Le 14 mai dernier, Microsoft a mis en garde les utilisateurs au sujet d’une nouvelle vulnérabilité dans les systèmes d’exploitation Windows XP, 7 et 2008. L’éditeur de logiciels a édité un nouveau correctif en invitant les utilisateurs à installer les dernières mises à jour de sécurité qui empêchent les pirates de pénétrer par effraction par cette vulnérabilité. Kaspersky Lab propose aujourd'hui une approche baptisée « nomoreworm » que tous les fournisseurs de solutions de sécurité fiables peuvent utiliser comme bouclier contre les vers informatiques.
« Fort malheureusement, il semble qu'il soit en effet relativement facile d'infecter les ordinateurs avec des vers via le Remote Desktop Protocol de Microsoft. Nous avons désormais développé une approche « nomoreworm » que nous mettons également à la disposition d'autres fournisseurs de sécurité. Nous ne voulons plus de drames comme ceux du type WannaCry. En effet, il vaut toujours mieux prévenir que guérir. Fort de cette approche, chaque fournisseur de sécurité peut aider de nombreux utilisateurs Windows », explique Jornt van der Wiel, expert en sécurité chez Kaspersky Lab.
En Belgique également, des milliers de professionnels utilisent encore diverses anciennes versions des systèmes d’exploitation Windows XP, 7 et 2008. L'alerte lancée par Microsoft est donc déterminante pour prévenir les cybermenaces à grande échelle.