des jeux, les nouvelles technologies telles que la réalité virtuelle et augmentée et l'amélioration de la connectivité avec notamment la 5G et le streaming dans le cloud continueront d'impacter le secteur des jeux sur mobiles, et plus particulièrement ce qu’on joue et comment on joue.
Les joueurs belges sur mobile jouent à différents moments de la journée, mais dans plus de la moitié des cas lorsqu'ils se détendent à la maison. Environ un tiers des joueurs jouent pendant les trajets quotidiens. Plus surprenant sans doute, 28 % jouent en regardant la télévision et 4 % au restaurant.
Seuls 29 % des joueurs sur mobile dépensent de l'argent dans des jeux, le plus souvent via des paiements effectués depuis l'application. 16 % seulement dépensent plus d'1 euro par mois, et 5 %, plus de 20 euros par mois.